S. f. (Ordre encyclopédique, Entendement, Raison, Philosophie ou Science, Science de la nature, Physique générale et particulière, Zoologie, Anatomie simple et comparée) C'est l'art de disséquer ou de séparer adroitement les parties solides des animaux, pour en connaître la situation, la figure, les connexions, etc. Le terme anatomie vient de , je coupe, je disseque. Il a différentes acceptions. S'il se prend, comme on vient de le dire, pour l'art de disséquer, il se prend aussi pour le sujet qu'on disseque ou qu'on a disséqué ; et quelquefois même pour la représentation en plâtre, en cire, ou de quelqu'autre manière, soit de la structure entière, soit de quelqu'une des parties d'un animal disséqué. Exemple : Il y a au cabinet du Roi de belles anatomies en cire.


But de l'Anatomie. Le but immédiat de l'Anatomie prise dans le premier sens, ou considérée comme l'art de disséquer, c'est la connaissance des parties soli des qui entrent dans la composition des corps des animaux. Le but éloigné, c'est l'avantage de pouvoir, à l'aide de cette connaissance, se conduire surement dans le traitement des maladies, qui sont l'objet de la Médecine et de la Chirurgie. Ce serait sans doute une contemplation très-belle par elle même, et une recherche bien digne d'occuper seule un philosophe, que celle de la figure, de la situation, des connexions des os, des cartilages, des membranes, des nerfs, des ligaments, des tendons, des vaisseaux artériels, veineux, lymphatiques, etc. Mais si on ne passait de l'examen stérîle des parties solides du corps à leur action sur les parties fluides, sur le chyle, sur le sang, le lait, la lymphe, la graisse, etc. et de-là à la conservation et au rétablissement de la machine entière ; ce travail retomberait dans le cas de beaucoup d'autres travaux, qui font un honneur infini à la pénétration de l'esprit humain, et qui seront des monuments éternels de sa patience, quoiqu'on n'en ait retiré aucune utilité réelle.

Avantages de l'Anatomie. Lorsqu'on examine combien il est nécessaire de connaître parfaitement le mécanisme de l'ouvrage le plus simple, quand on est préposé par état, soit à l'entretien, soit au rétablissement de cet ouvrage, s'il vient à se déranger ; on n'imagine guère qu'il y ait eu et qu'il y ait encore deux sentiments différents sur l'importance de l'Anatomie pour l'exercice de la Médecine. Lorsqu'on s'est dit à soi-même, que tout étant égal d'ailleurs, celui qui connaitra le mieux une horloge sera l'ouvrier le plus capable de la raccommoder, il semble qu'on soit forcé de conclure, que tout étant égal d'ailleurs, celui qui entendra le mieux le corps humain, sera le plus en état d'en écarter les maladies, et que le meilleur anatomiste sera certainement le meilleur médecin.

C'était aussi l'avis de ceux d'entre les médecins qu'on appelait dogmatiques. Il faut, disaient-ils, ouvrir des cadavres, parcourir les viscères, fouiller dans les entrailles, étudier l'animal jusque dans ses parties les plus insensibles ; et l'on ne peut trop louer le courage d'Hérophîle et d'Erasistrate, qui recevaient les malfaiteurs et qui les disséquaient tout vifs ; et la sagesse des princes qui les leur abandonnaient, et qui sacrifiaient un petit nombre de méchants à la conservation d'une multitude d'innocens de tout état, de tout âge, et dans tous les siècles à venir.

Que répondaient à cela les empiriques ? Que les choses ne sont point dans un cadavre, ni même dans un homme vivant qu'on vient d'ouvrir, ce qu'elles sont dans le corps sain et entier ; qu'il n'est guère possible de confondre ces deux états sans s'exposer à des suites fâcheuses ; que si les demi-notions sont toujours nuisibles, c'est surtout dans le cas présent ; que la recherche anatomique, quelque exacte et parfaite qu'on la suppose, ne pouvant jamais rien procurer d'évident sur le tissu des solides, sur la nature des fluides, sur le jeu de la machine entière, cette recherche ne manquera pas de devenir le fondement d'une multitude de systèmes, d'autant plus dangereux, qu'ils auront tous quelque ombre de vraisemblance ; qu'il est ridicule de se livrer à une occupation desagréable et pénible, qui ne conduit qu'à des ténèbres, et de chercher par la dissection des corps des lumières qu'on n'en tirera jamais ; que c'est tomber dans une lourde faute que de comparer la machine animale à une autre machine ; que, quelque composé que soit un ouvrage sorti de la main de l'homme, on peut s'en promettre avec du temps et de la peine une entière et parfaite connaissance ; mais qu'il n'en est pas ainsi des ouvrages de la nature, et à plus forte raison du chef-d'œuvre de la Divinité, et qu'il faut, pour développer la formation d'un cheveu, plus de sagacité qu'il n'y en a dans toutes les têtes des hommes ensemble. Celui, disent-ils, qui sur le battement du cœur et la pulsation des artères, crut qu'il n'y avait qu'à porter le scalpel sur un de ses semblables, et pénétrer d'un oeil curieux dans l'intérieur de la machine pour en découvrir les ressorts, forma de toutes les conjectures la plus naturelle en même temps et la plus trompeuse : l'homme Ve au-dedans lui devint plus incompréhensible que quand il n'en connaissait que la superficie ; et ses imitateurs dans les siècles à venir, mieux instruits sur la configuration, la situation, et la multitude des parties, n'en ont été par cette raison que plus incertains sur l'économie générale du tout.

Celse sentit la force des raisonnements qu'on faisait de part et d'autre, et prit un parti moyen : il permit à l'anatomiste d'ouvrir des cadavres, mais non d'égorger des hommes : il voulut qu'on attendit du temps et de la pratique les connaissances anatomiques que l'inspection du cadavre ne pourrait donner ; méthode lente, mais plus humaine, dit-on, que celle d'Hérophîle et d'Erasistrate.

Me serait-il permis d'exposer ce que je pense sur l'emploi qu'on fait ici du terme d'humanité ? Qu'est ce que l'humanité ? sinon une disposition habituelle de cœur à employer nos facultés à l'avantage du genre humain. Cela supposé, qu'a d'inhumain la dissection d'un méchant ? Puisque vous donnez le nom d'inhumain au méchant qu'on disseque, parce qu'il a tourné contre ses semblables des facultés qu'il devait employer à leur avantage, comment appellerez-vous l'Erasistrate, qui surmontant sa répugnance en faveur du genre humain, cherche dans les entrailles du criminel des lumières utiles ? Quelle différence mettez-vous entre délivrer de la pierre un honnête homme, et dissequer un méchant ? l'appareil est le même de part et d'autre. Mais ce n'est pas dans l'appareil des actions, c'est dans leur objet, c'est dans leurs suites, qu'il faut prendre les notions véritables des vices et des vertus. Je ne voudrais être ni chirurgien, ni anatomiste, mais c'est en moi pusillanimité ; et je souhaiterais que ce fût l'usage parmi nous d'abandonner à ceux de cette profession les criminels à dissequer, et qu'ils en eussent le courage. De quelque manière qu'on considère la mort d'un méchant, elle serait bien autant utîle à la société au milieu d'un amphithéâtre que sur un échafaud ; et ce supplice serait tout au moins aussi redoutable qu'un autre. Mais il y aurait un moyen de ménager le spectateur, l'anatomiste et le patient : le spectateur et l'anatomiste, en n'essayant sur le patient que des opérations utiles, et dont les suites ne seraient pas évidemment funestes : le patient, en ne le confiant qu'aux hommes les plus éclairés, et en lui accordant la vie, s'il réchappait de l'opération particulière qu'on aurait tentée sur lui. L'Anatomie, la Médecine et la Chirurgie ne trouveraient-elles pas aussi leur avantage dans cette condition ? et n'y aurait-il pas des occasions où l'on aurait plus de lumières à attendre des suites d'une opération, que de l'opération même ? Quant aux criminels, il n'y en a guère qui ne préférassent une opération douloureuse à une mort certaine ; et qui, plutôt que d'être exécutés, ne se soumissent, soit à l'injection des liqueurs dans le sang, soit à la transfusion de ce fluide, et ne se laissassent ou amputer la cuisse dans l'articulation, ou extirper la rate, ou enlever quelque portion du cerveau, ou lier les artères mammaires et épigastriques, ou scier une portion de deux ou trois côtes, ou couper un intestin dont on insinuerait la partie supérieure dans l'inférieure, ou ouvrir l'oesophage, ou lier les vaisseaux spermatiques, sans y comprendre le nerf, ou essayer quelqu'autre opération sur quelque viscère.

Les avantages de ces essais suffiront pour ceux qui savent se contenter de raisons ; nous allons rapporter un fait historique pour les autres. " Au mois de Janvier quatre cens soixante et quatorze, il advint, disent les chroniques de Louis XI. page 249. édit. de 1620, que ung franc archier de Meudon près Paris, estait prisonnier ès prisons de Chastelet pour occasion de plusieurs larrecins qu'il avait faits en divers lieux, et mesmement en l'église dudit Meudon ; et pour lesdits cas et comme sacrilège, fut condempné à estre pendu et estranglé au gibet de Paris nommé Montfaulcon, dont il appela en la court de Parlement, où il fut mené pour discuter de son appel ; par laquelle court et par son arrest fut ledit franc archier déclaré avoir mal appelé et bien jugé par le prevost de Paris, par devers lequel fut renvoyé pour exécuter sa sentence ; et ce même jour fut remonstré au roy par les médecins et chirurgiens de ladicte ville, que plusieurs et diverses personnes étaient fort travaillez et molestez de la pierre, colicque passion, et maladie du costé, dont pareillement avait esté fort molesté ledit franc archier ; et aussi des dictes maladies estait lors fort malade Monsieur du Boccaige, et qu'il serait fort requis de veoir les lieux où les dictes maladies sont concrées dedents les corps humains, laquelle chose ne pouvait mieulx être sceuè que inciser le corps d'ung homme vivant, ce qui pouvait bien estre fait en la personne d'icelui franc archier, que aussi-bien estait prest de souffrir mort ; laquelle ouverture et incision fut faite au corps du dit franc archier, et dedents icelui pris et regardé les lieux des dictes maladies : et après qu'ils eurent été vus, fut recousu, et ses entrailles remises dedents : et fut par l'ordonnance du roi fait très-bien penser, et tellement que dedents quinze jours après, il fut bien guéri, et eut remission de ses cas sans despens, et si lui fut donné avecques ce argent ". Dira-t-on qu'alors on était moins superstitieux et plus humain qu'aujourd'hui ? Ce fut pour la première fais, depuis Celse, qu'on tenta l'opération de la taille, qui a sauvé dans la suite la vie à tant d'hommes.

Mais pour en revenir aux avantages de l'Anatomie pour l'exercice de la Médecine, il parait que dans cette question chacun a pris le parti qui convenait à ses lumières anatomiques : ceux qui n'étaient ni grands anatomistes, ni par conséquent grands physiologistes, ont imaginé qu'on pouvait très-bien se passer de ces deux titres, sans se départir de celui d'habîle médecin. Stahl chimiste, parait avoir été de ce nombre : les autres au contraire ont prétendu que ceux qui n'avaient pas suivi l'Anatomie dans ses labyrinthes, n'étaient pas dignes d'entrer dans le sanctuaire de la Médecine ; et c'était le sentiment d'Hoffman auteur de la médecine systématique raisonnée ; c'était aussi, à ce qu'il semble, celui de Freind : mais il ne voulait ni systèmes ni hypothèses, dans les autres s'entend ; car pour lui, il ne renonçait point au droit d'en faire. Cet exemple prouve beaucoup en faveur des empiriques, qui prétendaient, comme nous l'avons fait voir ci-dessus, que les connaissances anatomiques entraîneraient nécessairement dans des hypothèses : mais il n'ôte rien à la certitude des propositions qui suivent.

Première proposition. Le corps humain est une machine sujette aux lois de la Mécanique, de la Statique, de l'Hydraulique et de l'Optique ; donc celui qui connaitra le mieux la machine humaine, et qui ajoutera à cette connaissance celle des lois de la Mécanique, sera plus en état de s'assurer par la pratique et les expériences, de la manière dont ces lois s'y exécutent, et des moyens de les y rétablir quand elles s'y dérangent ; donc l'Anatomie est absolument nécessaire au médecin.

Seconde proposition. Le corps humain est une machine sujette à des dérangements qu'on ne peut quelquefois arrêter qu'en divisant le tissu, et qu'en retranchant des parties. Il n'y a presqu'aucun endroit où cette division ne devienne nécessaire : on ampute les pieds, les mains, les bras, les jambes, les cuisses, etc. et dans presque toutes les opérations, il y a des parties qu'il faut ménager, et qu'on ne peut offenser, sans exposer le malade à périr. Donc l'Anatomie est indispensable au chirurgien.

Traisième proposition. Le corps est une partie de nous-mêmes très-importante ; si cette partie languit, l'autre s'en ressent. Le corps humain est une des plus belles machines qui soient sorties des mains du Créateur. La connaissance de soi-même suppose la connaissance de son corps ; et la connaissance du corps suppose celle d'un enchainement si prodigieux de causes et d'effets, qu'aucun ne mène plus directement à la notion d'une intelligence toute sage et toute-puissante : elle est, pour ainsi dire, le fondement de la Théologie naturelle. Galien, dans son livre de la formation du foetus, fait un crime aux philosophes de son temps de s'amuser à des conjectures hasardées sur la nature et la formation du monde, tandis qu'ils ignoraient les premiers éléments de la structure des corps animés. Donc la connaissance anatomique est requise dans un philosophe.

Quatrième proposition. Les magistrats sont exposés tous les jours à faire ouvrir des cadavres, pour y découvrir les causes d'une mort violente ou suspecte ; c'est sur cette ouverture et les apparences qu'elle offrira, qu'ils appuyeront leur jugement, et qu'ils prononceront que la personne morte a été empoisonnée, ou qu'elle est morte naturellement ; qu'un enfant était mort avant que de naître, ou qu'il a été étouffé après sa naissance, etc. Combien de contestations portées à leurs tribunaux, où l'impuissance, la stérilité, le temps de l'accouchement, l'avortement, l'accouchement simulé ou dissimulé, etc. se trouvent compliqués ! Ils sont obligés de s'en tenir aveuglément aux rapports des Médecins et des Chirurgiens. Ces rapports sont motivés à-la-vérité ; mais qu'importe, si les motifs sont inintelligibles pour le Magistrat ? L'Anatomie ne serait donc pas tout à fait inutîle à un Magistrat.

Cinquième proposition. Les Peintres, les Sculpteurs, devront à l'étude plus ou moins grande qu'ils auront faite de l'Anatomie, le plus ou le moins de correction de leurs desseins. Les Raphaels, les Michel-Anges, les Rubens, etc. avaient étudié particulièrement l'Anatomie. L'étude de la partie de l'Anatomie qui est relative à ces arts, est donc nécessaire pour y exceller.

Sixième proposition. Chacun a intérêt à connaître son corps ; il n'y a personne que la structure, la figure, la connexion, la communication des parties dont il est composé, ne puisse confirmer dans la croyance d'un être tout-puissant. A ce motif si important, il se joint un intérêt qui n'est pas à négliger, celui d'être éclairé sur les moyens de se bien porter, de prolonger sa vie, d'expliquer plus nettement le lieu, les symptômes de sa maladie, quand on se porte mal ; de discerner les charlatants ; de juger, du moins en général, des remèdes ordonnés, etc. Aulu-Gelle ne peut souffrir que des hommes libres, et dont l'éducation doit être conforme à leur état, ignorent rien de ce qui a rapport à l'économie du corps humain. La connaissance de l'Anatomie importe donc à tout homme.

Histoire abrégée des progrès de l'Anatomie. Est-il étonnant après cela qu'on fasse remonter l'origine de l'Anatomie aux premiers ages du monde ? Eusebe dit qu'on lisait dans Manethon, qu'Athotis, dont la chronologie égyptienne fixait le règne plusieurs siècles avant notre ere, avait écrit des traités d'Anatomie. Parcourez les livres saints, arrêtez-vous à la description allégorique que l'Ecclésiastesiaste fait de la vieillesse : memento Creatoris tui, dùm juvenis es, etc. et vous apercevrez dès ces temps des vestiges de systèmes physiologiques. Homère dit de la blessure qu'Enée reçut de Diomède, que les deux nerfs qui retiennent le femur, s'étant rompus, l'os se brisa au-dedans de la cavité où est reçu le condyle supérieur ; ce poète est dans d'autres occasions semblables si exact et si circonstancié, que quelques auteurs ont prétendu qu'on tirerait de ses ouvrages un corps d'Anatomie assez étendu. Dès les premiers ages du monde, l'inspection des entrailles des victimes, la coutume d'embaumer, les traitements des plaies, et les boucheries mêmes, aidèrent à connaître la fabrique du corps animal. On est convaincu par les ouvrages d'Hippocrate, que l'Ostéologie lui était parfaitement connue ; et Pausanias nous dit qu'il fit fondre un squelete d'airain, qu'il consacra à Apollon de Delphes. On serait tenté de croire qu'il avait eu des notions de la circulation du sang et de la secrétion des humeurs. Voici là-dessus un des passages les plus frappans. On lit dans Hippocrate : " que les veines sont répandues par tout le corps ; qu'elles y portent le flux, l'esprit et le mouvement, et qu'elles sont toutes des branches d'une seule ". Remarquez que les anciens donnaient à tous les vaisseaux sanguins indistinctement, le nom de veines.

