BRIDER un cheval, (Manège) c’est faire entrer le mors dans la bouche, passer le haut de la têtière par-dessus les oreilles, et accrocher la gourmette. Brider la potence. Voyez POTENCE.

Se brider bien, se dit du cheval, lorsqu'il a la tête placée comme il faut, c'est-à-dire, qu'il n'a point le nez en-avant, ni en-dessous, ni trop bas. Se brider mal, se dit lorsqu'il tend le nez, ou qu'il l'avance trop. (V)

BRIDER l'ancre, en Marine ; c'est envelopper les pattes de l'ancre entre deux planches, afin d'empêcher que le fer de la patte ne creuse, et n'élargisse le sable ou la vase, lorsqu'on se trouve obligé de mouiller dans un fond où la tenue est mauvaise. (Z)

* BRIDER, terme de Maçonnerie de carrière, brider une pierre ; c'est l'attacher avec le bout du câble de la grande roue, d'où pend le crochet qui doit l'enlever. C'est la forme de la pierre qui détermine celle de la brider ; d'ailleurs les pierres ne se tirent pas autrement des carrières, que les autres fardeaux.

BRIDER les serres d'un oiseau, en Fauconnerie ; c'est en lier une de chaque main, pour l'empêcher de charrier la proie.