Ces baignoires sont ordinairement placées dans des niches qui prennent le plus souvent la forme d'un de leurs grands côtés, et sont couvertes d'un baldaquin ou impérial décoré de mousseline, toîle de coton, toîle peinte ou perse, comme il s'en voit au château de S. Cloud, de Sceaux ; etc.

Par oeconomie ces baignoires se font quelquefois de bois, et se portent en ville chez les particuliers, lorsqu'ils sont obligés pendant l'hiver de prendre les bains, par indisposition ou autrement. (P)

M. Burette dans les Mém. de l'Acad. des Belles Lettres, remarque que dans les thermes des anciens il y avait deux sortes de baignoires ; les unes fixes, et les autres mobiles ; et que parmi ces dernières on en trouvait de faites exprès pour être suspendues en l'air, et dans lesquelles on joignait le plaisir de se baigner à celui d'être balancé, et comme bercé par le mouvement qu'on imprimait à la baignoire. (G)

Les baignoires de cuivre sont l'ouvrage des Chauderonniers ; les Tonneliers font et relient celles de bois.

BAIGNOIRE, chez les Hongrieurs ; c'est ainsi qu'ils appellent la poêle dans laquelle ils font chauffer l'eau d'alun et le suif qu'ils emploient dans l'apprêt de leurs cuirs. Voyez la vignette Pl. de l'Hongrieur.