Démocrite cultiva l'Anatomie ; et lorsqu'Hippocrate fut appelé par les Abderitains, pour le guérir de sa folie prétendue, il trouva le philosophe occupé dans ses jardins à disséquer des animaux. Il avait écrit sur la nature de l'homme et des chairs ; mais nous n'avons pas son ouvrage.

Pythagore eut aussi des notions anatomiques ; Empedocle, disciple de Pythagore, avait formé un système sur la génération, la respiration, l'ouie, la chair, et les semences des plantes. Il attribuait la génération des animaux à des parties de ces animaux mêmes, les unes contenues dans la semence du mâle, les autres dans la semence de la femelle. La réunion de ces parties formait l'animal, et leur pente à se réunir occasionnait l'appétit vénérien. Il comparait l'oreille à un corps sonore que l'air vient frapper ; la chair était, selon lui, un composé de quatre éléments ; les ongles étaient une expansion des nerfs racornis par l'air et par le toucher ; les os étaient de la terre et de l'eau condensées ; les larmes et les sueurs, du sang atténué et fondu ; les graines des plantes, des œufs qui tombent quand ils sont mûrs, et que la terre fait éclore ; et il attribuait la suspension des liqueurs dans les syphons, à la pesanteur de l'air.

Alcmeon, autre disciple de Pythagore, passe pour avoir anatomisé le premier des animaux. Ce qui nous reste de son Anatomie ne valait guère la peine d'être conservé ; il prétendait que les chèvres respirent par les oreilles : ce que je pourrais ajouter de sa Physiologie n'en donnerait pas une grande opinion.

Ce qui nous reste d'Aristote ne nous permet pas de douter de ses progrès en Anatomie. Un fait qui honore autant Alexandre qu'aucune de ses victoires, c'est d'avoir donné à Aristote huit cens talents, près de onze millions de notre monnaie, et d'avoir confié à ses ordres plusieurs milliers d'hommes, pour perfectionner la science de la nature et des propriétés des animaux. Ces puissants secours n'étaient pas restés inutiles entre les mains du philosophe, s'il est vrai, comme je l'ai entendu dire à un habîle Anatomiste, que celui qui en dix ans de travail parviendrait à savoir ce qu'Aristote a renfermé dans ses deux petits volumes des animaux, aurait bien employé son temps.

Aristote disséqua des quadrupedes, des poissons, des oiseaux et des insectes. Selon ce philosophe, le cœur est le principe et la source des veines et du sang. Il sort du cœur deux veines ; l'une du côté droit, qui est la plus grosse ; l'autre du côté gauche : ces veines portent le sang dans toutes les parties du corps. Le cœur a trois ventricules dans le foetus ; ces ventricules communiquent avec le poumon, par deux grandes veines qui se distribuent dans toute sa substance. Le cœur est aussi l'organe des nerfs. Aristote confond, ainsi qu'Hippocrate, les nerfs, les ligaments et les tendons. Le cerveau n'est qu'une masse d'eau et de terre, mais il n'en est pas de même de la moelle épinière ; il donne au foie, à la rate et aux reins la fonction de soutenir et de suspendre les vaisseaux. Les testicules ne sont que pour le mieux. Deux canaux viennent s'y rendre de l'aorte, et deux autres des reins : les derniers contiennent du sang ; les premiers n'en contiennent point. Il sort de la tête de chaque testicule ou de l'une de leurs extrémités, un autre canal plus gros qui se recourbe et Ve en diminuant vers les deux autres canaux ; ce canal recourbé est enveloppé d'une membrane et se termine à l'origine de la verge : il ne contient point de sang, mais une liqueur blanche. Il y a à l'endroit de la verge où il se termine, une ouverture par laquelle il aboutit dans la verge. Aristote se sert de cette exposition anatomique pour expliquer comment les eunuques ne peuvent engendrer. La conception se fait, selon lui, du mélange de la semence de l'homme avec le sang menstruel. Il admet de la semence dans la femme ; mais il la regarde comme un excrément. Il prend les testicules pour des poids semblables à ceux que les Tisserants attachent à leurs chaînes pour les tendre ; autant en font les testicules sur les canaux dont nous avons parlé.

Pour la nutrition, il dit que les aliments se préparent d'abord dans la bouche ; qu'ils sont portés par l'oesophage dans le ventre supérieur, et que les veines du mésentère absorbent ce qu'il faut au corps, comme les fibres de la racine des plantes sucent l'humeur terrestre qui nourrit l'arbre. On n'a pas dit mieux depuis. Il emploie l'épiploon et le foie à aider la coction des viandes par leur chaleur.

Voilà une esquisse de l'Anatomie et de la Physiologie d'Aristote. J'ajouterai qu'il a fait mention des intestins jejunum, colon, caecum, et rectum ; qu'il connaissait mieux ces parties qu'Hippocrate ne les avait connues ; et que le reste de sa Physiologie prouve au moins l'attention qu'il a apportée pour parvenir à la connaissance de l'économie animale.

Dioclès de Cariste, qui vécut peu après Aristote sous le règne d'Antigonus, passe pour avoir écrit le premier de l'art de disséquer : mais c'est une erreur. On avait longtemps avant lui des planches ou représentations anatomiques. Aristote renvoye à ces planches ou représentations, dans toutes les occasions où les descriptions anatomiques devraient être expliquées ; et haec anatomica descriptio, dit-il, ex iconibus petenda est.

Cet art longtemps renfermé dans quelques familles, et connu d'un petit nombre de savants, fut soigneusement étudié par Hérophîle et par Erasistrate. On croit qu'Hérophîle naquit à Carthage, et qu'il vécut sous Ptolemée Soter ; Galien dit de lui, que ce fut un homme consommé dans la Médecine et dans l'Anatomie ; qu'il avait étudié dans Alexandrie. La Nevrologie était alors un pays inconnu ; Hérophîle y fit les premières découvertes. Un certain Eudeme, médecin, partage avec lui l'honneur d'avoir découvert et démontré les nerfs proprement dits. Hérophîle en distinguait de trois sortes : les uns servaient aux sensations, et étaient ministres de la volonté ; ils tiraient leur origine en partie du cerveau, dont ils étaient comme des germes, et en partie de la moelle allongée. Les autres venaient des os, et allaient se terminer à des os. Les troisiemes partaient des muscles et se rendaient à des muscles, d'où l'on voit que le terme nerf était encore commun aux nerfs, aux ligaments et aux tendons. Il logeait l'âme dans les ventricules du cœur ; il disait que les nerfs optiques avaient une cavité sensible, ce qui leur était particulier ; et il les appelait par cette raison, pores optiques. Il avait remarqué que certaines veines du mésentère étaient destinées à nourrir les intestins, et n'allaient point à la veine-porte, mais à de certains corps glanduleux. Il nomma le premier intestin dodecadactylon, qui a onze pouces de long. Et parce que le vaisseau qui passe du ventricule droit du cœur dans le poumon, qu'il prenait pour une veine, avait la tunique épaisse comme une artère, il le nomma veine artérielle ; par la même raison, il donna le nom d'artère veineuse à celui qui Ve du poumon dans le ventricule gauche : il appela cloison les séparations des ventricules du cœur. Il fit les noms de retine et d'arachnoïde que portent les tuniques de l'oeil auxquelles il les donna ; celui de pressoir qui est resté à l'endroit du cerveau où s'unissent les sinus de la dure-mère ; celui de glandulae parastulae à celles qui sont situées à la racine de la verge : il les distingua par l'épithète de glanduleuses, de celles qu'il appela variqueuses et qu'il plaçait à l'extrémité des vaisseaux qui apportent la semence des testicules.

Sur ce qui précède on ne peut douter qu'Hérophîle n'ait été le premier Anatomiste de son temps. Si l'on considère de plus qu'une science ou un art ne commence à être science ou art, que quand les connaissances acquises donnent lieu de lui faire une langue ; on sera tenté de croire que ce ne fut guère que sous Hérophîle que l'Anatomie devint un art.

Erasistrate passe pour contemporain d'Hérophîle ; il se fit aussi un nom célèbre par ses connaissances anatomiques. On croit qu'Hérophîle et Erasistrate osèrent les premiers ouvrir des corps humains, autorisés par les Antiochus et Ptolemées, princes savants, et par conséquent protecteurs de ceux qui l'étaient. La principale découverte d'Erasistrate est celle de certains vaisseaux blancs, qu'il aperçut dans le mésentère des chevreaux qui tetent ; il reconnut dans sa vieillesse que tous les nerfs partent du cerveau. Il décrivit fort exactement les membranes qui sont aux orifices du cœur, que nous nommons ranules, et que ses disciples appelèrent tricuspidales. Ce n'est pas ici le lieu de faire mention de sa Physiologie ; il savait que l'urine se sépare dans les reins, et il redressa Platon sur l'usage de la trachée-artère, par laquelle ce philosophe et d'autres croyaient que la boisson allait rafraichir les poumons.

Après Hérophîle et Erasistrate, ces deux fondateurs de l'art Anatomique, parurent Lycus, Quintus, Marinus, dont il ne nous est parvenu que la réputation de grands anatomistes dont ils ont joui. On voit à plusieurs traits épars dans les ouvrages de Celse, qu'il s'était occupé de l'Anatomie. On en peut dire autant de Pline le Naturaliste, aussi-bien que de son neveu.

Aretée fit trop de cas de cet art pour l'avoir ignoré. Selon Aretée, le cœur est le siège de l'âme : les poumons ne peuvent jamais être par eux-mêmes susceptibles de douleur. La pulsation de l'artère est la cause du mouvement progressif du sang. Aretée fait partir les veines du foie : il y fait engendrer la bile. L'estomac est la source de la peine et du plaisir ; le colon contribue à la coction des aliments. Il y a aux intestins et à l'estomac deux tuniques couchées obliquement l'une sur l'autre : les reins sont des corps glanduleux. Le reste de sa Physiologie est fondé sur les connaissances anatomiques qu'on avait avant lui. C'était un système composé de ceux d'Hippocrate, d'Hérophîle et d'Erasistrate : on a dit de lui qu'il n'avait embrassé aveuglément aucun parti ; qu'il n'était admirateur enthousiaste de personne, et qu'il était pour la vérité contre toute autorité.

Rufus l'Ephésien, qui vécut sous les Empereurs Nerva et Trajan, est le premier anatomiste célèbre qui se présente après Aretée ; on infère de quelques endroits des livres qui nous restent de lui, que les nerfs qu'on a depuis appelés récurrents, étaient récemment découverts, et qu'il avait aperçu dans la matrice quelques vaisseaux, dont ses prédécesseurs n'avaient pas fait mention.

Galien succéda à Rufus. On ne voit pas que l'Anatomie ait fait de grands progrès depuis Hippocrate jusqu'à Hérophîle et Erasistrate, ni depuis ces deux derniers jusqu'à Galien. On s'occupa dans tous les temps qui précédèrent ces deux anatomistes, depuis Hippocrate, et dans ceux qui les suivirent jusqu'à Galien, au défaut de cadavres qu'on put disséquer pour augmenter le fonds des connaissances anatomiques, à combiner ces connaissances, et à former des conjectures physiologiques. Plus on suit attentivement l'histoire des Sciences et des Arts, plus on est disposé à croire que les hommes font très-rarement des expériences et des systèmes en même temps. Lorsque les esprits sont tournés vers les connaissances expérimentales, on cesse de raisonner ; et alternativement, quand on commence à raisonner, les expériences restent suspendues.

Mais on aperçoit évidemment ici l'obstacle qui arrêta les dissections anatomiques. Dans les temps qui suivirent ceux d'Hérophîle et d'Erasistrate, on brulait plus attentivement que jamais les cadavres chez les Romains ; la religion et les lois civiles faisaient respecter les corps morts sous les peines les plus sévères ; les Anatomistes en furent réduits à des hasards inopinés ; il leur fallut trouver ou des tombeaux ouverts ou des malfaiteurs exposés. Les enfants abandonnés en naissant furent leur plus grande ressource, et ce fut dans les ouvrages des Anatomistes, sur les grands chemins, sur les enfants exposés, sur les animaux, et surtout sur les singes, que Galien s'instruisit en Anatomie. Il nous a laissé deux ouvrages qui l'ont immortalisé ; l'un est intitulé administrations anatomiques, et l'autre de l'usage des parties du corps humain. Il dit qu'en les écrivant, il compose un hymne à l'honneur de celui qui nous a faits ; et j'estime, ajoute-t-il, que la solide piété ne consiste pas tant à sacrifier à Dieu une centaine de taureaux, qu'à annoncer aux hommes sa sagesse et sa toute-puissance. On voit, en parcourant ces ouvrages, que Galien possédait toutes les découvertes anatomiques des siècles qui l'avaient précédé, et que s'il n'y en ajouta pas un grand nombre d'autres sur l'anatomie du corps humain, ce fut manque d'occasions et non d'activité. Trompé par la ressemblance extérieure de l'homme avec le singe, il a souvent attribué à celui-ci ce qui ne convenait qu'à celui-là ; c'est du reste le seul reproche qu'on lui fasse.

Soranus, contemporain de Galien, anatomisa la matrice : Théophîle Protospatarius écrivit de la structure du corps humain ; dans une analyse des traités anatomiques de Galien, il dit que la première paire de nerfs qui partent des premiers ventricules du cerveau, s'étend aux narines ; qu'il y a deux muscles employés pour fermer les paupières, et un seul pour les ouvrir ; que la substance de la langue est musculeuse ; qu'il y a un ligament fort qui embrasse les vertèbres, et que cela est commun à toutes les autres articulations. Oribase, singe de Galien, ne nous a rien laissé qu'on ne trouve dans les ouvrages de son modèle, si l'on en excepte la description des glandes salivaires. Théophîle écrivit de l'Anatomie sous l'empereur Heraclius.

Nemesius, évêque d'Emissa en Phénicie, disait sur la fin du quatrième siècle, que la bîle n'existait pas dans le corps pour elle même, mais pour la digestion, l'éjection des excréments, et d'autres usages ; idée dont Sylvius de le Boè se vantait longtemps après.

Suivirent les temps d'ignorance et de barbarie, pendant lesquels l'Anatomie éprouva le sort des autres sciences et des autres arts. Il s'écoula des siècles sans qu'il parut aucun anatomiste ; et l'on est presqu'obligé de sauter depuis Nemesius d'Emissa, jusqu'à Mundinus de Milan, sans être arrêté dans cet intervalle de plus de neuf cens ans, par une seule découverte de quelqu'importance.

Mundinus tenta de perfectionner l'Anatomie : il disséqua beaucoup ; il écrivit : mais au jugement de Douglas et de Freind, il écrivit peu de choses nouvelles ; il avança que les testicules des femmes sont pleins de cavités et de caroncules glanduleuses, et qu'il s'y engendre une humidité assez semblable à de la salive ; d'où nait le plaisir de la femme, qui la répand dans l'acte vénérien ; que la matrice est distribuée en sept cellules ; que son orifice ressemble à un bec de tanche ; et qu'il y a à l'orifice du vagin une membrane qu'il appelle velamentum : aurait-il voulu désigner l'hymen ? Une réflexion qui nous est suggérée par ce mélange de choses fausses et vraies, c'est qu'il semble que les yeux avec lesquels les auteurs ont Ve certaines choses, ne sont pas les mêmes yeux que ceux avec lesquels ils en ont observé d'autres.

Mais je n'aurais jamais fini si j'insistais sur tous les anatomistes des siècles où je vais entrer. Cet art, qu'on avait si longtemps négligé, fut tout-à-coup repris avec enthousiasme. Les différentes parties des cadavres humains suffirent à peine à la multitude des observateurs : de-là vint que les mêmes découvertes se firent souvent en même temps dans des lieux fort éloignés, et par plusieurs anatomistes à la fois ; et qu'on est très-incertain à qui il faut les attribuer. J'avertis donc ici que je ne prétens dépouiller personne de ce qui lui appartient, et qu'on me trouvera tout disposé à restituer à un auteur ce que je lui aurai ôté, au premier titre de propriété qui me sera produit en sa faveur. Après cette protestation, qui m'a paru nécessaire, je vais poursuivre avec rapidité l'histoire de l'Anatomie, n'insistant sur les découvertes que lorsqu'elles le mériteront par leur importance, et me conformant à l'ordre chronologique de la première édition de leurs principaux ouvrages.

