L'albugo peut se terminer par un ulcère, et alors après sa guérison il laisse une cicatrice qui ne s'efface point.

Pour guérir l'albugo, il faut prescrire les remèdes généraux propres à détourner la fluxion : on fait ensuite usage des remèdes particuliers. Les auteurs proposent les remèdes acres et volatils pour dissoudre, détacher et nettoyer l'albugo, comme les fiels de brochet, de carpe ou autres poissons ; ou ceux de perdrix, d'oiseaux de proie et autres, dans lesquels on trempe la barbe d'une plume pour en toucher la tache deux fois par jour. M. Me Jean conseille entr'autres remèdes le collyre sec avec l'iris, le sucre candi, la myrrhe, de chacun un demi-gros, et quinze grains de vitriol blanc. On s'est souvent servi avec succès d'un mélange de poudre de tuthie, de sucre candi et de vitriol blanc à parties égales qu'on souffle sur la tache avec un fétu de paille ou un tuyau de plume. (Y)