v. act. dans plusieurs arts mécaniques, c'est nettoyer d'ordures avec une attention scrupuleuse. Il se dit en jardinage d'un plan qu'on dégage avec la serfouette des herbes inutiles ; il se dit dans les manufactures en laines, en soie, &c... d'une étoffe dont on enlève toutes les ordures ; et cette opération s'appelle l'épluchage. Il y a l'épluchage des laines comme celui des draps ; il se dit dans les verreries, de la terre qu'on emploie à faire les pots, et de la séparation des ordures ; ce sont des femmes qu'on emploie à cet ouvrage, et qu'on appelle éplucheuses ; ce qu'elles séparent de la terre s'appelle épluchage ; on épluche les soies de chaîne et de trame ; on épluche les ouvrages qui en sont faits, en ôtant toutes les bourres qui restent sur l'ouvrage, aux lisières, etc. Les chapeliers épluchent les peaux de castor, et l'épluchage s'appelle le jarre. Voyez CHAPELIER. Eplucher, chez les Vanniers, c'est couper tous les bouts d'osier qui excédent l'aire d'une pièce, quand elle est faite, etc.