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Catégorie parente: Physique particulière
Catégorie : Physiologie
(Physiologie) en grec , , réduction des aliments en chyle.

Comme on vient d'exposer la nature du chyle, et qu'on trouvera sous chaque mot la description anatomique des organes qui le forment, nous en supposerons ici la connaissance, et nous nous bornerons seulement à indiquer la manière dont se fait dans le corps humain l'opération admirable de la chylification.

Idée de l'élaboration du chyle. Les pertes continuelles que notre corps souffre, tant par l'insensible transpiration que par les autres évacuations, nous obligent de chercher dans les aliments de quoi les réparer. Les réparations que les aliments reçoivent pour opérer ce remplacement, se peuvent réduire à trois principales ; la première se fait dans la bouche ; la seconde dans le ventricule, et la troisième dans le premier des intestins grêles.

Les aliments sont divisés dans la bouche pendant la mastication, tant par l'action des dents que par leur mélange avec la salive ; ils passent ensuite dans le pharinx, où la langue en s'élevant et se portant en-arrière, les oblige d'entrer ; par ce mouvement l'épiglotte est abaissée, et la glotte fermée.

La cloison du palais ou valvule du gosier empêche en s'élevant que les aliments n'entrent dans les fosses nasales, et la luette fait passer sur les côtés ceux qui se portent directement vers la glotte.

Les aliments qui ont été poussés dans le pharinx, sont obligés de suivre la route de l'oesophage, d'où ils descendent dans l'estomac ; et cela moins par leur propre poids, que par les compressions successives qu'ils reçoivent, tant de la part du muscle oesophagien qui est au commencement de ce conduit, que par les fibres circulaires de sa tunique charnue. Voyez DEGLUTITION.

Les aliments ayant séjourné quelque temps dans le ventricule, y sont réduits en une pâte molle, de couleur grisâtre, et dont le goût et l'odeur tirent ordinairement sur l'aigre.

L'opinion la plus généralement reçue de la cause de ce changement, est celle où l'on prétend qu'il dépend non-seulement de la salive qui coule continuellement par l'oesophage, mais encore de la liqueur gastrique fournies par les glandes de l'estomac. L'expérience prouve que ces liqueurs ne sont pas simplement aqueuses, mais chargées de parties actives et pénétrantes, dont l'action ne se borne pas aux molécules ou parties intégrantes des aliments ; elle s'étend encore plus loin, et Ve jusqu'aux parties essentielles ou principes mêmes qui les composent, et dont elle change l'arrangement naturel. Par cette décomposition les aliments changent de nature, et ne sont plus après la digestion ce qu'ils étaient auparavant. On ajoute, avec raison, que l'action de ces liqueurs sur les aliments a besoin d'être secondée de la chaleur du ventricule, de la contraction douce de ses fibres charnues, de l'action successive du diaphragme et des muscles du bas-ventre. Voyez DIGESTION.

A mesure que la division des aliments augmente dans le ventricule, ce qui s'y trouve de plus atténué s'en échappe par le pylore pour entrer dans le duodenum ; la sortie des aliments par le pylore se trouve favorisée par la situation oblique de l'estomac, et par la douce contraction de sa tunique charnue.

Cette pâte molle et grisâtre en laquelle je viens de dire que les aliments sont changés dans l'estomac, étant dans le duodenum, s'y mêle avec la bile, et le suc intestinal et pancréatique qu'elle y trouve : par ce mélange elle acquiert une nouvelle perfection ; elle devient blanche, douce, liquide ; étant pressée par le mouvement vermiculaire des intestins, et roulant lentement dans leur cavité à cause des valvules qui s'y rencontrent, elle laisse échapper dans les orifices des veines lactées ce qu'elle contient de plus subtil et de plus épuré, savoir le chyle, qui doit servir à réparer ce que nous perdons par les évacuations.

