Le premier et le quatrième portent qu'aucun ne pourra faire le métier de Cartier, s'il n'est reçu maître, et s'il ne tient ouvroir ouvert sur la rue.

Les deuxième et troisième fixent l'apprentissage à quatre années, suivies de trois autres de compagnonage ; après lesquelles les aspirants sont obligés de faire le chef-d'œuvre, qui consiste en une demi-grosse de cartes fines, et de payer les droits aux jurés pour être admis à la maitrise.

Les cinquième et sixième fixent le nombre des apprentis à un ; ou à deux, si le maître tient chez lui cinq ou six compagnons : et défendent aux maîtres de se transporter leurs compagnons sans en avertir les jurés.

Les septième, huitième, neuvième, dixième et dix-huitième fixent les droits des fils, filles et veuves des maîtres.

Le seizième enjoint aux maîtres d'avoir une marque différente les uns des autres, sur laquelle doivent être détaillés leurs nom, surnom, enseigne et devise.

Les autres articles regardent l'élection des deux jurés, et contiennent des règles de discipline pour les maîtres et les compagnons. Voyez les règlements des Arts et Métiers.

CARTIER, nom d'une sorte de papier qui est destiné à couvrir les jeux ou les sixains de cartes à jouer. Voyez PAPIER et CARTES.