S. m. (Histoire naturelle, Médecine) nom donné par Avicenne à une substance que Mathiole et quelques autres auteurs appellent sementina ou semen lubricorum, et que de Jager regarde plutôt comme une poudre très-fine qui ressemble au mercure précipité rouge ; on s'en sert en Perse et en Arabie pour guérir et dessécher les ulcères et les pustules et galles qui viennent au visage et à la tête des enfants : on prend aussi de cette poudre intérieurement, mais elle a besoin d'un correctif, qui est le mastic, l'anis ou le fenouil. Voyez Ephemerid. nat. curios. decur. II. observ. 1. p. 5. et suiv.