v. act. c'est exposer les laines au soufre. L'endroit où on les expose s'appelle l'ensoufroir. Cette préparation se donne à tous les ouvrages en laine blanche. Pour cet effet, on prend une terrine bien vernissée ; on en couvre le fond de cendres ; on forme sur ces cendres un petit bucher de bâtons de soufre. On prend les ouvrages au sortir de la fouloire pour les bonnetiers, les couverturiers, les drapiers, etc. en un mot, pour tous les ouvriers en laine. On passe dans un des bouts un petit bout de fil en boucle ; on passe la boucle dans des cordes tendues, auxquelles les ouvrages restent suspendus. On met le feu au soufre : la vapeur du soufre leur donne une blancheur éclatante, et les rend plus faciles à peigner. Mais il faut bien observer que la terrine soit de terre vernissée, et non pas de fer : le soufre détache, selon toute apparence, des particules qui empêchent le blanchiment ; car il est d'expérience que cet effet en produit.