Il parait par les livres saints, que la science des augures était très-connue des Egyptiens et des autres Orientaux du temps de Moyse, et même avant lui : ce législateur, dans le Lévitique, défend de consulter les augures ; et dans la Genèse, l'intendant de Joseph dit que la coupe qui fut trouvée dans le sac de Benjamin, était le vase dont son maître se servait pour prendre les augures : non que ce patriarche donnât dans cette superstition ; mais l'Egyptien s'exprimait suivant ses idées, pour rehausser le prix de la coupe. (G)