Jean de Concorriggio, Milanais, anatomisa en 1420, et ses œuvres furent publiées à Venise en 1515 : Vésale en 1514 ; André Vésale, natif de Bruxelles, dont le mérite anatomique excita la jalousie des premiers hommes de son temps, et qui donna à ses ouvrages tant de solidité, qu'ils ont résisté à toutes leurs attaques.

On pourrait distribuer l'histoire générale de l'Anatomie en cinq parties : la première comprendrait depuis la création jusqu'à Hippocrate ; la seconde, depuis Hippocrate jusqu'à Hérophîle et Erasistrate ; la troisième, depuis Hérophîle et Erasistrate jusqu'à Galien ; la quatrième, depuis Galien jusqu'à Vésale ; et la cinquième, depuis Vésale jusqu'à nous.

Vésale découvrit le ligament suspenseur du penis, et rectifia un grand nombre de notions auxquelles on était attaché de son temps, et qu'il eut le courage d'attaquer, malgré l'autorité de Galien dont elles étaient appuyées.

Achillinus de Bologne parut en 1521 : on lui attribue la découverte du marteau et de l'enclume, deux petits os de l'oreille interne. Dans la même année, Berenger de Carpi, qui guérit le premier le mal vénérien par les frictions mercurielles, et découvrit l'appendice du coecum, les caroncules des reins, ce qu'il appelait corps glanduleux, et la ligne blanche, qu'il nomme ligne centrale. En 1524, Jason Desprez : Alexander Benedictus de Vérone, en 1527 : en 1530, Nicolas Massa, qui nous a laissé une description très-exacte de la cloison du scrotum ; et dans la même année, Michel Servet, Espagnol, homme d'un génie peu commun, qui entrevit la circulation du sang, ainsi qu'il parait par des passages tirés d'ouvrages qui ont été funestes à l'auteur, et dont les titres ne promettent rien de semblable : l'un est de Trinitatis erroribus ; et l'autre, Christianismi restitutio. Volcher Coyter, en 1534 ; il naquit à Groningue, et fit les premières observations sur l'incubation des œufs, travail que Parisanus continua longtemps après : en 1536, Guinterus d'Andernach, qui nomma pancreas le corps glanduleux de ce nom, et découvrit la complication de la veine et de l'artère spermatique : en 1537, Louis Bonnaccioli, qui décrivrit les nymphes et le clitoris, comme des parties distinctes : Vassée de Catalogne, en 1540 : Jean Fernel, d'Amiens, en 1542 : Charles Etienne, de la faculté de Paris, et Thomas Vicary, de Londres, en 1545 : en 1548, Arantius, et Thomas Gemini, qui pensa voler à Vésale ses planches anatomiques, dont il n'était que le graveur : en 1551, Jacques Sylvius, qui aperçut le premier les valvules placées à l'orifice de la veine azygos, de la jugulaire, de la brachiale, de la crurale ; et au tronc de la veine cave qui part du foie, le muscle de la cuisse appelé le carré, l'origine du muscle droit, etc. en 1552, André Lacuna : en 1556, Jean Valverda, qui mérite une place parmi les Anatomistes, moins par ses découvertes que par son application à l'Anatomie ; il eut l'honneur de faire passer cet art d'Italie en Espagne ; honneur stérile, car il n'y fructifia pas. Réal Colomb, de Crémone, en 1559 ; en 1661, Ambraise Paré, qui n'eut pas été si grand chirurgien s'il n'eut été grand anatomiste ; et Gabriel Fallope, qui a donné son nom à une des dépendances de la matrice, qu'on prétend avoir été connue d'Herophîle et de Rufus d'Ephese.

En 1563, Barthelemi Eustachi, dont les planches anatomiques sont si célèbres, qui décrivit le premier avec exactitude le canal torachique, aperçut la valvule placée à l'orifice de la veine coronaire dans le cœur, et découvrit le troisième os de l'oreille interne, et les glandes appelées renes succincturiati, reins succeinturiaux.

En 1565, Botal, dont le passage du sang dans le foetus de l'oreillette droite dans l'oreillette gauche, porte le nom : en 1573, Jules Jassolin, auteur d'une excellente ostéologie, extrêmement rare. Dans la même année, Constantius Varole, de Bologne, qui fit la découverte de la valvule du colon, divisa le cerveau en trois parties, aperçut des glandes dans le plexus choroïde, et appela de son nom le plexus transversal du cerveau le pont de Varole : en 1574, Jean-Baptiste Carcanus, Milanais, qui donna le nom de trou oval au passage que Botal avait découvert : en 1578, Jean Banister : Felix Platerus, de Bâle, en 1583. Dans la même année, Salomon Albert, qui disputa à Varole la découverte du colon : en 1586, Archange Piccolhomini, Ferrarais, qui divisa la substance du cerveau en médullaire et en cendrée, et fit d'autres découvertes : en 1588, Caspar Bauhin, de la même ville, qui ne fut pas moins grand anatomiste qu'habîle botaniste : en 1593, André du Laurent, et André Caesalpin qui pressentit la circulation du sang, mais d'une manière si obscure qu'on ne songea à lui faire honneur de cette découverte que quand on en connut toute la certitude et toute l'importance, et qu'il ne fut plus question que de l'ôter à celui qui l'avait faite : en 1597, Jean Postius, né à Germersheim : en 1600, Fabricius ab Aquapendente, ainsi appelé d'une petite ville du Milanez où il naquit ; il fut disciple de Fallope, à qui il succéda en 1565 dans une chaire d'Anatomie : il remarqua les valvules des veines, parla le premier de l'enveloppe charnue de la vessie, et tenta de réduire en système les phénomènes de la génération.

En 1603, Philippe Ingrassias, Sicilien, qui décrivit exactement l'os ethmoïde, et découvrit l'étrier de l'oreille ; en 1604, Horstius et Cabrole ; en 1605, Graseccius ; en 1607, Riolan, l'habîle et jaloux Riolan, qui contesta plus de découvertes encore qu'il n'en fit : il remarqua les appendices graisseuses du colon, nomma les canaux hépatiques et cystiques du foie, et s'aperçut du pli du canal cholédoque.

Parurent en 1611, Vidus Vidius, et Gaspard Bartholin, qui s'arrogea la découverte des vaisseaux lymphatiques ; en 1615, Gaspard Hoffman et Paaw ; en 1617, Gregoire Horstius ; Fabricius Bartholet, en 1619 ; dans la même année, Pierre Lauremberg, Glandorp, grand chirurgien, Jean Remmelin, et Hoffman, qui a travaillé jusqu'en 1667 ; en 1622, Asellius de Crémone, qui découvrit les veines lactées ; Richard Banister, dans la même année ; en 1623, Aemilius Parisanus, qui a fait le second des expériences sur l'incubation des œufs ; en 1624, Melchior Sebizius ; Adrien Spigelius, en 1626 ; Louis Septale, en 1628 ; dans la même année, Alexander Massarias, qui a travaillé jusqu'en 1634 ; et l'immortel Harvey, qui fit la découverte de la circulation du sang : découverte qui bannit de la Physiologie la chaleur innée, l'esprit vital, l'humide radical, &c.

En 1640, Besler, qui a écrit sur les parties de la génération de la femme ; en 1641, Thomas Bartholin, Vesling ; et Wirsung, qui nous a appris que le pancréas avait un conduit ; en 1642, Jean Bont ; Sheneider, qui a traité de la fabrique du nez, de la membrane pituitaire, etc. en 1643 : Rubbeck, en 1650, qui partage avec Bartholin l'honneur de la découverte des vaisseaux lymphatiques : en 1651, Highmore et Antoine Deusing ; en 1652, Molinettus ; Dominique de Marchettis ; Warthon, qui découvrit les glandes salivaires inférieures ; et Pecquet, qui découvrit le canal torachique, et annonça le réservoir qui porte son nom : réservoir beaucoup plus remarquable dans les animaux que dans l'homme, où il n'a pas une forme et une capacité bien décidées.

En 1653, Lyser, qui a éclairci la méthode de disséquer ; en 1654, Jean-Christophe Volckhammer, Glisson et Hemsterhuis ; Rolfenck, en 1656 ; Henri Sigismond Schilling, en 1658 ; en 1659, Vigier et Charleton ; Van-Horne, en 1660 ; en 1661, Stenon, qui découvrit les conduits salivaires supérieurs ; en 1664, Willis qui perfectionna l'anatomie des nerfs et celle du cerveau ; en 1665, Jean Theophîle Bonnet, qui recueillit ce que la plupart des anatomistes avait composé, et rendit un service aux Artistes, en mettant à leur portée des traités qui étaient devenus fort rares ; en 1666, Meibom ; Needham, qui a écrit sur la formation du foetus, en 1667 ; en 1668, Graaf, qui inventa la seringue à injecter, et qui fut l'auteur du système des œufs dans les femelles vivipares, système engendré par l'analogie, et violemment attaqué par l'expérience.

En 1669, Jean Mayow, Hoboken, qui a bien écrit des enveloppes du foetus ; et Lower, dont on a un excellent traité sur le cœur ; Kerckringius, en 1670 ; en 1672, Drelincourt, Diemerbroeck, et Swammerdam, qui s'est attaché aux parties de la génération ; en 1674, Gerard Blasius, qu'on peut consulter sur l'Anatomie comparée ; en 1675, Briggs, qui décrivit l'oeil et apprit à le disséquer ; en 1680, Borelli, qui tenta d'assujettir en calcul les mouvements des animaux ; effort qui, s'il n'a pas été fort utîle au progrès de la Médecine et de l'Anatomie, a du moins fait beaucoup d'honneur à son auteur, et en général à l'esprit humain. Dans la même année, Verle, et Rivin qui a des prétentions sur la découverte de quelques conduits salivaires.

En 1681, Grew et Dupré ; Stockhammer, en 1682 ; en 1683, Bellini, et Duverney qui exposa la structure de l'oreille dans un traité dont on fait encore aujourd'hui très-grand cas ; Brown, et Shelhammer qui a étudié l'oreille, en 1684 ; en 1685, Brunner, qui a examiné les glandes ; Bidloo et Wieussens, qui a travaillé utilement sur les nerfs ; en 1686, Leal Lealis Jean Bohn, Ent, et Malpighi, non moins grand physicien qu'habîle anatomiste, observateur en tout genre, et le premier presque qui eut assez bien vu, pour compter sur ses observations ; Muralto, en 1688 ; Haverds ; dont on a un ouvrage sur la moelle des os, en 1691 ; en 1692, Nuck, qui ayant observé avec plus d'attention que ses prédécesseurs, la structure et la destination des vaisseaux lymphatiques, les compara à des syphons, qui pompent d'un coté le fluide, et le déposent de l'autre dans la masse du sang ; en 1693, Verheyen, qui fit dans sa jeunesse tant d'observations sur la semence.

En 1694, Gibbon et Cowper, qui découvrit les glandes de l'urethre, qui portent son nom ; Dionis et Ridley, qui a bien connu le cerveau, en 1695 ; en 1696, Leuwenhoeck dont on a une infinité d'observations microscopiques ; Posthius, en 1697 ; en 1701, Paschioni, Berger et Fantonus ; Valsalva, en 1704 ; Francus de Franckenau, en 1705 ; en 1706, Morgagni, dont on a des choses nouvelles sur la langue, le pharynx, l'épiglotte, les glandes sebacées, l'utérus, le vagin, les mammelles, etc. en 1707, Drake, Keill et Douglas, qui a fait voir que quoique le conduit de la glande parotide fût coupé, on pouvait, quand l'extrémité coupée était encore assez proche, la ramener dans la bouche et guérir la plaie.

En 1709, Lister, Hovius, qui a écrit sur les humeurs des yeux, en 1710 ; Goelicke, en 1713 ; Lancisi, qui s'est particulièrement illustré par la publication des tables d'Eustachi, en 1714 ; en 1719, Heister, chirurgien et médecin si célèbre ; en 1721, Ruisch, qui poussa l'art des injections si loin, art dont la perfection a confirmé tant de découvertes anciennes, et occasionné celle de tant de vérités inconnues ; en 1724, Santorini ; en 1726, Bernard Siegfried Albinus, qui a une connaissance si étendue de tout le corps anatomique, et qui s'est fait une si grande réputation par ses tables et par l'édition qu'il a donnée de celles d'Eustachi ; en 1727, Haller, savant en Anatomie et en Physiologie ; le célèbre Monro, en 1730 ; Nichols, en 1733 ; Cassebohm, qui a bien connu l'oreille, en 1734 ; enfin Boerhaave, l'Esculape de notre siècle, celui de tous les Médecins, qui a le mieux appliqué l'Anatomie et la Physiologie à la théorie et à la pratique ; et tant d'autres parmi les anciens et les modernes, tels que Casserius, Bourdon, Palfin, Lieutaud, Cant, etc. à qui leurs ouvrages feront plus d'honneur que mes éloges, et qui par cette raison ne devraient point être offensés de mon oubli.

Mais je serais impardonnable, et l'on pourrait m'accuser de manquer à ce que je dois à nos Académies, si je ne faisais mention de notre Winslow, qui vit encore, et dont le traité passe pour le meilleur qu'on ait sur les parties solides ; notre Morand, si connu par ses lumières et ses opérations ; notre Bertin, qui a si bien expliqué les reins ; notre Senac, à qui le traité sur le cœur, qu'il nous a donné récemment, assurera dans les siècles à venir la réputation de grand Physicien et de grand Anatomiste ; notre Ferrein, un des hommes qui entend le mieux l'oeconomie animale, et dont les découvertes sur la formation de la voix et des sons n'en sont devenues que plus certaines pour avoir été contestées ; et les auteurs de l'Histoire naturelle, dont le second volume est plein de vues et de découvertes sur l'Anatomie et la Physiologie.

Voilà les hommes utiles auxquels nous sommes redevables des progrès étonnans de l'Anatomie. Si nous n'ignorons plus quelles sont les voies étroites qu'ont à suivre les liqueurs qui se séparent de nos aliments ; si nous sommes en état d'établir des règles sur la diete ; si nous pouvons rendre raison du retour difficîle de la lymphe ; si nous savons comment par des obstructions causées dans les vaisseaux qui les portent, ces vaisseaux sont distendus ou relâchés, et comment il s'ensuit une hydropisie plus ou moins considérable, suivant que ces vaisseaux sont plus ou moins gros ; si nous nous sommes assurés des propriétés de l'humeur pancréatique, et si nous avons Ve disparaitre le triumvirat et toutes les visions de Vanhelmont, de Sylvius de le Boè sur la fermentation nécessaire à la digestion ; si nous avons Ve cesser les suites fâcheuses des blessures du conduit de la parotide ; si nos humeurs sont débarrassées de ces millions d'animalcules dont elles fourmillaient ; si le réservoir de la semence de la femme nous est enfin connu ; si l'homogénéité de cette semence, de celle de l'homme, et d'une infinité d'extraits de substances animales et végétales, est constatée ; si tant d'imaginations bizarres sur la génération viennent enfin de disparaitre, etc. c'est aux découvertes des Anatomistes dont nous venons de parler, que nous en avons l'obligation.

Ces découvertes sont donc de la dernière importance. La moindre en apparence peut avoir des suites surprenantes. C'est ce pressentiment qui occasionna sans doute entre les Anatomistes des contestations si vives sur la ramification d'une veine ou d'une artère, sur l'origine ou l'insertion d'un muscle, et sur d'autres objets dont la recherche ne parait pas fort essentielle au premier coup d'oeil.

Une conséquence de ce qui précède, c'est qu'il n'y a rien à négliger en Anatomie, et que plus l'art des dissections s'est perfectionné, plus l'art de guérir est devenu lumineux. Par quel penchant au paradoxe semble-t-on cependant mettre en question si les connaissances d'Anatomie subtîle et recherchée ne sont pas superflues ? est-ce sincèrement qu'on ferme les yeux sur les avantages de la connaissance de la distribution des plus petits canaux des artères et des veines, et de la communication de ces vaisseaux les uns avec les autres ? n'est-ce pas l'injection qu'on y fait qui a completté la démonstration de la circulation du sang ? Un homme sans étendue d'esprit et sans vues lit un recueil d'observations microscopiques ; et du haut de son tribunal, il traite l'auteur d'homme inutile, et l'ouvrage de bagatelle. Mais que dira ce juge de nos productions, quand il verra ces observations qu'il a tant méprisées, devenir le fondement d'un édifice immense ? Il changera de ton ; il fera l'éloge du second ouvrage, et il ne s'apercevra seulement pas qu'il est en contradiction, et qu'il élève aujourd'hui ce qu'il déprimait hier.

