S. m. (Matière médicale ancienne) , de , je presse ; ce terme grec désigne le marc ou le résidu qui reste après qu'on a exprimé la partie fluide de quelque substance solide, comme des fruits, des amandes, etc. Ainsi, dans l'expression des huiles, le tourteau, ou ce qui reste dans le sac est appelé piesma, et c'est dans ce sens qu'Hippocrate l'emploie ; cependant Dioscoride, parlant des baies de laurier, appelle leur suc exprimé, piesma laurinum ; et c'est aussi dans le même sens que Galien emploie ce mot.