On donnait pareillement le nom d'eulogie à des gateaux que les fidèles portaient à l'église pour les faire bénir.

Enfin l'usage de ce terme passa aux présents qu'on faisait à quelqu'un, sans aucune bénédiction. Voyez le Jésuite Greetser dans son traité de benedictionibus et maledictionibus, liv. II. ch. xxij. xxjv. etc. où il traite à fond des eulogies.

Il parait par un passage de Bollandus sur la vie de S. Melaine, ch. IVe que les eulogies étaient non-seulement du pain, mais encore toutes sortes de mets bénis, ou présentés pour l'être. Depuis, toutes sortes de personnes bénissaient et distribuaient les eulogies ; non-seulement les évêques et les prêtres, mais encore les hermites, quoique laïcs, le pratiquaient. Les femmes pouvaient aussi envoyer des eulogies, comme il parait par la vie de S. Vaulry, ch. IIIe n°. 14 ; dans les Bollandistes, Acta sanct. Jan. tom. I. page 20.

Le vin envoyé en présent était aussi regardé comme eulogie. De plus, Bollandus remarque que l'Eucharistie même était appelée eulogie. Acta sanct. Jan. tom. II. p. 199. Chambers. (G)