On conçoit aisément que la matière de la nourriture, ou cette pâte alimentaire, ayant parcouru toute l'étendue des intestins grêles, et s'étant dépouillée dans tout ce chemin de ce qu'elle contenait de plus fluide et de plus épuré, elle doit devenir plus épaisse à mesure qu'elle passe dans les gros intestins ; ce n'est plus alors qu'une matière grossière, que l'on peut regarder comme le marc des aliments, et qui lui laisse échapper dans les veines lactées qui répondent au coecum et au colon, le peu de chyle qui lui reste.

La valvule qui est au commencement du colon empêche cette matière grossière de rentrer dans les intestins grêles ; la longueur, la courbure, et les cellules de cet intestin, lui permettent de s'y amasser en quantité, afin qu'on ne soit pas obligé d'aller trop fréquemment à la selle. Quant à la lymphe fournie par les glandes solitaires des gros intestins, elle facilite le passage de cette matière grossière dans leur cavité ; et le sphincter qui forme l'extrémité du rectum, empêche qu'elle ne s'évacue continuellement. En effet elle ne s'échappe que lorsque ce ressort se trouve forcé, non-seulement par le poids des excréments, mais plus encore par la contraction de la tunique charnue du rectum, jointe à celle des muscles du bas-ventre et du diaphragme.

Le chyle que j'ai dit être fourni par la matière alimentaire dans les veines lactées, s'insinue dans les orifices de ces vaisseaux, qui répondent, suivant M. Helvetius, dans les mamelons spongieux de la tunique veloutée, ou bien au bord flottant des valvules conniventes, selon les observations de M. Duverney ; continuant sa route dans ces vaisseaux, il Ve se rendre dans les glandes conglobées répandues par toute l'étendue du mésentère.

Le chyle après avoir traversé ces glandes, enfîle la route des veines lactées secondaires, pour se décharger dans le réservoir de Pecquet, de-là dans le canal thorachique, et se rendre enfin dans la veine souclavière, où s'étant mêlé avec le sang qui y circule, et circulant avec lui, il en acquiert peu-à-peu le caractère et les propriétés, en un mot se convertit en véritable sang. Ce sang, après plusieurs circulations réitérées, doit changer encore de nature, et former les différentes humeurs qui s'en séparent, je veux dire la lymphe nourricière, la bile, la salive, etc.

On concevra aisément la cause qui fait avancer le chyle depuis les intestins jusqu'à la veine souclavière, lorsqu'on fera attention 1°. que tous les vaisseaux qu'il parcourt dans cette route sont munis d'espace en espace de valvules ou soupapes, dont la structure favorise le transport de cette liqueur vers cette veine : 2°. que ces vaisseaux sont avoisinés par des organes qui font sur leurs parois des compressions legeres, mais réitérées ; tels sont les artères mésentériques par rapport aux veines lactées, et l'aorte par rapport au canal thorachique et au réservoir de Pecquet ; à quoi on doit ajouter le diaphragme, qui comprime à chaque inspiration le réservoir ; sans compter l'action des muscles du bas-ventre, dont on sait que les contractions succedent à celle du diaphragme, si l'on en excepte le temps des efforts. On doit observer enfin que les vaisseaux lactés ne sont jamais vides, la lymphe y passant toujours, soit avec le chyle, soit qu'il n'y en ait point.

Détails particuliers sur la chylification. Après la formation du chyle dans l'estomac et les intestins grêles, il entre, comme on l'a remarqué ci-dessus, au moyen du mouvement péristaltique et des valvules conniventes, dans les vaisseaux lactés du premier genre.