Les palettes et la spirale sont les parties les plus déliées d'une montre, mais n'en sont pas les moins importantes. Assurons-nous des découvertes : mais gardons-nous de rien prononcer sur leurs suites, si nous ne voulons pas nous exposer à faire un mauvais rôle. Sans la connaissance de l'Anatomie déliée, combien de cures qu'on n'eut osé tenter ! Valsalva raconte qu'une dame se luxa une des cornes de l'os hyoide, et que la suite de cet accident fut de l'empêcher d'avaler. Le grand Anatomiste soupçonna tout d'un coup cette luxation et la réduisit. Il y a donc des occasions où la connaissance des parties les plus petites devient nécessaire. Mais de quelle importance ne serait-il pas de découvrir, si l'air porté dans le poumon suit cette voie pour se mêler au sang ; si la substance corticale du cerveau n'est que la continuation des vaisseaux qui se distribuent à ce viscère ; si ces vaisseaux portent immédiatement le suc nerveux dans les fibres médullaires ; quelle est la structure et l'usage de la rate ; celle des reins succeinturiaux ; celle du thymus ? etc.

Contestera-t-on à Boerhaave que si nous étions mieux instruits sur les parties solides, et si la nature des humeurs nous était bien développée, les lois des Mécaniques nous démontreraient que ces effets inconnus de l'économie animale qui attirent toute notre admiration, peuvent se déduire des principes les plus simples ? Quoi donc, n'est-il pas constant que dans la nature où Dieu ne fait rien en vain, la moindre configuration a sa raison ; que tout tient par des dépendances réciproques, et que nous n'avons rien de mieux à faire que de pousser aussi loin que nous le pourrons l'étude de la chaîne imperceptible qui unit les parties de la machine animale, et qui en forme un tout ; en un mot, que plus nous aurons d'observations, plus nous serons voisins du but que l'Anatomie, la Physiologie, la Médecine et la Chirurgie doivent se proposer conjointement.

Mais puisque l'étude de l'Anatomie, même la plus déliée, a des usages si étendus ; puisqu'elle offre un si grand nombre de découvertes importantes à tenter, comment se fait-il qu'elle soit négligée, et qu'elle languisse, pour ainsi dire ? Je le demande aux maîtres dans l'art de guérir, et je serais bien satisfait d'entendre là-dessus leurs réponses.

Nous avons défini l'Anatomie ; nous en avons démontré l'utilité dans toutes les conditions ; nous avons exposé ses progrès le plus rapidement qu'il nous a été possible, pour ne pas tomber dans des répétitions, en nous étendant ici sur ce qui doit former ailleurs des articles séparés. Nous avons indiqué des découvertes à faire. Nous allons passer aux distributions différentes de l'Anatomie.

On divise l'Anatomie, relativement au sujet dont l'Anatomiste s'occupe, en humaine et en comparée. L'Anatomie humaine, qui est absolument et proprement appelée Anatomie, a pour objet, ou, si l'on aime mieux, pour sujet le corps humain. C'est l'art que plusieurs appellent Anthropologie.

L'Anatomie comparée est cette branche de l'Anatomie qui s'occupe de la recherche et de l'examen des différentes parties des animaux, considérées relativement à leur structure particulière, et à la forme qui convient le mieux avec leur façon de vivre et de satisfaire à leurs besoins. Par exemple, dans l'Anatomie comparée des estomacs, on observe que les animaux qui ont de fréquentes occasions de se nourrir, ont l'estomac très-petit, en comparaison de certains animaux qui évités par les autres animaux qu'ils dévorent, se trouvent souvent dans la nécessité de jeuner, et à qui il semble que par cette raison la nature ait donné un estomac capable de contenir de la nourriture pour longtemps. Voyez ESTOMAC et RUMINATION.

Dans l'Anatomie comparée, on examine les brutes et même les végétaux, afin de parvenir, par la comparaison de ce qui s'y passe avec ce qui se passe en nous, à une plus parfaite connaissance du corps humain. C'est la méthode qu'Aristote a suivie. On dirait qu'il n'a immolé tant d'animaux que pour en rapporter la structure à celle de l'homme. Mais qu'on se propose ce but ou non, l'examen qu'on fera des parties des brutes par la dissection, s'appellera toujours Anatomie comparée.

Si l'on fait attention à la multitude infinie d'animaux différents qui couvrent la surface de la terre, et au petit nombre de ceux qu'on a disséqués, on trouvera l'Anatomie comparée bien imparfaite.

Le sujet de l'Anatomie ou le corps, se divise en parties organiques, et en parties non organiques ; en parties similaires, et en parties dissimilaires, spermatiques, etc. Voyez ORGANIQUE, SIMILAIRE, SPERMATIQUE.

La division la plus ordinaire est celle qu'on fait en parties solides, et en parties fluides ; ou en parties qui contiennent, et en parties qui sont contenues. Voyez SOLIDE, FLUIDE.

Les parties solides sont les os, les nerfs, les muscles, les artères, les veines, les cartilages, les ligaments, les membranes, &c.

Les parties fluides sont le chyle, le sang, le lait, la graisse, la lymphe, &c.

Voyez à leurs articles, OS, NERF, MUSCLE, ARTERE, VEINE, etc. CHYLE, SANG, LAIT, etc.

Quant à l'art d'anatomiser, voyez ANATOMIQUE. Voyez DISSECTION, DISSEQUER.

Il ne nous reste plus pour achever cet article, et offrir en même temps au lecteur un traité d'Anatomie aussi complet qu'il puisse le désirer, que d'ajouter ici l'explication de nos Planches. Cette explication formant proprement l'Anatomie, serait trop étendue pour pouvoir être placée vis-à-vis de nos figures ; et nous ne lui trouverons aucun lieu plus convenable que celui-ci. Ces Planches ont été dessinées, les unes d'après nature, les autres d'après les Anatomistes les plus célèbres. Elles sont au nombre de vingt, et contiennent plus de deux cens figures.

PLANCHE PREMIERE.

Figure 1. de VESALE, représente le squelete Ve en-devant.

a l'os du front, ou le coronal, b la suture coronale. c le pariétal gauche. d la suture écailleuse. e f g l'os temporal. f l'apophyse mastoïde. e l'apophyse zigomatique. h les grandes ailes de l'os sphénoïde, ou l'apophyse temporale. i i les os de la pomette. k la face des grandes ailes qui se voit dans les fosses orbitaires. l l'os planum. m l'os unguis. n l'apophyse montante de l'os maxillaire. o les os du nez. p la cloison du nez. q q les os maxillaires. r r la mâchoire inférieure. s le trou sourcilier. t le trou orbitaire inférieur. u la cinquième. x la sixième vertèbre du cou. y le trou de leur apophyse transverse. z le trou mentonnier. 1 2 3 le sternum. 1 la pièce supérieure qui reste toujours séparée de celle qui suit. 2 la partie moyenne, qui dans l'adulte n'est composée que d'une seule pièce, et de cinq à six dans les jeunes sujets. 3 le cartilage xiphoïde. 4 les clavicules. 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, les vraies côtes. 12, 13, etc. les fausses. 15, 16, 17, 18, les cartilages qui unissent les vraies côtes au sternum. 19 la dernière vertèbre du dos. 20, 21, les cinq vertèbres des lombes.

, , leurs apophyses transverses. 22 22, l'os sacrum. , les trous de l'os sacrum. 23 l'omoplate. 24 l'os du bras ou l'humerus. 25 le rayon ou radius. 26 l'os du coude ou le cubitus. 27 le carpe. 28 le métacarpe. 29 les doigts qui sont composés chacun de trois os nommés phalanges. 30, 31, 32, les os innominés ou les os des hanches. 30 l'os ileum, 31 l'os pubis. 32 l'os ischium. 33 le trou ovalaire. 34 le fémur. sa tête. son cou. le grand trochanter. le petit trochanter. le condyle interne. le condyle externe. 35 la rotule. 36 le tibia. le condyle externe. le condyle interne. l'empreinte ligamenteuse où s'attache le ligament de la rotule. la cheville ou la malléole interne. 37 le peroné. la malléole externe. 38 le tarse. + l'astragal. le calcaneum. le naviculaire. les trois cunéiformes. 39 le métatarse. 40 les doigts qui sont composés chacun de trois os nommés phalanges.

Figure 2. représente la tête du squelete, vue dans sa partie inférieure.

A B B a a I I M L l'occipital. A le trou occipital. B, B, les condyles de cet os. a, a, les trous condyloïdiens postérieurs. M l'épine. 1, 1, les tubérosités qui s'observent à côté de cette épine. L la tubérosité occipitale. N N la suture lambdoïde. 22 le pariétal. C D E G c d e f g 33 l'os temporal. C l'apophyse mastoïde. D l'apophyse styloïde. E l'apophyse zigomatique. G l'apophyse transverse. e la rainure mastoïdienne dans laquelle s'attache le digastrique. d le conduit de la carotide. e l'extrémité du rocher. f la fosse articulaire. g le trou auditif externe. 33 une partie de la fosse temporale. O O la suture zigomatique. F P 5 l'os de la pomette. F l'apophyse zigomatique de cet os, qui avec celle de l'os des tempes E forme l'arcade zigomatique. E F P suture formée par l'articulation de l'os de la pomette avec l'os maxillaire. 5 une partie de la fosse zigomatique. h H I K V X 4 l'os sphénoïde. H, I, K, les apophyses ptérigoïdes, V, X, 4, les grandes ailes. H l'aîle externe. I l'aîle interne. K le petit crochet qui s'observe à l'extrémité de l'aîle interne. h la fosse ptérigoïdienne. 4 le trou oval. X le trou épineux. V la fente sphéno-maxillaire. Q R S i k l 77 le palais, ou les fosses palatines. 77 les os du palais. l, l, les os maxillaires. R R articulation de ces os avec les os du palais. S articulation des os du palais entr'eux. Q articulation des os maxillaires entr'eux. i, i, les trous palatins, ou trous gustatifs postérieurs. K le trou incisif, ou trou gustatif antérieur. 8 la partie postérieure des cornets inférieurs du nez. 9 la partie postérieure des cornets inférieurs de l'os ethmoïde. 10 l'os vomer. T articulation de cet os avec l'os sphénoïde. m articulation de cet os avec les os du palais. 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, les dents. 11, 12, 13, 14, 15, les dents molaires. 16 la canine. 17, et 18, les deux incisives.

Les Figures 3, 4, 5, représentent des squeletes de foetus de différents âges.

PLANCHE II.

Figure 1. de VESALE. Elle représente le squelete Ve de côté.

a A B le coronal. B la suture coronale. A la tubérosité surcilière. a le trou surcilier. C le pariétal. D l'empreinte musculaire du temporal. E la suture écailleuse. F la portion écailleuse de l'os des tempes. G l'occipital. H le trou mastoïdien postérieur. I l'apophyse mastoïde. K le trou auditif externe. L l'apophyse zygomatique de l'os des tempes. M l'apophyse zygomatique de l'os de la pommette. L M l'arcade zygomatique. N l'os de la pommette. O l'apophyse orbitaire de l'os de la pommette. P la fosse zygomatique. Q la fosse temporale. R l'orbite. S l'apophyse montante de l'os maxillaire. T les os du nez. V la fosse maxillaire. S V l'os maxillaire. X le condyle de la mâchoire inférieure. Y l'apophyse coronoïde. Z le trou mentonnier. b l'entrée des fosses nasales. c le métacarpe. d les doigts. e le second rang des os du carpe. f le troisième rang des os du carpe. g le cubitus. h le radius. i la tête du radius. k l'olécrane. l l'apophyse coronoïde du cubitus. m le condyle externe de l'humerus. n son condyle interne. o la marque de l'endroit où la tête de l'humerus est séparée de cet os dans le foetus. p la tête de l'humerus. q r s t u x y z l'omoplate. q la fosse sous-épineuse. r la fosse sus-épineuse. s l'acromion. t l'apophyse coracoïde. u l'angle postérieur supérieur. x s l'épine de l'omoplate. y l'angle postérieur inférieur. z le col de l'omoplate. 1 la clavicule. 2, 3, 4, 5, 6, 7, les différentes pièces du sternum dans les jeunes sujets. 8, 9, les deux pièces dont le cartilage xiphoïde est quelquefois composé. 0, 11, 12, 13, 14, 15, 16, et 21, les cartilages des côtes. t t endroits où ces cartilages sont unis avec les côtes. 22, 23, et 33, les côtes. 34 la première vertèbre du cou. 35, 36, 37, les vertèbres du cou. 38 l'apophyse épineuse. 39 les apophyses transverses. 40 intervalle entre deux vertèbres pour le passage des nerfs. 41, 41, 41, etc. les cinq vertèbres lombaires. 42 les os des iles. 43 une partie de l'os sacrum. 44 le coccyx. 45 le fémur. 46 l'os ischion. 47 l'os pubis. 48 la tête du fémur. 49 son cou. 50 le grand trochanter. 51 le condyle externe du fémur. 52 le condyle interne. + la rotule. 53 54 55 le tibia. 54 la tubérosité où s'attache le ligament de la rotule. 55 la malléole interne. 56 le peroné. 57 la malléole externe. 58 l'astragal. 59 le calcaneum. 60 le cuboïde. 61 le naviculaire. 62 le moyen cunéiforme. 63 le petit cunéiforme. 64 le grand cunéiforme. 65 le métacarpe. 66 les doigts.

Figure 2. représente la base du crane.

a b c c le coronal. a l'épine du coronal coupée. b les sinus frontaux. c, c, les fosses antérieures de la base du crane. e e f f l'os ethmoïde. d l'apophyse crista-galli. e, e, f, f, les trous qui percent de chaque côté la lame. e f g h i k l m n o l'os sphénoïde. g la fosse pituitaire. h, h, les petites ailes de l'os sphénoïde. i les apophyses clinoïdes antérieures. l, l, les apophyses clinoïdes postérieures. m la fente sphénoïdale. n le trou oval. o le trou épineux. m, n, o, les grandes ailes. p q le rocher. p le trou déchiré antérieur. q l'angle postérieur supérieur du rocher. m, n, o, p, q, les fosses moyennes de la base du crane. r le trou auditif. s le trou déchiré postérieur. t, t, t, les sinus latéraux. u la fin du sinus longitudinal. x le grand trou occipital. s, t, u, les fosses postérieures inférieures du coronal.

Figure 3. représente les dents dans leur entier.

1, 2, les incisives. 3 les canines. 4, 5, 6, 7, 8, les molaires. 9 9 9 le collet de la dent. 10 10 la couronne de la dent.

Figure 4. de CLOPTON HAVERS.

A A A A la partie antérieure du genou, séparée des autres. a, a, a, les grandes glandes muqueuses. b b b b la membrane capsulaire. c la rotule.

Figure 5. du même. Un petit sac de moelle qui est composée de petites vésicules.

Figure 6. du même. Glande muqueuse tirée du sinus de la partie inférieure de l'humérus.

PLANCHE III.

Figure 1. de VESALE. Elle représente le squelete Ve en arrière.

1, 1, les pariétaux. 2 la suture sagittale. 3 6 le temporal. 3 la fosse temporale. 6 la fosse zygomatique. 4 4 la suture lambdoïde. 5 l'occipital. 7 l'arcade zygomatique. 8 9 10 la mâchoire inférieure. 8 son condyle. 9 l'apophyse coronoïde. 10 le trou mentonnier. + la tubérosité occipitale. 11, 11, 11, et 12, les sept vertèbres du cou. 13, 14, etc. 24 les douze vertèbres du dos. 25, et 29, les cinq vertèbres des lombes. 30, 30, etc. les apophyses transverses. 31, 31, les apophyses épineuses. 32 l'articulation des apophyses transverses des vertèbres du dos avec les côtes. 33 34 l'angle des côtes. 35 36 et 39 l'omoplate. 35 la fosse sous-épineuse. 36 et 37 l'épine de l'omoplate. 36 l'apophyse acromion. 38 la fosse sus-épineuse. 39 l'angle antérieur de l'omoplate, qui reçoit dans la cavité glénoïde la tête de l'humérus. 40 41 42 et 44 l'humérus. 40 la tête de l'humérus. 41 empreinte musculaire, ou le deltoïde. 42 le condyle interne. 43 la poulie de cet os qui est reçue dans la partie supérieure du cubitus. 44 petite fossette postérieure qui reçoit l'extrémité de l'olécrane. 48 49 et 57 l'os des iles. 52 48 51 la crête. 49 l'échancrure sciatique. 50 l'épine postérieure supérieure. 51 l'épine postérieure inférieure. 52 l'épine antérieure supérieure. 53 l'épine antérieure inférieure. 54 la tubérosité de l'ischion. 55 et 61 le fémur. 55 la tête du fémur. 56 le grand trochanter. 57 le petit trochanter. 58 et 59 la ligne âpre. 60 le condyle externe. 61 le condyle interne. 62 le cartilage intermédiaire de l'articulation. 63 64 66 67 le tibia. 63 le condyle externe. 64 le condyle interne. 67 la malléole interne. 65 68 le péroné. 68 la malléole interne. 69 l'astragal. 70 le calcaneum. 71 le cuboïde. 72 le moyen cunéiforme. 73 le petit cunéiforme. 74 le métatharse. 75 les doigts. 76 le scaphoïde. 77 le grand os cunéiforme, etc. comme dans la figure première de la planche première et seconde.

Figures 2. 3. 4. 5. 6. 7. et 8. représentent différents degrés d'ossification de l'os pariétal, par où l'on voit comment les intervalles entre les fibres osseuses se sont remplis par degrés.

