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Catégorie parente: Physique particulière
Catégorie : Astrologie
S. m. pl. terme d'Astrologie, c'était le nom qu'on donnait dans l'antiquité aux astrologues qui dressaient des horoscopes, ou qui prédisaient ce qui devait arriver à quelqu'un par le moyen des astres, qu'ils supposaient avoir présidé à sa naissance. Voyez HOROSCOPE et ASTROLOGIE.

Ce mot est formé du grec , origine, génération, naissance.

Les anciens appelaient ces sortes de devins Chaldaei, et en général Mathematici. Les lois civiles et canoniques que l'on trouve contre les Mathématiciens, ne regardent que les Généthliaques ou Astrologues. Voyez GEOMETRIE.

L'assurance avec laquelle ces insensés osaient prédire l'avenir, faisait qu'ils trouvaient toujours des dupes ; et qu'après avoir été chassés par arrêt du sénat, ils savaient encore se ménager assez de protections pour demeurer dans la ville. C'est ce que disait un ancien : hominum genus quod in civitate nostra semper et vetabitur et retinebitur. Voyez DIVINATION.

Antipater et Archinapolus ont prétendu que la Généthliogie devrait être plutôt fondée sur le temps de la conception, que sur celui de la naissance. Qu'en savaient-ils ? Chambers. (G)

GENETHLIAQUE, (Poème) Littérat. espèce de poème qu'on fait sur la naissance de quelque prince ou quelqu'autre personne illustre, à laquelle on promet de grands avantages, de grandes prospérités, des succès et des victoires, par une espèce de prédiction : c'est surtout dans ces sortes de pièces que les Poètes se livrent à l'enthousiasme, et qu'ils prononcent des oracles que leurs héros n'ont pas toujours soin de justifier.

Telle est l'églogue de Virgile sur la naissance du fils de Pollion, qui commence ainsi :

Sicelides Musae, paulò majora canamus.

On appelle aussi discours généthliaques, ceux qu'on fait à l'occasion de la naissance de quelque prince ou autre personne d'un rang très-distingué. (G)