Ces vaisseaux lactés sortent de toute la circonférence des intestins comme de petits syphons, et s'ouvrent obliquement dans leurs cavités : ils s'anastomosent ensuite ; ils forment sous la membrane commune une espèce de reseau très remarquable, et se glissent enfin dans la duplicature du mésentère ; le chyle qui s'y insinue est poussé par le chyle qui vient après, par l'action des intestins, par la pression du diaphragme et des muscles de l'abdomen : s'il n'y avait pas de valvules dans ces petits vaisseaux, le chyle serait poussé également en-haut et em-bas ; mais comme il n'est pas possible qu'il revienne sur ses pas, la pression externe l'oblige à monter vers les lombes ; les valvules sémi-lunaires qui s'ouvrent au nouveau chyle, se ferment à celui qui a passé ; les artères méséraïques qui battent continuellement, le fouettent encore, et le poussent dans le réservoir.

Comme par une précaution admirable de la nature, les ouvertures des veines lactées sont très-petites, très-subtiles, et pas plus grandes que des artères capillaires, suivant la remarque de Derham, il n'y a que la portion du chyle la plus fluide et la plus subtîle qui puisse s'y insinuer.

Les veines lactées qui ont des orifices que nos yeux ne sauraient découvrir, paraissent assez grosses dès qu'elles sont sorties de la membrane musculeuse, et qu'elles sont sous la tunique externe ; elles s'unissent ensuite, et forment les unes avec les autres des angles aigus ; elles se séparent après cela pour se réunir encore derechef ; après ces unions et ces divisions, elles deviennent toujours plus grosses : tous ces divers accroissements servent à rendre le chyle plus fluide.

Ces vaisseaux, après plusieurs anastomoses et plusieurs divisions, qui forment comme de petites îles dans tout l'espace du mésentère, aboutissent à des glandes dont la structure n'est point encore connue, et qui sont répandues entre les deux lames qui le forment ; ils les environnent, ils s'y insinuent ; ils en sortent moins nombreux, mais plus interrompus par des valvules.

D'où il est constant que rien ne se sépare du chyle dans ces glandes, mais au contraire qu'il y est délayé ; ce qui paraitra d'autant plus évident, si l'on considère que ces glandes caverneuses sont arrosées par plusieurs artères qui se distribuent en-haut et embas, rampent ici d'une façon tout à fait singulière, et ne sont point pliées en peloton : d'ailleurs ces mêmes glandes reçoivent la lymphe de plusieurs viscères abdominaux, qui pénètre dans la substance de ces glandes, et délaye davantage le chyle : et peut-être que ces artérioles exhalent par leurs dernières extrémités leur humeur la plus tenue dans les petites cavités de ces glandes ; car, selon Cowper, le mercure passe de ces artères dans les vaisseaux lactés : le chyle séjournant donc dans ces glandes, y est fouetté, délayé, et peut-être mêlé avec les esprits des nerfs qui s'y distribuent.

Après que le chyle a passé par ces glandes, il en sort par les vaisseaux lactés du second genre, qui sont moins nombreux, mais plus gros et plus unis : ces vaisseaux vont se rendre à la citerne lactée ou au réservoir chyleux, si connu sous le nom de réservoir de Pecquet, qui l'a mis en évidence en 1651 : là se décharge une grande quantité de lymphe qui vient de presque toutes les parties situées sous le diaphragme, et qui y est apportée de toutes parts par les vaisseaux lymphatiques. En effet les valvules, les ligatures, les maladies de la lymphe, nous apprennent que telle est la route de cette humeur.

Ce n'est pas ici le lieu de décrire le réservoir du chyle, qui est une vesicule dont la figure et la grandeur varient beaucoup dans l'homme même : nous dirons seulement que le concours des veines lactées qui sont en grand nombre, demandait qu'il y eut un réservoir qui reçut le chyle ; sans cela ce fluide aurait souffert des retardements dans le mésentère, ou bien il aurait fallu qu'il marchât avec une grande rapidité dans le canal thorachique, lequel n'a pas une structure propre à résister à un fluide poussé avec force, et qui coule avec beaucoup de vitesse.