PLANCHE IV.

Figure 1. d'ALBINUS.

a a les muscles frontaux. b une partie de l'aponevrose qui recouvre le muscle temporal. d une partie du muscle occipital gauche. c le muscle supérieur de l'oreille. d le muscle antérieur de l'oreille. e e l'orbiculaire des paupières. f le tendon de ce muscle. g le muscle surcilier. h h les pyramidaux du nez. i l'oblique descendant du nez. k une partie du myrtiforme. l l le grand incisif. m le petit zygomatique. n le grand zygomatique. o le canin. p p le masseter. q le triangulaire de la lèvre inférieure. r le carré de la lèvre inférieure. s s l'orbiculaire des lèvres. u u le peaussier. x x le sterno-mastoïdien. y y le clino-mastoïdien. z le sterno-hyoïdien. A le sterno-thyroïdien. B la trachée-artère. C D le trapeze. E le deltoïde. F le grand pectoral. G H I N le biceps. G la courte tête. N la longue. H son aponevrose coupée. I son tendon. K le long extenseur. L le court extenseur. M M le brachial interne. O le coraco brachial. P le long supinateur. Q le rond pronateur. R le radial interne. S le long palmaire. T l'aponevrose palmaire. V V le sublime. X le fléchisseur du pouce. Y les extenseurs du pouce. 1 le thenar. 2 le court palmaire. 3 l'hypothenar. 4 les ligaments qui retiennent les tendons des fléchisseurs des doigts. 5 le sublime ou le perforé. 6 le profond ou le perforant. 7 le meso-thenar. 8 8 le radial externe. 9 9 le long extenseur du pouce. 10 le court. 11 l'extenseur des doigts. 13 le muscle adducteur du pouce. 14 l'interosseux du doigt index. 15 le ligament annulaire externe.

le grand dorsal. 16, 16, 16, les digitations du grand dentelé. 17 17 le muscle droit du bas-ventre qui parait à-travers l'aponevrose du grand oblique. 18 18 le grand oblique. 19 le ligament de Fallope. + l'anneau. 20 le testicule dans les enveloppes sur lesquelles le muscle cremaster s'étend. 21 l'aponevrose du fascia-lata. 22 le fascia-lata. 23 le couturier. 24 l'iliaque. 25 le psoas. 26 le pectinée. 27 le triceps supérieur. 28 grêle interne. 29 le droit antérieur. le triceps inférieur. 30 le vaste externe. 31 le vaste interne. 32 le tendon du couturier. 33 le tendon du grêle interne. 34 le cartilage inter-articulaire. 35 le ligament de la rotule. 36 le jambier antérieur. 37 l'extenseur commun. 38 le fléchisseur des doigts. 39 le fléchisseur du pouce. 40 le jambier postérieur. 41 ligament qui retient les fléchisseurs du pied. 42 les jumeaux. 43 le solaire. 44, 45, les ligaments qui retiennent les extenseurs du pied et des doigts. 46 le court extenseur des doigts. 47 le thenar.

Figure 2. d'ALBINUS.

A le ligament transversal du carpe. a partie de ce ligament attachée à l'os pisi-forme. b la partie attachée à l'os naviculaire. B canal par lequel passe le tendon du radial interne. c abducteur du petit doigt. d son origine de l'os pisi-forme. e son attache au ligament du carpe. D le court fléchisseur du petit doigt. f son origine du ligament du carpe. g tendon qui lui est commun avec l'abducteur du petit doigt. E E adducteur de l'os du métacarpe du petit doigt qui est ici recouvert par le court fléchisseur E, et par l'abducteur C. F le court abducteur du pouce. h son origine du ligament du carpe. i partie de l'extrémité du tendon insérée au premier os du pouce. k portion tendineuse qui s'unit aux extenseurs et au court fléchisseur du pouce. G l'opposant du pouce. H le tendon du court extenseur coupé. I tendon commun des extenseurs du pouce, qui s'étendent jusqu'au dernier os du pouce. K L le court fléchisseur du pouce. K m sa première queue. L n sa seconde queue. l sa troisième queue. I partie qui nait du ligament du carpe. m extrémité tendineuse de la première queue qui s'insere au premier os du pouce ; c'est une partie de celui qui s'insere à l'os sesamoïde, et qui se trouve au-dessous de cette extrémité tendineuse. n o extrémité tendineuse de la dernière portion. n la partie insérée à l'os sesamoïde. o la partie qui s'insere au premier os du pouce. M adducteur du pouce couvert en partie par le court fléchisseur. L, en partie par l'interosseux postérieur. Q du doigt du milieu. p une partie de la portion qui vient de l'os du métacarpe qui soutient le doigt du milieu. Q l'interosseux postérieur du doigt du milieu, couvert par l'interosseux p et le fléchisseur L. r son tendon par lequel il s'unit au tendon de l'extenseur commun des doigts. R l'interosseux antérieur du doigt du milieu couvert par l'adducteur M. S l'interosseux postérieur du doigt index couvert par l'adducteur M. s son tendon par lequel il s'insere au troisième os, après s'être uni au tendon de l'extenseur commun du doigt index. T l'interosseux antérieur de l'index couvert par l'adducteur M et l'abducteur N. V abducteur de l'index couvert par l'adducteur M. t l'extrémité de son tendon, par laquelle u il s'insere au premier os du doigt index. W le tendon du premier vermiculaire, qui s'unit avec le tendon commun des extenseurs de l'index, et de-là s'insere au troisième os. X tendon du second vermiculaire coupé, lequel s'unit au tendon de l'interosseux R avec lequel il forme Y le tendon commun qui se rend au troisième os, après s'être uni avec le tendon de l'extenseur commun. Z tendon du troisième vermiculaire coupé, lequel s'unit au tendon de l'interosseux p, d'où r le tendon commun, s'unissant avec le tendon de l'extenseur commun, Ve s'insérer au troisième os. tendon du quatrième vermiculaire coupé, lequel s'unit au tendon de l'interosseux N, d'où

le tendon commun, s'unissant avec le tendon de l'extenseur propre du petit doigt, Ve s'insérer ensuite au troisième os. ligament par lequel le tendon des fléchisseurs, c'est-à-dire, le sublime et le profond, sont couverts. son attache à chaque bord du premier os. tendon du profond coupé au commencement de chaque doigt, où il est au-dessous du tendon du sublime. certaine marque de division. l'extrémité du tendon insérée au troisième os. le tendon du sublime, coupé et couvert par le ligament . les deux portions dans lesquelles le sublime se divise, couvertes par les ligaments et , le ligament par lequel le tendon du profond et l'extrémité du tendon du sublime est couverte jusqu'à la partie moyenne du second doigt. ligament attaché au bord de chaque os.

Figure 3. de DE COURCELLES.

A 1 a 2 la grande aponevrose de la plante du pied. A 1 son principe. A 2, 3 4, ses limites autour de la plante du pied. A 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, ses divisions en portions. B 1 2 3 petite aponevrose de la plante du pied. B 1 son commencement. B 3 son extrémité. C 1, 2, 3, 4, les trous pour le passage des vaisseaux. D queue de la grande aponevrose. E fibres tendineuses courbes. F le tendon d'Achille. G le commencement de l'abducteur du plus petit doigt du pied. H fibres de la petite aponevrose qui recouvrent le tubercule de l'os du métatharse, ou cinquième doigt. I l'abducteur du pouce couvert en grande partie par la grande aponevrose. K 1 2 3 le ligament latéral interne. K 1 2 la partie ouverte de ce ligament. L les vaisseaux qui passent par ce ligament. M le tendon du long fléchisseur des doigts. N le tendon du jambier postérieur. O le tendon du jambier antérieur. P l'astragal. Q 1 2 3 lambeau de peau. R élévations graisseuses qui recouvrent les extrémités de la grande aponevrose. S 1 2 3 4 5 le pouce et les doigts. T une partie du court fléchisseur du pouce.

PLANCHE V. D'ALBINUS.

Figure 1.

a a les muscles occipitaux. c le releveur de l'oreille. d le frontal. e une partie de l'aponevrose qui recouvre le temporal. f l'orbiculaire des paupières. F le muscle antérieur de l'oreille. g le zygomatique. h le masseter. i le thyro-mastoïdien. k le splenius. l l l le trapeze. m le petit complexus. n n le deltoïde. o le sous-épineux. p le rhomboïde. q le petit rond. r le grand rond. s le long extenseur. t t le court extenseur. u le brachial externe. x le brachial interne. y le long supinateur. z z le radial externe. 1 l'anconée. 2 3 l'extenseur commun des doigts. 4 4 le long extenseur du pouce. 5 le court extenseur. 6 le cubital interne. 7 l'extenseur du petit doigt. 8 le cubital externe. 9 le ligament annulaire externe. 10 ligament particulier qui retient le tendon de l'extenseur du petit doigt. 11 le tendon de l'extenseur commun. 12 les tendons des interosseux. + l'union des tendons des extenseurs. 13 le grand dorsal. 14 le grand oblique du bas ventre. 15 le moyen fessier recouvert de l'aponevrose du fascia-lata. 16 le grand fessier. 17 le vaste externe recouvert du fascia-lata. 18, 19 le biceps. 18 la longue tête. 19 la courte. 20, 22 le demi-membraneux. 21 le demi-nerveux. 23 le triceps inférieur. 24 le grêle interne. 25 le vaste interne. 26 le plantaire. 27 les deux jumeaux. 28 le solaire. 29 le long fléchisseur du pouce. 30 le court peronier. 31 le peronier antérieur. 32 ligament qui retient les tendons de l'extenseur des doigts. 33 ligaments qui retiennent les tendons des peroniers. 34 le grand parathenar ou l'abducteur du petit doigt.

Figure 2.

A l'interosseux antérieur du petit doigt. a b son origine de l'os du métacarpe du petit doigt. c l'extrémité de son tendon. B l'interosseux postérieur du doigt annulaire couvert en partie par l'interosseux A. d e son origine de l'os du métacarpe du doigt annulaire. f tendon par lequel il s'unit avec le tendon de l'extenseur commun, et Ve s'insérer au troisième os. C D l'interosseux postérieur du doigt du milieu. C portion de ce muscle qui vient de l'os du métacarpe du doigt annulaire. D e autre portion qui vient de celui du doigt du milieu. g h son origine de l'os mitoyen du métacarpe. i tendon par lequel il s'unit avec le tendon de l'extenseur commun, et Ve s'insérer au troisième os. E F l'interosseux antérieur du doigt du milieu. E une partie qui sort de l'os du métacarpe du doigt du milieu. K l son origine. F partie qui provient de l'os du métacarpe du doigt index. n son extrémité tendineuse. G interosseux antérieur de l'index. n o son origine de l'os du métacarpe du doigt index. p son extrémité tendineuse ; q insérée au premier os du métacarpe. H tendon du second vermiculaire coupé, lequel s'unit au tendon de l'interosseux E F avec lequel il forme L le tendon commun qui s'unit au tendon de l'extenseur propre du petit doigt, et Ve s'insérer au troisième os. M tendon du sublime coupé. r quelque marque de division. N, O les deux portions dans lesquelles le tendon du sublime se fend. p une partie qui s'en détache, et par laquelle ils sont unis. Q R extrémités des queues au-de-là de cette partie, par laquelle elles sont unies. S S partie par laquelle elles touchent le tendon du profond qui est à côté. t u l'extrémité de ces queues insérées au second os. 1 l'os pisiforme. 2 le cuboïde. 3 une partie de l'os cuboïde articulée avec le radius, et recouverte d'un cartilage. 4 son bord recouvert d'un cartilage. 5 l'os lunaire. 6 son bord recouvert d'un cartilage. 7 sa face articulée avec le radius, et recouverte d'un cartilage. 8 l'os naviculaire. 9 son bord recouvert d'un cartilage. 10 son extrémité articulée avec le radius, et recouvert d'un cartilage. 11 son bord recouvert d'un cartilage. 12 le trapese. 13 son bord revêtu d'un cartilage. 14 son sinus par lequel passe le tendon du radial externe. 15, 16 ses bords revêtus de cartilages. 17 le trapezoïde. 18 et 19 ses bords revêtus de cartilages. 20 le grand. 21 sa tête revêtue d'une croute cartilagineuse. 22 son bord revêtu de cartilages. 23 l'os cunéiforme. 24 son bord revêtu de cartilages. 25 l'apophyse ensiforme. 26 26 sa face revêtue d'un cartilage, et articulée avec le cuboïde et le lunaire. 27 son bord revêtu d'un cartilage. 28 l'os du métacarpe du petit doigt. 29, 30, ses bords revêtus de cartilages. 31 sa tête inférieure revêtue de cartilages. 32 petit os sesamoïde qui se trouve quelquefois. 33 l'os du métacarpe du petit doigt. 34, 35, 36, ses bords revêtus de cartilages. 37 la tête inférieure revêtue de cartilages. 38 38 l'os du métacarpe du milieu. 39, 40, 41, ses bords revêtus de cartilages. 42 sa tête inférieure revêtue de cartilages. 43 l'os du métacarpe de l'index. 44, 45, ses bords revêtus de cartilages. 46 46 son extrémité inférieure revêtue de cartilages. 47 l'os sesamoïde qui s'observe dans quelques sujets. 48, 48, les secondes phalanges. 49, 49, leurs bords revêtus de cartilages. 50, 50, etc. leurs éminences inégales. 51, etc. leurs extrémités inférieures revêtues de cartilages et articulées avec les secondes phalanges. 52, 52, les troisiemes phalanges. 53, etc. leurs bords revêtus de cartilages. 54, 54, etc. leurs éminences inégales. 55 leurs extrémités inférieures articulées avec la troisième phalange, et revêtue de cartilages. 56, 56, etc. les troisiemes phalanges. 57 leurs bords revêtus de cartilages. 58, etc. leurs éminences inégales. 59 leurs extrémités inférieures inégales en-dedans. 60 l'os du métacarpe du pouce. 61 son bord revêtu de cartilages. 62 63 une partie de son extrémité inférieure revêtue de cartilages distingués en deux faces, qui reçoivent les os sesamoïdes. 64 65 les os sesamoïdes. 66 le premier os du pouce. 67 son bord revêtu de cartilages. 68 une partie de l'extrémité inférieure de ce même os revêtue de cartilages, et articulée avec le dernier os. 69 le dernier os du pouce. 70 son bord revêtu de cartilages. 71 son extrémité inégale. 72 l'os sesamoïde qui s'observe rarement.

PLANCHE VI.

Figure 1. d'ALBINUS.

