adj. (Médecine) c'est une épithète que l'on trouve employée dans quelques ouvrages de Médecine, pour designer la qualité de quelques maladies et de quelques remèdes, relativement à leur force, c'est-à-dire, à la violence des symptômes de celles-là, ou des effets de ceux-ci. Ainsi on appelle maladie herculéenne, l'épilepsie, parce qu'elle cause dans l'économie animale un très-grand désordre, qui est l'effet d'un vice très-difficîle à détruire. Voyez EPILEPSIE. Aètius fait mention d'une sorte de collyre, qu'il nomme herculéen, parce qu'il lui attribue la propriété de détruire radicalement les égilops, les fistules lachrymales : Schroder, lib. III. cap. XVIIe et Willis, Pharmac. Rat. part. 1. s. 2. c. 2. vantent beaucoup un remède chimique, vomitif et purgatif, qu'ils appellent l'Hercule de Bovius : on peut consulter les œuvres des auteurs cités. Voyez Castell. Lexic.