Le chyle ayant été délayé par la lymphe dans le réservoir de Pecquet, est porté au haut de ce réservoir qui forme un canal particulier connu sous le nom de canal thorachique. (Voyez CANAL THORACHIQUE), et les valvules dont ce canal est rempli facilitent la progression de cette liqueur.

Le chyle est déterminé de ce canal dans la souclavière par le secours de deux valvules, qui en se rapprochant forment une si petite fente, qu'il ne peut entrer dans cette veine qu'une petite quantité de chyle à la fais, et qu'il n'en peut influer dans le canal thorachique.

On ne saurait donc douter que la plus grande partie du chyle ne monte à la veine souclavière ; mais on peut douter s'il n'y en a pas une portion, savoir la plus tenue, qui se rende au foie par les veines méséraïques, après avoir été pompée par les tuyaux absorbans qui s'ouvrent dans la tunique veloutée des intestins.

Cependant tout semble lever ce doute. 1°. Le nombre, la grandeur de ces tuyaux absorbans, leur structure, leur nature qui n'est pas différente de celles que les veines ont communément, le sang veineux qui de-là coule dans la veine-porte comme dans une artère, la nature de ce sang, la grande quantité d'humeurs qui abordent aux intestins, tout cela fait soupçonner que la partie la plus lymphatique du chyle est portée dans la veine-porte, où elle est délayée pour servir ensuite de nouvelle matière à la secrétion de la bile. 2°. On peut apporter une autre raison de cette opinion, tirée de l'anatomie comparée des ovipares, qui n'ont point de vaisseaux lactés, mais dans lesquels il se trouve un passage de la cavité des intestins aux vaisseaux méséraïques. Bilsius a fait voir que si on lie les artères du mésentère dans un chien qui vient de manger beaucoup, on trouve les veines méséraïques remplies d'une liqueur cendrée. On s'est plaint que Bilsius n'avait pas détaillé la manière dont il faisait son expérience ; mais Glisson ne s'est pas dispensé de la donner. Swammerdam a confirmé l'opinion de Bilsius par d'autres exemples de l'anatomie comparée : il est certain que dans les oiseaux il y a un passage aux veines méséraïques.

Mais si l'on doit soupçonner que le chyle le plus tenu passe du mésentère dans les veines méséraïques, ne doit-on pas penser la même chose au sujet du ventricule ? les parties les plus subtiles des aliments ne peuvent-elles pas être absorbées par des tuyaux veineux ? l'action des cordiaux ne paroit-elle pas en être une preuve ?

On demandera présentement quelles sont les causes qui concourent à pousser le chyle de bas en-haut, qui le font monter si aisément, même lorsqu'on est debout, dans des tuyaux tels que le réservoir de Pecquet et le canal thorachique, tuyaux grêles, comprimés, perpendiculaires, et qui s'affaissent aisément.

Je réponds que ces causes sont en grand nombre, et se présentent d'elles-mêmes, pour peu qu'on fasse attention 1°. à la force avec laquelle les intestins se contractent, et aux causes qui concourent à chasser le chyle des intestins : 2°. aux valvules des vaisseaux lactés et à celles du réservoir thorachique, qui facilitent beaucoup la progression du chyle : 3°. aux battements des artères méséraïques, qui sont parallèles aux vaisseaux lactés, ou les croisent : 4°. à la forte action du diaphragme sur le réservoir : 5°. aux puissantes causes qui compriment le péritoine, lequel forme cette fine membrane du mésentère où les vaisseaux lactés sont renfermés : 6°. à la propre contraction des membranes qui forment le paroi et le canal de Pecquet ; contraction qui est encore forte après la mort : 7°. aux fortes pulsations de l'aorte, qui est voisine du canal thorachique : 8°. au mouvement même des poumons et du thorax.