F l'adducteur de l'index. son origine de l'os du métacarpe du pouce. l'interosseux antérieur, couvert en partie par l'abducteur F. son origine de l'os du métacarpe du doigt index.

l'interosseux antérieur du doigt du milieu.

sa tête qui vient de l'os du métacarpe du doigt index. son origine de l'os du métacarpe du doigt index. portion insérée à l'os du métacarpe du doigt du milieu. son origine de l'os du métacarpe du doigt du milieu. l'union des têtes de ce muscle. extrémité commune charnue. le tendon dans lequel il se termine. l'interosseux postérieur du doigt du milieu. sa tête qui vient de l'os du métacarpe du doigt du milieu. son origine de l'os du métacarpe du doigt du milieu. sa tête qui vient de l'os du métacarpe du doigt annulaire. son origine de cet os du métacarpe. union des têtes. extrémité commune charnue. S tendon qui s'unit au tendon de l'extenseur commun, et s'insere au troisième os. l'interosseux postérieur au doigt annulaire. sa tête qui vient de l'os du métacarpe du doigt annulaire. son origine de l'os du métacarpe du doigt annulaire. tête qui vient de l'os du métacarpe du doigt annulaire. son origine de cet os du métacarpe. union des têtes. extrémité commune charnue. le dernier tendon. abducteur de l'os du méta carpe du quatrième doigt, lequel s'insere à cet os, et est recouvert par l'abducteur du petit doigt . abducteur du petit doigt de la main. extrémité tendineuse qui s'unit au tendon de l'extenseur propre du petit doigt. a l'interosseux antérieur du petit doigt couvert par l'interosseux . b son tendon qui s'unit au tendon du quatrième vermiculaire. c l'interosseux antérieur du doigt annulaire couvert par l'interosseux . d son tendon qui s'unit au tendon du troisième vermiculaire. e l'interosseux postérieur de l'index couvert par l'interosseux

. f son tendon qui s'unit au tendon commun de l'extenseur de l'index, et s'insere au troisième os. g l'aponevrose de l'abducteur de l'index qui s'unit au tendon commun de l'extenseur de l'index. h le tendon de l'extenseur commun des doigts qui se rend au doigt index. i le tendon coupé de l'indicateur. k le tendon commun de l'indicateur et de l'extenseur commun. l l le tendon de l'extenseur commun qui se rend au doigt du milieu. m n o le tendon de l'extenseur commun qui se rend au troisième doigt, et qui avant que d'arriver à ce doigt est composé des deux m n. p p le tendon de l'extenseur propre du petit doigt. q, q, q, q, les aponevroses produites par les tendons des extenseurs des doigts qui environnent leur articulation avec les os du métacarpe auxquels ils s'attachent. r l'aponevrose que fournit le premier vermiculaire au tendon commun des extenseurs de l'index. s, s, s, les aponevroses que fournissent les tendons des interosseux e . , celles qui s'unissent aux tendons des extenseurs, et se terminent sur leur dos, et sont continues par la partie supérieure aux aponevroses q, q, q. t, t, les aponevroses semblables, produites par les tendons des interosseux

, , c, a, et des vermiculaires. u tendon du premier vermiculaire, lequel s'unit avec le tendon commun de l'extenseur de l'index. Ve v, Ve les tendons des interosseux e, , , , , unis avec les tendons des extenseurs k, l, o. w, w, w, les tendons communs des interosseux et des vermiculaires unis avec les tendons des extenseurs. x le tendon commun de l'abducteur du petit doigt et de son petit fléchisseur, uni avec le tendon p. y, y, y, y, extrémités des tendons des extenseurs z, z, z, z, qui se rendent aux secondes phalanges. A le tendon du premier vermiculaire, fortifié par une portion k qu'il reçoit du tendon commun des extenseurs de l'index, et qui se porte au troisième os. B, B, B, les tendons des interosseux e, , , , , fortifiés par une portion des tendons des extenseurs k, l, o, qui se portent au troisième doigt. C, C, les tendons des interosseux

, c, a, communs avec les vermiculaires, fortifiés par une portion des tendons des extenseurs, l, o, p, et qui se portent à la troisième phalange. D le tendon commun de l'abducteur du petit doigt et de son petit fléchisseur, qui reçoit une portion de l'extenseur p, et se porte à la troisième phalange. E, E, E, E, les extrémités communes formées de l'union des tendons, A B de l'index, C B du doigt du milieu, C B du troisième doigt, C D du quatrième, et F F F F inséré aux troisiemes phalanges. G le tendon coupé du petit extenseur du pouce. H le tendon coupé du grand extenseur du pouce. J le tendon commun du grand et du petit extenseur du pouce, K qui se rend à la dernière phalange du pouce. L l'aponevrose qui environne la capsule de l'articulation du pouce avec le métacarpe. M l'aponevrose que le tendon commun des extenseurs de l'index reçoit de la queue postérieure du fléchisseur court du pouce, laquelle est continue à l'aponevrose L. N la queue postérieure du fléchisseur court du pouce, couverte par l'abducteur , et par l'abducteur

. O P l'extrémité de l'abducteur du pouce, couvert par l'abducteur . P son extrémité tendineuse insérée au premier os du pouce. 1 l'os naviculaire. 2 son éminence unie avec le cubitus, et revêtue d'un cartilage mince. 3 l'éminence par laquelle il est articulé avec le trapeze et le trapezoïde, couvert d'une croute cartilagineuse mince. 4, 5, ses bords revêtus d'une croute cartilagineuse mince. 6 le lunaire. 7 son éminence reçue dans l'extrémité du radius, et recouverte d'un cartilage mince. 8, 9, 10, ses bords enduits d'un cartilage. 11 le cuboïde. 12 sa surface articulée avec le radius, et revêtue d'un cartilage poli. 13, 14, ses bords revêtus d'un cartilage poli. 15 sa face par laquelle il est articulé avec le cunéiforme, et laquelle est recouverte d'un cartilage mince. 16 le pisiforme. 17 l'os cunéiforme. 18 sa partie articulée avec le cuboïde et le lunaire, et revêtue d'un cartilage poli. 19, 20 ses bords revêtus d'un cartilage poli. 21 le grand. 22 sa tête recouverte d'un cartilage, et articulée avec le lunaire et le naviculaire. 23, 24, 25, ses bords revêtus de cartilages. 26 le trapezoïde. 27, 28, 29 ses bords revêtus de cartilages. 30 le trapeze. 31, 32 ses bords revêtus de cartilages. 33 l'os du métacarpe du pouce. 34 son bord revêtu de cartilages. 35 le premier os du pouce. 36 la face de sa tête inférieure revêtue de cartilages. 37 le dernier os du pouce. 38 son bord revêtu de cartilages. 39 son extrémité éminente et inégale. 40, 40, 40, les os du métacarpe de la main. 41, 42, etc. 49, leurs bords revêtus de cartilages. 50, 50, etc. les premières phalanges des doigts. 51, 51, etc. leurs parties articulées avec la seconde phalange, et revêtus d'un cartilage. 52, 52, etc. les secondes phalanges. 53, 53, leurs bords revêtus de cartilages. 54, 54, leur partie articulée avec la troisième phalange, et revêtue d'un cartilage. 55, etc. les troisiemes phalanges. 56, etc. leurs bords revêtus d'un cartilage. 57, etc. leurs extrémités inégales.

Figure 2. de DE COURCELLES.

A une portion de la petite aponevrose de la plante du pied, qui marque le lieu de son insertion. B l'adducteur du petit doigt en son insertion. C l'abducteur du pouce avec son double tendon. D 1, 2, le fléchisseur court du petit doigt divisé en deux ventres. E 1, 2, l'origine de l'abducteur du petit doigt attaché à l'une et l'autre tubérosité du calcaneum ; on voit le muscle même séparé en B. F l'origine de l'abducteur du pouce. G 1, 2, le tendon du long péronier. H 1, 2, 3, les extrémités des tendons du fléchisseur court des doigts coupé. J le premier tendon coupé. K 1, 2, 3, le reste des autres tendons. L l'extrémité du tendon tibial postérieur attaché au premier os cunéiforme. M 1, 2, 3, 4, 5, les quatre queues du tendon du long fléchisseur des doigts, dont la première, 4, 5, est coupée transversalement. M 6 le tendon du fléchisseur long des doigts, plus large dans l'endroit où il se sépare en 4 parties. M 7 le tendon du long fléchisseur des doigts. N une autre tête qui se joint au tendon du perforant. O portion tendineuse remarquable qui vient du tendon du fléchisseur long du pouce, et qui s'étend sur celui du perforant. P portion tendineuse beaucoup plus petite, et qui provient des mêmes tendons. Q portion tendineuse qui vient du tendon du perforant, et qui s'insere dans celui du fléchisseur long du pouce. R petit muscle qui se termine en O. S une partie du transversal du pied, qui parait entre les queues du perforant. T l'interosseux interne ou inférieur du petit doigt. V l'interosseux externe du troisième doigt après le pouce. U W les deux ventres extérieurs du fléchisseur court du pouce. X 12, le ventre interne du même muscle. Y une partie de l'adducteur du pouce. Z 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. a 1 2 la gaine ouverte pour le tendon du fléchisseur long du pouce. b 1 2 la gaine que forme le ligament latéral interne, ouverte pour le passage du tendon du fléchisseur long des doigts : c apophyse dans la base du cinquième os du métatharse. d tendon du long fléchisseur du pouce.

Figure 3. du même.

A le fléchisseur court du petit doigt séparé de son origine. B l'extrémité du tendon de l'abducteur du pouce. C le tendon du court péronier. D le tendon du long péronier. E l'origine d'un petit muscle. F l'extrémité du tendon du jambier postérieur. G le fléchisseur long du pouce. H rameau considérable qui vient du tendon du fléchisseur long du pouce, et s'unit à celui du perforant. J le petit rameau qui s'unit au tendon, dont nous avons déjà fait mention. K portion du tendon du fléchisseur long des doigts, qui s'unit à celui du pouce. L petit muscle coupé transversalement dans son principe E. M l'autre tête qui s'unit au tendon du fléchisseur long des doigts. N son principe qui s'attache au petit tubercule du calcaneum. O 1 tendon commun du perforant coupé. O 2, 3, 4, 5, 6, les quatre queues dans lesquelles ils se divisent, dont la première 2 3 est coupée en-travers. P 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. Q 1, 2, les dernières queues du tendon du fléchisseur court des doigts. R le muscle transverse du pied. S 1, jusqu'à 6, le court fléchisseur du pouce. S 1, 2, 3, ses trois ventres, S 4 6 sa double origine. S 5 continuation de la membrane qui forme les gaines des fléchisseurs longs. T 1 jusqu'à quatre, l'adducteur du pouce. T 1, 2, 3, les trois ventres de l'adducteur du pouce. T 4 son origine du calcaneum, et le grand ligament même du calcaneum. V l'interosseux interne ou inférieur du petit doigt. U l'interosseux externe ou supérieur du troisième doigt après le pouce. W l'interosseux interne ou inférieur du troisième doigt. X l'interosseux externe ou supérieur du second doigt. Y l'interosseux interne ou inférieur du second doigt. Z l'interosseux externe ou supérieur du premier doigt. a la gaine ouverte et produite par le ligament latéral interne du fléchisseur long des doigts. b la gaine qui vient du même ligament, par laquelle passe le tendon du fléchisseur long du pouce, et qui est aussi ouverte.

Figure 4. du même.

A la grande aponévrose renversée. B 1, 2, 3, les trois portions charnues de la même aponévrose. C la petite aponévrose renversée. D 1 portion charnue antérieure de la petite aponévrose en situation et recouverte par une aponévrose mince, et transparente dans cet endroit. E 1, 2, 3, le fléchisseur court des doigts du pied, qui a trois ventres presque séparés jusqu'à son origine. F 1, 2, 3, les trois tendons du même muscle qui appartiennent aux trois premiers doigts. G une partie de l'abducteur du pouce. H le tendon de l'abducteur du petit doigt. H 1, 2, ses deux ventres divisés jusqu'à leur origine. J 1 2 le fléchisseur court du petit doigt, avec les deux portions dans lesquelles il se divise. K une partie du fléchisseur court du pouce. L extrémité de la grande aponévrose, ou quatrième portion en corps entier. N l'autre tête qui s'unit au tendon du long fléchisseur des doigts, ou la masse charnue de la plante du pied. O 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, les quatre tendons du long fléchisseur des doigts du pied. P 1, 2, 3, les gaines ou les ligaments qui couvrent les tendons du long et court fléchisseur des doigts. Q la gaine qui recouvre le tendon du perforant et l'extrémité du perforé. R la gaine qui recouvre le tendon du perforé. S 1 2 la même gaine que P 1 2 3 ouverte. T 1 2 la même gaine que Q coupée. V 1 2 la même gaine que R ouverte. U 1 2 3 la gaine du pouce divisée en trois parties, pour recouvrir le tendon du long fléchisseur du pouce. W 1, 2, 3, 4, les quatre muscles lombricaux. X le tendon du fléchisseur long du pouce. Y l'interosseux interne ou inférieur du petit doigt. Z 1 2 l'interosseux externe ou supérieur du troisième doigt après le pouce. a montre l'endroit du gros tubercule du calcaneum, d'où nait la grande aponévrose plantaire ; et b, celui d'où nait la petite aponévrose.

PLANCHE VII.

Figure première D'HALLER ; elle représente le diaphragme.

A le cartilage xiphoïde. B 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, les cartilages des 7 côtes inférieures. C 1, 2, 3, les trois vertèbres supérieures des lombes. D le tronc de l'aorte coupé. E l'orifice de l'artère céliaque. F la mésentérique supérieure. G G les artères rénales. H la veine cave coupée dans son orifice. I l'oesophage. K le muscle psoas. L le carré des lombes. N N le nerf intercostal. O O le nerf splanchnique, ou le rameau principal du nerf intercostal, lequel forme les ganglions semi-lunaires. P la dernière pair dorsale qui sort au-dessous de la douzième vertèbre du dos. Q Q une partie des veines phréniques. R l'arc intérieur ou la limite de la chair o, à laquelle le péritoine est adhérent ; il se termine par des fibres ligamenteuses ou tendineuses, qui viennent de l'apophyse transverse de la première vertèbre des lombes ; elle donne passage au psoas. S ligament fort continu aux fibres tendineuses du muscle transverse de l'abdomen ; il vient en s'unissant avec l'arc R de l'apophyse transverse de la première vertèbre des lombes, se termine à la pointe de la douzième côte, et il est constant que la partie interne de ce ligament donne passage au carré. T V X Y Z

tendon du diaphragme. T T T le principal tissu des fibres tendineuses, qui unit les chairs opposées, les appendices avec les fibres qui viennent du sternum, et ces mêmes appendices avec les fibres qui viennent des côtes. V le péritoine est fortifié dans cet endroit par des fibres tendineuses éclatantes, en commençant au ligament S, et on les sépare souvent difficilement des chairs qui viennent du ligament. X fibres tendineuses qui côtoyent les bords de l'aîle gauche : elles viennent du trousseau que le ligament R envoye, et elles se terminent à la partie supérieure de l'oesophage dans la principale couche. T V, gros trousseau de fibres creuses en général en forme de lune, dont les cornes se terminent dans les muscles intercostaux ; la partie courbe est couverte par l'oesophage et par la veine cave ; les fibres des chaires moyennes s'élèvent sur ce trousseau. Z Z, différents entrelacements de fibres. fibres transverses. le faisceau antérieur de la veine cave, tendineux, fort, placé devant l'orifice de cette veine presque transverse ; il sort en partie du grand paquet , et en partie de fibres du paquet gauche . faisceau gauche de la veine cave qui sort en partie des chairs moyennes, et en partie des fibres recourbées du faisceau postérieur.

faisceau postérieur de la veine cave, qui s'observe constamment large, continue au tissu principal de l'aîle droite, et qui dégénere en partie dans le faisceau ; en partie au-dessus de ce faisceau, en se prolongeant dans les fibres charnues moyennes. faisceau droit de la veine cave. ce trou s'observe souvent pour l'artère phrénique, quand elle perce la couche inférieure du tendon, et se porte en cette couche, et la couche supérieure. a a a, les chairs qui viennent des côtes. b b, les chairs qui viennent du ligament S, qui montent presque droites, et soutiennent le rein et la capsule rénale. c c les chairs qui proviennent de l'arc intérieur R. d e f g h m le pilier droit du diaphragme. d l'appendice latéral externe. e le second appendice. f une autre portion du second appendice. g le tendon commun des deux portions e et f. h l'appendice intérieure, dont une partie s'unit avec la portion g, et forme le tendon m, et en partie forme la colonne tendineuse k, qui en s'unissant à celle du côté gauche l s'unit au tendon i, et s'insere dans la troisième vertèbre vers . o appendice intérieur. p appendice moyen. q appendice extérieur. r chair qui provient du ligament R, et répond à b. s chair du ligament S, qui répond à b. t u w x croix ou décussation des appendices intérieurs au-dessous de l'oesophage. t la cuisse droite et supérieure qui descend à droite. u la seconde cuisse droite qui s'en Ve à droite et en bas. w la troisième cuisse plus grande, qui Ve de gauche à droite. x x la quatrième cuisse plus grande, qui Ve de droite à gauche. y la colonne droite de l'oesophage. z la gauche. l'accroissement des colonnes au-dessous de l'oesophage. la colonne droite antérieure. la gauche postérieure.

Figure 2. de M. DUVERNEY, représente le pharynx Ve postérieurement.

A le muscle oesophagien. B le crico-pharyngien. C le thyro-pharyngien. D le cephalo-pharyngien. E portion des condyles de l'occipital. F commencement de la moèlle épinière. G G une partie de la dure-mère, qui recouvre le cervelet. H la trompe d'Eustachi. I le peristaphylin interne. K le pterigo-pharyngien. L le mylo-pharyngien. M le glosso-pharyngien. N le stylo-pharyngien. O le stylo-hyoïdien. P l'apophyse styloïde. Q le digastrique. R le pterigoïdien interne. S l'oreille. T les os du crane. V la trachée-artère.

Figure 3. de M. DUVERNEY ; elle représente le larynx Ve antérieurement.

1 1 2 2 l'os hyoïde. 1 1 la base. 2 2 l'extrémité des grandes cornes. 3 3 ligament qui unit les grandes cornes de l'os hyoïde avec les grandes cornes 4 4 du cartilage thyroïde. 4 4 5 5 le cartilage thyroïde. 4 4 ses grandes cornes. 6 6 ligament qui unit le cartilage thyroïde. avec l'os hyoïde. 7 7 7 7 la glande thyroïde. 88 le cartilage cricoïde. 9, 9, 9, 9, les cartilages de la trachée-artère. 10 le sterno-thyroïdien. 11 l'adeno-thyroïdien. 12 12 le crico-thyroïdien. 13 13 l'hyothyroïdien.

Figure 4. d'EUSTACHI ; elle représente le larynx Ve postérieurement.

a la partie concave de l'épiglotte. b b la face interne du cartilage thyroïde. l l les grandes cornes. i i les petites cornes. c c le sommet des cartilages aryténoïdes. d d e le cartilage cricoïde. d d ses deux petites éminences. f f f f l'aryténoïdien transverse. g g l'aryténoïdien oblique gauche. h h l'aryténoïdien oblique droit.

Figure 5. d'EUSTACHI, représente le larynx ouvert, et Ve sur le côté.

