S. m. (Physiologie) action par laquelle on cesse de dormir. L'action du reveil arrive ou naturellement et de soi-même, lorsque quelque objet fait une fois impression sur les sens externes ; ou quand l'irritation des excréments fait une forte impression sur les sens externes ; ou quand ils produisent un sentiment incommode ; ou quand on est géné par la trop grande pression de la partie sur laquelle on est couché. En s'éveillant après avoir pris le repos nécessaire, on ouvre les paupières, on bâille quelquefois, on devient bientôt en état de se mouvoir, parce que les forces sont rétablies, et que les esprits réparés portent le mouvement et le sentiment dans toutes les parties du corps. Voilà les phénomènes ordinaires du reveil ; mais il n'est pas aisé de les entendre et de les expliquer. (D.J.)

REVEIL, battement de tambour qui se fait dès le matin, pour faire savoir que le jour commence à paraitre ; pour avertir les soldats de se lever, et les sentinelles de ne plus faire l'appel. Chambers.

C'est le tambour de la garde du camp qui fait cette batterie, à laquelle on donne le nom de diane. Ainsi battre la diane, c'est battre le tambour au point du jour, pour faire lever les soldats. (Q)

REVEIL-MATIN, s. m. Horloge avec une sonnerie qui ne bat qu'à l'heure qu'on veut. Voyez SONNERIE (Horlogerie), et le détail de cette machine dans les Pl.