Tandis que toutes ces forces agissent, le chyle monte donc nécessairement dans le réservoir, dans le canal thorachique, et se jette dans la veine souclavière gauche ; car les liqueurs se portent vers les lieux où ils trouvent moins de résistance : or les valvules des veines lactées offrent un spectacle insurmontable ; le chyle doit donc se déterminer vers la veine souclavière ; là il soulève l'espèce de valvule, ou pour mieux dire la digue qui ferme le canal thorachique, empêche que le sang n'entre dans le canal, et permet le passage au chyle : dès qu'il est entré dans la veine souclavière, il passe par son conduit dans la veine cave, dans le sinus veineux, dans l'oreillette droite, et dans le premier ventricule du cœur, où ayant été mêlé avec le sang, divisé, fouetté par l'action de ce viscère, il est poussé dans l'artère pulmonaire, et y acquiert toutes les qualités du sang.

Résumons en peu de mots ces merveilles. Le chyle qui a été préparé dans la bouche, broyé, atténué dans l'estomac, élaboré dans les intestins, séparé dans les vaisseaux lactés, délayé dans les glandes du mésentère, plus délayé encore et plus mêlé dans le canal thorachique, mêlé au sang dans les veines, dans l'oreillette, et dans l'antre droit ; là plus exactement mêlé encore, dissous, broyé, atténué, étant fort pressé postérieurement, et latéralement repoussé dans les vaisseaux coniques et cylindriques artériels du poumon, doit prendre la forme des parties solides et fluides qu'il y a dans tout le corps.

Il est encore très-exactement mêlé dans les veines pulmonaires ; peut-être est-il délayé dans les mêmes veines par la lymphe. Il acquiert principalement dans le poumon la couleur rouge, qui est la marque essentielle d'un sang bien conditionné : sa fluidité et sa chaleur se conservent par sa circulation, et c'est ainsi qu'il parait prendre la forme qui est propre à nourrir. Cet effet est produit par l'action continuelle du poumon, des viscères, et des vaisseaux. Cette action change insensiblement le sang chyleux en sérum, lui procure divers changements semblables à ceux que la chaleur de l'incubation opère sur le blanc-d'œuf ; car c'est la même chaleur dans l'état sain, et cela continue jusqu'à ce qu'une partie du sérum soit subtilisée autant qu'il le faut pour produire la nutrition : cependant cette partie du sérum ainsi subtilisée, se consumant perpétuellement par les circulations réitérées, demande semblablement à être réparée. Il est donc nécessaire pour cette réparation de renouveller le chyle, et par conséquent, de reprendre de nouveaux aliments et de nouvelles boissons.

On conçoit bien que les humeurs qu'on a perdues se réparent, quant à la matière, par les aliments, la boisson, et l'air ; mais quant aux qualités requises, cette opération s'exécute par le concours des actions naturelles du corps, dont l'exposition fait une des grandes et des belles parties de la Physiologie.

Fausses hypothèses sur la chylification. Comme par le détail qu'on vient de lire, tout ce qui arrive aux aliments depuis leur préparation dans la bouche jusqu'à leur dernière subtilisation, qui produit la nutrition des parties du corps humain, est une suite évidente de la fabrique et de l'action des vaisseaux, de la nature comme des humeurs, démontrée par des raisonnements mécaniques ; fallait-il, pour en donner l'explication, avoir recours à des suppositions obscures ou douteuses, et également contraires à la raison et à l'expérience ? fallait-il enfanter tous ces systèmes extravagans en Médecine, si longtemps à la mode, et si justement méprisés aujourd'hui ? Je parle des systèmes de la chaleur coctrice du ventricule, de son acreté naturelle et vitale, de l'archée de Vanhelmont, de la bîle alkaline qui change le chyle acide en alkalescent salé et volatil, d'une précipitation qui purifie le chyle, des fermentations, des effervescences du sang dans le ventricule droit, du nitre aérien qui le change en rouge dans le poumon ? que sais-je ? d'une infinité d'autres hypothèses chimériques, qui pour comble de maux, ont eu une influence pernicieuse sur la pratique de leurs auteurs. Cet article est de M(D.J.)