A B B B la face interne du cartilage thyroïde. A la partie gauche, B B B la droite. C D l'épiglotte. C la face convexe, D la face concave. E portion membraneuse de la partie latérale du larynx. F F le sommet des cartilages aryténoïdes. G G aryténoïdien transverse. H l'aryténoïdien oblique droit a inséré au cartilage aryténoïde gauche. I K l'aryténoïdien oblique gauche a qui vient de l'aryténoïde gauche. K le thyro-aryténoïdien gauche aa, qui vient du cartilage thyroïde b, et s'insere à l'aryténoïde gauche. L le crico-aryténoïdien latéral gauche a a qui vient du cartilage cricoïde, et b s'insere à la base de l'aryténoïde gauche. M partie de la base du cartilage aryténoïde gauche. N le crico-aryténoïdien gauche. a a la première origine du cartilage cricoïde, b son insertion à la base de l'aryténoïde gauche. O le cartilage cricoïde. P P Q Q R la trachée-artère, P P P, les trois premiers anneaux cartilagineux, Q Q les espaces mitoyens entre ces anneaux, R la partie postérieure de la trachée-artère, toute membraneuse.

PLANCHE VIII.

Figure première de DRAKE.

1 l'aorte ou la grande artère coupée dans son origine, à l'orifice du ventricule gauche du cœur. A les trois valvules demi-circulaires de l'aorte, comme elles paraissent lorsqu'elles empêchent le sang de retourner dans le ventricule gauche pendant sa diastole. 22 le tronc des artères coronaires du cœur, sortant du commencement de l'aorte. 3 le ligament artériel, qui n'est pas exactement représenté. 4, 4, les artères souclavières sortant de la grande artère, dont les artères axillaires, et celles des bras 23 23 sont une continuation. 5 5 les deux artères carotides, dont la droite sort de la souclavière, et la gauche de l'aorte. 6 6 les deux artères vertébrales, sortant de la souclavière, elles passent par les apophyses transverses des vertèbres du cou, d'où elles entrent dans le crane par le grand trou occipital. 7 7 les artères qui conduisent le sang dans la partie inférieure de la face, la langue, les muscles adjacens et les glandes. 8 8 les troncs des artères temporales, sortant des carotides, et donnant des rameaux aux glandes parotides et aux 9 9 muscles voisins, au péricrane et au-devant de la tête. 10 10, troncs qui envoyent le sang dans la cavité du nez, et particulièrement aux glandes de sa membrane muqueuse. 11 11 les artères occipitales, dont les troncs passent sur les apophyses mastoïdes, et se distribuent à la partie postérieure du péricrane où elles s'anastomosent avec les branches des artères temporales. 12 12 artères qui portent le sang au pharynx, à la luette et à ses muscles. B B petite portion de la base du crane, percée par l'artère de la dure-mère, qui est ici représentée avec une portion de la dure-mère. 13 13 contour que font les artères carotides avant que de se rendre au cerveau par la base du crane. 14 14 partie des artères carotides qui passent de chaque côté de la selle sphénoïde, où elles fournissent plusieurs petits rameaux qui servent à former le rete mirabile, qui est beaucoup plus apparent dans les quadrupedes, que dans l'homme. (Nota. Les artères du cervelet sont confondues avec celles du prétendu rete mirabile.) C la glande pituitaire hors de la selle sphénoïde, placée entre les 2 troncs tortueux des artères carotides, 14, 14. D D artères ophtalmiques sortant des carotides avant qu'elles s'insinuent dans la pie-mère. 15 contours que font les artères vertébrales en passant par les apophyses transverses de la première vertèbre du cou, vers le grand trou de l'occipital. On a averti plus d'une fois que les cavités de ces artères sont beaucoup plus larges dans l'endroit où elles se replient, que leurs troncs inférieurs, ce qui sert à diminuer l'impétuosité du sang conjointement avec leur contour. Dans les quadrupedes, les angles des inflexions ou des contours des artères du cerveau, sont plus aigus, et servent par conséquent à diminuer davantage l'impétuosité du sang qui s'y porte avec force, à cause de la position horizontale de leurs troncs. 16 les deux troncs de l'artère vertébrale, qui passent sur la moelle allongée. 17 les rameaux par lesquels les artères carotides cervicales communiquent. 18, 18, les ramifications des artères au-dedans du crane, dont les troncs les plus grands sont situés entre les lobes du cerveau et dans ses circonvallations. Les veines du cerveau partent des extrémités de ces artères. Leurs troncs ont une position fort différente de celle des artères ; car celles-ci pénètrent dans le cerveau par sa base, et se distribuent de la manière qu'on l'a dit ci-dessus, au lieu que les troncs des veines s'étendent sur la surface du cerveau, et déchargent le sang dans le sinus longitudinal. Ces veines n'accompagnent pas les artères à leur entrée, de même que dans les autres parties, comme le font les artères et les veines de la dure-mère, qui passent ensemble par le même trou dans la base du crane B B. E E les artères du cervelet. 19, 19 les artères du larynx des glandes thyroïdiennes, des muscles et des parties contiguès qui sortent des artères souclavières. 20, 20, autres artères qui ont leur origine auprès des premières 19, 19, et qui conduisent le sang dans les muscles du cou et de l'omoplate. 21, 21, les mammaires qui sortent des artères souclavières, et descendent intérieurement sous les cartilages des vraies côtes, à un demi-pouce environ de distance de chaque côté du sternum ; quelques-uns de leurs rameaux passent par les muscles pectoral et intercostal, et donnent du sang aux mammelles où ils se joignent avec quelques rameaux des artères intercostales, avec lesquelles ils s'anastomosent. Ces artères mammaires s'unissent encore avec les grandes branches des épigastriques, 57, 57, ce qui augmente le mouvement du sang dans les téguments du bas-ventre. Nota. On peut à la faveur de cette anastomose expliquer le rapport qui se trouve entre la matrice et les mammelles, et les affections sympathiques de ces deux parties. Les extrémités des artères lombaires et intercostales s'anastomosent avec elles, de même que les précédentes. 22, 22, les artères des muscles du bras, et quelques-unes de ceux de l'omoplate. 23 23 partie du grand tronc de l'artère du bras, que l'on s'expose à blesser en ouvrant la veine basilique, ou la plus interne des trois veines de l'avant-bras. 24 24 division de l'artère brachiale, au-dessous de la courbure du coude. 25 25 branche de communication d'une artère qui sort du tronc de l'artère brachiale au-dessus de sa courbure, dans le repli de l'avant-bras, qui s'anastomose un peu plus bas avec les artères de l'avant-bras. On trouve dans quelques sujets, au lieu de cette branche, plusieurs autres petits rameaux qui en tiennent lieu, au moyen de ces rameaux qui communiquent de la partie supérieure de l'artère brachiale, avec celle de l'avant-bras : le cours du sang n'est point interrompu, quoique le tronc 23 soit fortement serré ; ce que l'on fait en liant cette artère lorsqu'elle est blessée dans le cas d'un anévrisme : il est nécessaire de lier le tronc de l'artère au-dessus et au-dessous de l'endroit où elle est blessée, de peur que le sang, qui passe dans ce tronc inférieur par les rameaux de communication, ne se fasse un passage par l'ouverture de l'artère en rétrogradant. 26 artère extérieure de l'avant-bras, qui forme le pouls auprès du carpe, artère radiale. 27, 27, artères des mains et des doigts. 28 28 tronc descendant de la grande artère, ou de l'aorte. 29 artère bronchiale sortant de l'une des artères intercostales : elle sort quelquefois immédiatement du tronc descendant de l'aorte, et quelquefois de l'artère intercostale supérieure, qui sort de la souclavière. Ces artères bronchiales s'anastomosent avec l'artère pulmonaire. Vid. Ruisch, epist. anastom. 6 figure c. c. c. 30 petite artère sortant de la partie inférieure de l'aorte descendante, pour se rendre à l'oesophage. Ruisch fait mention d'artères qui sortent de l'intercostale supérieure, et qui aboutissent à l'oesophage. 31, 31, artères intercostales de chaque côté de l'aorte descendante. 32 tronc de l'artère céliaque, d'où sortent, 33, 33, 33, les artères hépatiques, etc. 34 l'artère cistique dans la vésicule du fiel. 35 l'artère coronaire stomachique inférieure. 36 la pilorique. 37 l'épiploïque droite, gauche et moyenne, sortant de la coronaire. 38 ramification de l'artère coronaire qui embrasse le fond de l'estomac. 39 artère coronaire supérieure du ventricule. 40, 40, artères phréniques, ou les deux artères du diaphragme : celle du côté gauche sort du tronc de la grande artère, et de la droite de la céliaque. 41 le tronc de l'artère splénique sortant de la céliaque, et formant un contour. 42 deux petites artères qui aboutissent à la partie superieure du duodenum, et du pancréas ; les autres artères de ce dernier sortent de l'artère splénique à mesure qu'elle passe dans la rate. 43 tronc de l'artère mésenterique supérieure, tourné vers le côté droit. 44, 44, rameaux de l'artère mésenterique supérieure, séparés des petits intestins. On peut observer ici les différentes anastomoses que les rameaux de cette artère forment dans le mésentère avant que de se rendre aux intestins. 45 l'artère mésenterique inférieure, sortant de la grande artère. 46, 46, 46, anastomoses remarquables des artères mésenteriques. 47, 47, rameaux de l'artère mésenterique inférieure, passant dans l'intestin colon. 48 ceux du rectum. 49, 49, les artères émulgentes des reins. 50 les artères vertébrales des lombes. 51, 51, artères spermatiques qui descendent aux testicules, et qui sont si petites qu'elles échappent à la vue, à moins qu'on ne les injecte. 52 l'artère sacrée. 53, 53, les artères iliaques. 54, 54, les rameaux iliaques externes. 55, 55, iliaques internes qui sont beaucoup plus grands dans le foetus, que dans les adultes, à cause de leur union avec les deux artères ombilicales. 56, 56, les deux artères ombilicales coupées ; celle du côté droit est telle qu'on la trouve dans le foetus, et celle du côté gauche semblable à celle qu'on découvre dans les adultes. 57 les artères épigastriques qui montent sous les muscles droits de l'abdomen, et s'anastomosent avec les mammaires, comme on l'a remarqué ci-dessus. 58, 58, rameaux des artères iliaques externes, qui passent entre les deux muscles obliques du bas ventre. 59, 59, rameaux des artères iliaques internes, qui conduisent le sang aux muscles extenseurs et obturateurs des cuisses. 60, 60, tronc des artères qui aboutissent au penis. 61, 61, artères de la vessie urinaire. 62, 62, artères internes des parties naturelles, qui forment avec celles du penis, qu'on voit ici représentées, les artères hypogastriques chez les femmes. Les artères externes des parties naturelles naissent de la partie supérieure de l'artère crurale, qui est immédiatement au-dessous des épigastriques. 63 le penis enflé et desséché. 64 le gland du penis. 65 la partie supérieure ou dos du penis, retranchée du corps du penis, afin de pouvoir découvrir les corps caverneux. 66 les corps caverneux du penis, séparés des os pubis, enflés et desséchés. 67 les deux artères du penis, comme elles paraissent après qu'on les a injectées avec de la cire sur chaque corps caverneux du penis. 68 la cloison qui sépare les corps caverneux. 69 les crurales. 70, 70, les artères qui passent dans les muscles des cuisses et de la jambe. 71 partie de l'artère crurale qui passe dans le jarret. 72 les trois grands troncs des artères de la jambe. 73 les artères du pied avec leurs rameaux, qui communiquent de leur tronc supérieur à leur tronc inférieur, aussi bien que leur communication à l'extrémité de chaque orteil, qui est la même que celle des doigts.

Figure 2. ramifications de la veine-porte dans le foie. Fig. 3, membranes de la trachée-artère séparées les unes des autres. Fig. 4, tronc d'une grosse veine dissequé. Fig. 5, une partie de l'aorte tournée de dedans en-dehors. Fig. 6, vaisseaux lymphatiques. Fig. 7, ramifications de la veine-cave dans le foie. Fig. 8, de Ruisch, parties des artères distribuées dans le placenta. Fig. 9, l'artère pulmonaire. Fig. 10, tronc de la veine pulmonaire.

Fig. 2, a partie de la veine-porte qui entre dans le foie ; c la veine ombilicale, qui dans l'adulte forme une espèce de ligament ; d le canal veineux qui dégénere aussi en ligament ; e l'extrémité des veines capillaires qui se terminent dans le foie ; f l'extrémité des veines qui viennent des intestins et pour former le tronc de la veine-porte. Fig. 3, a a la membrane glanduleuse ; b b la vasculeuse ; c la membrane interne. Fig. 4, a a la membrane externe ou la nerveuse ; b b la vasculeuse ; c c la glanduleuse ; d d la musculaire. Fig. 5, a a la membrane interne ou la nerveuse ; b b la musculaire ; c c la glanduleuse ; d la membrane externe ou la vasculeuse.

PLANCHE X.

Figure première, des Transactions philosophiques. Elle représente les troncs de la veine-cave avec leurs branches dissequées dans un corps adulte.

A A l'orifice de la veine-cave, comme elle parait lorsqu'elle est séparée de l'oreille droite du cœur. a l'orifice de la veine coronaire du cœur. B A le tronc supérieur ou descendant de la veine-cave ; C C A le tronc inférieur ou ascendant, ainsi nommés du mouvement du sang dans ces troncs, qui est contraire à leur position. D D les veines souclavières. + la partie de la veine souclavière gauche qui reçoit le canal thorachique. b la veine azygos, dont les branches aboutissent aux côtés, etc. c les veines supérieures intercostales. d d, les veines mammaires internes. E, E, les branches iliaques droites et gauches. F F, les veines jugulaires internes. G G, les jugulaires externes. H, H, les veines qui ramènent le sang de la mâchoire inférieure et de ses muscles. I, I, les troncs des jugulaires internes coupés à la base du cerveau. f les veines du thym et du médiastin. g, g, les veines des glandes thyroïdales. h la veine sacrée. i la branche iliaque interne. k l'externe. K, K, les veines occipitales. L la veine droite axillaire. M la céphalique. N la basilique. O la veine médiane. P le tronc des veines du foie. Q la veine phrénique du côté gauche. R la veine phrénique droite. r grande veine de la glande rénale gauche et des parties adjacentes. S la veine émulgente gauche. T la veine émulgente droite, qui est dans ce sujet beaucoup plus basse que la gauche contre l'ordinaire. U, U, les deux veines spermatiques. X, X, deux branches qui communiquent du tronc ascendant de la veine-cave à la veine azygos, par le moyen desquelles le vent passe dans le tronc descendant de la cave, lorsqu'on souffle dans l'ascendante aux points A P C, quoique le tronc aux points A P et C soit fortement attaché au chalumeau. * branche non commune entre le tronc le plus bas de la veine-cave, et la veine émulgente gauche. Y veine qui ramène le sang des muscles du bas-ventre à la branche iliaque externe. Z la veine épigastrique du côté droit. l l la veine saphene. m la veine crurale.

Fig. 2. les troncs de la veine-porte disséqués et développés.

A A A les branches de la veine-porte séparées du foie. a la veine ombilicale. B la branche splénique. C, C, les branches mésentériques continuées depuis les intestins. b le tronc de la veine pancréatique, qui reçoit les branches qui viennent du duodenum. c c la veine gastrique coronaire droite supérieure. D la veine coronaire supérieure de l'estomac du côté gauche. E la veine coronaire inférieure de l'estomac du côté droit, etc. F la même veine coronaire du côté gauche hors leur situation naturelle ; les deux derniers sont une continuation de celles-là. 1 la veine épiploïque supérieure droite, et 2 la gauche, avec 3 sa médiane. G la veine appelée vas breve. d la veine du duodenum. H la veine hémorrhoïdale qui vient du rectum et de l'anus ; elle se décharge dans ce sujet dans la branche mésentérique gauche : mais dans d'autres sujets (surtout en préparant ces veines), j'ai trouvé que le tronc des veines hémorrhoïdales aboutissait au rameau splénique.

Figure 3. d'HUBER, représente la moelle épinière à gauche.

