(Matière médicale ancienne) ; c'est un terme équivoque dans les écrits des médecins grecs ; il signifie quelquefois, 1°. une espèce de raphanus propre à procurer le vomissement, et à agir par les selles. Galien dit par cette raison que les anciens entendaient par syrmaesmus, une évacuation modérée par haut ou par bas. Hérodote parlant des coutumes des Egyptiens, nous apprend que tous les trois mois ils se provoquaient une évacuation avec le syrmaea, pour conserver leur santé : 2°. désigne une potion purgative, composée de sel et d'eau : 3°. ce même mot signifie une espèce de confiture faite de miel et de graisse, qui était le prix d'un certain exercice en usage chez les Spartiates : 4°. , dans Hippocrate, parait être quelque potion ou suc, dans lequel il infusait de certains remèdes. C'est ainsi qu'il ordonne de faire une masse de coniza odorata avec du miel, et de la poudre dans du vin odoriférant, ou dans du syrmaea pour chasser le foetus ou l'arriere-faix. (D.J.)