(Chimie) le changement désigné par ce mot, est propre au mercure. On dit que cette substance métallique est revivifiée, lorsqu'on la dégage d'une combinaison dans laquelle elle avait perdu sa fluidité naturelle ou ordinaire. Du mercure revivifié du cinnabre, est du mercure séparé du soufre commun avec lequel il était combiné pour constituer le cinnabre qui est un corps consistant, à l'aide d'un précipitant et d'un degré de feu convenable ; le mercure revivifié du sublimé corrosif, est le mercure séparé de l'acide marin par les mêmes moyens. Voyez MERCURE. Comme les choses très-utiles ne sont jamais déplacées, j'observerai ici, quoique cette réflexion appartienne proprement à l'article MERCURE, que celui qu'on revivifie du sublimé corrosif, ne peut qu'être, et est en effet très-pur ; cette assertion positive (si cependant un paradoxe aussi étrange peut entrer dans la tête d'un médecin peu instruit) pourra prémunir contre l'idée de poison, que j'ai Ve plus d'une fois avec pitié, mais sans étonnement, attacher à ce mercure. (b)