A la partie antérieure de la première vertèbre du cou élevée un peu obliquement en-haut. a apophyse oblique supérieure de cette vertèbre. b son apophyse transverse. B B une partie de la dure-mère qui enveloppe la moelle épinière. C C l'intervalle qui reste entre cette moelle et la cavité des vertèbres qui la renferme. 1, 2, 3 etc. 30 les nerfs de la moelle épinière du côté gauche avec leur ganglion. d rameau de la première paire. c second rameau de cette première paire ; elle représente à droite. A espace occupé par le lobe renversé du cervelet, et par son appendice vermiforme. B figuré en passant. C C portion du rocher et de l'os occipital recouverte de la dure-mère. D une partie de la moelle allongée, à laquelle la moelle épinière est continue. a ligne blanche médullaire qui s'élève du sillon du quatrième ventricule pour se joindre à la septième paire. b le quatrième ventricule. c c sa rainure longitudinale continue au calamus scriptorius. d les deux éminences de la moelle épinière qui la termine. e e ligament de la pie-mère qui s'étend au milieu de la queue de cheval. f le ganglion de la vingtième paire de nerfs : g ganglion de la trentième paire. F la dure-mère renversée de dessus la moelle épinière. G le nerf de la septième paire. h h la huitième paire. j j l'accessoire de la huitième paire. K, K, filets de communication des nerfs cervicaux entr'eux. M les corps pyramidaux postérieurs. N les corps olivaires postérieurs. O l'artère vertébrale. L L le ligament denticulaire, qui sépare les filets qui partent de la partie antérieure de l'épine, de ceux qui partent de la postérieure. m, m, filaments qui partent de la partie antérieure de l'épine pour s'unir avec ceux qui partent de la postérieure. n n l'endroit où les filaments nerveux commencent à concourir et à former la base de la queue de cheval. o endroit où la moelle épinière ne fournit plus de filets nerveux. p origine des filets nerveux qui forment la queue de cheval. q la queue de cheval. 1 D. jusqu'à 12 D les nerfs dorsaux. 1 L jusqu'à 5 L les nerfs lombaires. 1 S jusqu'à 5 S les nerfs sacrés. 1 C jusqu'à 8 C les nerfs cervicaux.

Figure 4. d'HUBER représente une portion de la moelle épinière de la partie supérieure du dos, et considérée en-devant.

A ligament de la pie-mère qui sépare la portion droite de la moelle épinière, de la gauche. B B éminences qui ont la figure d'un ver à soie. C, C, les filets nerveux qui partent de la partie antérieure de la moelle épinière. D coupe horizontale de la moelle épinière. E substance blanche qui environne. F la substance cendrée.

PLANCHE X.

Figure 1. de VIEUSSENS.

A le tronc de la cinquième paire. B la grosse branche antérieure de la cinquième paire. C la grosse branche postérieure de la cinquième paire. D le tronc de la sixième paire. a a le tronc du nerf intercostal. E le tronc de la huitième paire. b le nerf spinal, l'accessoire de la huitième paire, qui à sa sortie du crane est environnée avec la huitième paire par une membrane commune ; d'où il lui parait uni : mais peu après il s'en sépare en o o o. c la neuvième paire. d filets de la neuvième paire qui se jettent dans les glandes de la partie postérieure des mâchoires. e la dixième paire. f rameau de la cinquième paire, lequel Ve à la langue, excepté les rameaux g, g, g, qui se distribuent aux glandes maxillaires. h le filet de la portion dure du nerf auditif, lequel se joint au rameau f de la cinquième paire, et se distribue avec lui à la langue. i la première paire des nerfs cervicaux. k filets de la première paire cervicale qui s'unit au rameau f de la cinquième paire, et se distribue avec lui à la langue. l petit rameau de la première paire cervicale, dont un filet m s'insere dans la seconde paire cervicale, et le filet n se jette dans les muscles obliques de la tête. o rameau de communication entre la huitième paire et la portion dure du nerf auditif. p rameau de la huitième paire, dont un filet q s'unit au plexus ganglio-forme cervical, supérieur du nerf intercostal, et se jette ensuite dans le muscle long du cou ; le filet r se distribue à quelques muscles du larynx, du pharynx et de l'os hyoïde. s filet du rameau p, un peu plus gros qu'il n'est naturellement, et qui s'unit au nerf recurrent. F F le cartilage thyroïde. G G la trachée artère, coupée transversalement un peu au-dessus des poumons. H le plexus ganglioforme cervical de la neuvième paire, auquel la première paire cervicale jette un filet. t rameau de la huitième paire, dont les filets coupés u u s'unissent avec la seconde paire cervicale, et se distribuent aux muscles scalene, mastoïdien, coraco-hyoïdien, sterno-thyroïdien, sterno-hyoïdien, etc. I plexus ganglioforme thorachique de la huitième paire. x nerf recurrent droit. y rameau de la huitième paire du côté gauche, qui jette le nerf recurrent, et outre cela le rameau z au plexus cardiaque, le filet 2 au cœur et à l'oreillette gauche. 3 filet du nerf 2 qui se distribue antérieurement au cœur du côté gauche. 4 autre filet qui se distribue à l'oreillette gauche. 5 rameau de la huitième paire du côté droit, qui jette le filet 6 aux membranes de l'aorte. 7, 7, rameaux coupés du nerf 5, qui se distribuent aux lobes du poumon. 8 filet du nerf 5 qui s'unit au plexus cardiaque supérieur. 9 tronc du rameau 5, dont le rameau 10 se jette à la partie droite du péricarde qui recouvre postérieurement le cœur ; le rameau 11 environne en forme d'anneau la veine cave descendante, où elle s'ouvre dans la partie supérieure de l'oreillette droite du cœur, après avoir jeté les rameaux 12, 12, 12, à cette oreillette. 13, 13, rameaux de la huitième paire, dont les filets qui sont représentés coupés, s'entrelacent ensemble pour former les plexus pulmonaires. 14 filet de la huitième paire droite qui se distribue à l'oreillette droite. 15, 15, 15 rameaux du nerf gauche de la huitième paire, qui se distribuent en partie aux membranes de l'oesophage, et en partie au cœur. 16, 16, deux petits plexus ganglioformes, qui s'observent quelquefois dans le nerf gauche de la huitième paire. 17 division du nerf gauche de la huitième paire en trois rameaux qui se réunissent ensuite pour former un même tronc. 18, 18, nerfs de la huitième paire qui s'élèvent de la région postérieure du cœur, et communiquent ensemble au moyen du rameau 19. 20, 20, filets de la huitième paire qui se distribuent à l'orifice supérieur de l'estomac. 21, 21, trois petits rameaux qui communiquent ensemble, et qui après avoir jeté les filets 22, 22, 22, etc. à la partie supérieure et postérieure de l'estomac, autour du pylore, se joignent à quelques filets du plexus ganglioforme semi-lunaire, et forment avec eux le plexus hépatique 60, 60. 23 petit rameau de la huitième partie, dont les filets se distribuent à la partie supérieure et antérieure de l'estomac, si on en excepte le filet 24 qui se jette en partie au pylore, en partie au pancréas, et en partie aux conduits biliaires. 25 tronc de la huitième partie du côté gauche, un peu plus petit qu'il n'est naturellement, qui se divise au-dessous du diaphragme en plusieurs rameaux, et s'unissant aux filets 26 qui proviennent du plexus semi-lunaire, forme avec ces filets le plexus stomachique, et se terminent dans le plexus mesentérique. 27 rameau de la huitième paire gauche, que nous avons appelé rameau intérieur, et qui se distribue à la partie inférieure de l'estomac, si on en excepte les filets 28, 28, qui se distribuent au pylore. K partie antérieure du cœur dépouillée du péricarde et des vaisseaux sanguins. L'oreillette droite. M l'oreillette gauche. N la veine cave descendante coupée le long de l'oreillette droite. O la veine cave ascendante coupée un peu au-dessus du diaphragme. P l'artère pulmonaire coupée vers son origine. Q Q le tronc de l'aorte divisé en deux parties qui sont représentées un peu éloignées l'une de l'autre, pour faire paraitre le plexus cardiaque supérieur placé entre l'aorte et la trachée-artère. R rameau droit du tronc de l'aorte ascendante. S origine de la carotide droite coupée. T origine de l'artère vertébrale droite coupée. V artère axillaire droite coupée. X rameau gauche du tronc ascendant de l'aorte, qui se divise d'abord en deux petits rameaux, dont l'intérieur et le plus petit Y, forme la carotide gauche ; l'extérieur plus gros se termine dans l'artère vertébrale gauche Z, et dans l'artère axillaire gauche, etc. + tronc descendant de l'aorte coupé. plexus ganglioforme cervical supérieur du nerf intercostal. filet qui s'élève du plexus ganglioforme supérieur du nerf intercostal, qui au moyen des deux rameaux 29, 29, communique avec le nerf gauche de la huitième paire, et qui se portant en-bas se distribue à la partie antérieure du péricarde. 30 filet coupé à la base du cœur. 31, 31, 31, filets du nerf intercostal, qui se jettent dans le muscle long du cou et dans le scalene. 32 rameau du nerf intercostal qui s'insere dans le plexus ganglioforme thorachique. 33 filet du nerf intercostal qui environne la veine jugulaire externe, et se termine dans les membranes voisines. plexus ganglioforme cervical inférieur du nerf intercostal. 34 rameau du plexus ganglioforme cervical inférieur du nerf intercostal droit, qui se porte en-bas, perce le péricarde, et après l'avoir percé et avoir reçu un filet du plexus cardiaque supérieur, jette le filet 35 aux membranes de l'aorte ; enfin après avoir passé par-dessus le tronc de l'artère pulmonaire, il se divise 36, 36, 36, etc. et se distribue à la partie antérieure du cœur. 37 plexus ganglioforme thorachique du nerf intercostal. 38 filet provenant de la partie inférieure du plexus ganglioforme qui s'unit à la huitième paire du côté droit. 39, 39, deux rameaux provenans de la partie inférieure du plexus ganglioforme thorachique du nerf intercostal gauche, dont le supérieur jette trois filets, dont deux supérieurs 40, 40, coupés, se distribuent à l'oesophage et à la trachée-artère, le troisième 42 s'unit à la huitième paire gauche : le rameau inférieur 39 jette à l'oesophage le filet 41 ici coupé ; enfin les deux rameaux 39, 39, après avoir jeté les filets ci-dessus, se portent vers la partie moyenne de la poitrine, et lorsqu'ils sont parvenus vers la partie postérieure de l'aorte, ils se divisent en plusieurs rameaux qui communiquent tous ensemble, et forment en s'unissant à quelques filets de la huitième paire, le grand plexus 43. 43 plexus cardiaque supérieur, plus considérable que l'inférieur. 44, 44, 44, 44, filets provenans des parties latérales du plexus cardiaque supérieur, qui se distribuent aux parties internes des lobes du poumon, et aux glandes qui sont placées à la partie supérieure de ces lobes derrière la trachée-artère. 45, 45, filets du plexus cardiaque supérieur, qui sont représentés coupés comme les filets 44, 44, etc. et qui se distribuent au péricarde. * petit nerf du côté droit du plexus cardiaque supérieur qui s'unit au rameau 34, et se distribue avec lui à la partie antérieure du cœur. 46 filet provenant du côté gauche du plexus cardiaque supérieur qui s'unit au filet 2 du rameau 4. 47, 47, filets du nerf cardiaque supérieur, qui se distribuent aux membranes de l'aorte. 48, rameaux de la partie inférieure du plexus cardiaque supérieur, qui se distribuent à la partie postérieure du péricarde et du cœur. 49, deux rameaux de la partie inférieure du plexus cardiaque supérieur qui s'unissent ensemble, jettent le filet 50 aux membranes de l'aorte, forment le plexus cardiaque inférieur 51, et enfin lient par leur extrémité 52 l'artère pulmonaire, et se contournent autour d'elle en forme d'anneau. 53 petit rameau du plexus cardiaque qui se distribuent à l'oreillette gauche du cœur, et s'unit au rameau 4 du nerf 2. 54, 54, filets provenans du côté droit du nerf intercostal, et qui se distribuent dans les membranes des vertèbres du dos. 55, 55, 55, les filets qui sortent du côté droit du nerf intercostal, et se terminent de part et d'autre dans le plexus ganglioforme semi-lunaire 57. 56, 56, 56, filets du nerf intercostal qui se terminent avec les filets 54, 54, dans les membranes qui tapissent les vertèbres du dos. 57 plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal. 58 petit rameau du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal droit, qui s'élevant en-haut se termine en partie dans la substance charnue du diaphragme, et en partie dans le centre nerveux de ce muscle. 59, 59, filets de la partie supérieure du plexus ganglioforme semi-lunaire du nerf intercostal droit, qui se distribuent aux vaisseaux cholidoques, au pylore, à l'intestin duodenum, et au pancréas ; les trois supérieurs s'unissant ensemble, se terminent dans le plexus hépatique. 60 60 plexus hépatique produit par le nerf intercostal droit, et par le nerf de la huitième paire. 61, 61, filets de la partie inférieure du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal droit, qui se terminent dans les plexus mésentériques. 62, 62, filets qui se répandent sur les membranes qui revêtent les vertèbres. 63 plexus stomachique formé par quelques fibres du nerf droit de la huitième paire et par d'autres, qui proviennent du plexus ganglioforme semi-lunaire du nerf intercostal gauche. 64 rameaux du plexus ganglioforme sémi-lunaire du nerf intercostal gauche, qui se réfléchissant en-haut et communiquant ensemble, forment un plexus nerveux lunaire. 65, 65, filets du plexus stomachique, qui se terminent dans les plexus mésentériques. 66, 66, 66, filets qui se terminent dans les membranes couchées sur les vertèbres. 67 rameau du côté interne du nerf intercostal, qui forme le plexus rénal droit du côté droit, et se termine du côté gauche dans le plexus sémi-lunaire. 68 filet du rameau droit 67, qui se termine dans les membranes du rein droit. 69 tronc du rameau droit 67, qui s'unissant aux filets inférieurs des nerfs 55, 55, etc. du côté droit, forme avec eux une espèce de réseau, et enfin le plexus rénal droit 70 70. 70 70 le plexus rénal droit. 71 filets intérieurs des nerfs 55, 55, etc. du côté droit, qui se terminent dans les membranes du rein droit, excepté les filets 72, 72, qui se terminent avec d'autres rameaux voisins 72, 72, dans les membranes du rein. 73 deux filets du rameau gauche 67, qui se distribuent dans les membranes qui recouvrent le rein droit. 74 74 le plexus rénal gauche, formé par trois rameaux du plexus ganglioforme sémi-lunaire gauche. 75 petit rameau du plexus ganglioforme sémi-lunaire gauche, qui se distribue dans les membranes du rein gauche, excepté les filets 76, 76, 76, qui se terminent avec quelques rameaux voisins dans les membranes du rein gauche. 77, 77 le plexus mésentérique supérieur. 78 78 le plexus mésentérique moyen. 79 79 le plexus mésentérique inférieur. 80, 80, filets supérieurs du plexus mésentérique inférieur, qui se distribuent dans les membranes qui recouvrent les vertèbres lombaires inférieures. 81, 81, etc. les filets inférieurs du plexus mésentérique inférieur, qui se terminent dans les membranes des vertèbres de l'os sacrum, de l'intestin rectum, de la vessie, dans les ovaires, et à la matrice. 82, 82, etc. plexus ganglioforme orgéiforme du nerf intercostal dans la cavité du bas-ventre. 83, 83, etc. filets du nerf intercostal qui s'unissent aux plexus mésentériques. 84, 84, etc. filets du nerf intercostal qui se distribuent avec les filets 85, 85, etc. et 87, 87, etc. aux uretères, à l'intestin rectum, aux releveurs de l'anus, aux ovaires, à la matrice, à la vessie, à son sphincter, aux vésicules seminaires, aux prostates, et au sphincter de l'anus. 86 rameau au moyen duquel les nerfs intercostaux communiquent ensemble vers l'extrémité de l'os sacrum. 88, 88, etc. plexus ganglioformes des nerfs vertébraux, qui ne s'observent point dans la première, dans la vingt-huitième, la vingt-neuvième et la trentième paire de ces nerfs. 89, 89, etc. rameaux que les nerfs des vertèbres fournissent vers les espaces qui sont entre elles au nerf intercostal. 90 nerf coupé. 91, 91, etc. rameaux du nerf intercostal aux nerfs dorsaux droits. 92 gros rameau du nerf intercostal qui s'unit au premier nerf sacré, et se termine avec lui dans le nerf crural postérieur. 93, 93, etc. filets des nerfs vertébraux. 94 nerf diaphragmatique qui vient de la quatrième paire des nerfs cervicaux. 95 filet du nerf diaphragmatique qui se distribue aux muscles du cou, c'est-à-dire au transverse et à l'épineux. 96 filet de la sixième paire cervicale qui s'unit au nerf diaphragmatique. 97 filet du nerf diaphragmatique qui s'unit à un filet de la seconde paire dorsale, et ensuite au nerf intercostal. 98 le nerf diaphragmatique coupé. 99 distribution des nerfs brachiaux. 100 nerf coupé composé de deux filets, l'un de la sixième, l'autre de la septième paire cervicale. 101 la gaine commune des nerfs brachiaux ouverte. 102 le rein un peu plus élevé du côté gauche que du droit. 103 production considérable de la paire lombaire inférieure qui s'unit à la première sacrée, et aide à former le nerf crural postérieur. 104, 104, etc. les cinq nerfs de l'os sacrum. 105 le nerf crural postérieur coupé.

Figure 2. d'EUSTACHI.

A A B B le cerveau Ve par la partie inférieure, A A les lobes antérieurs, B B les lobes moyens. C C le cervelet ; D, D, les extrémités des apophyses transverses de l'atlas ; E, E, les bords relevés des cavités de l'atlas, qui recouvrent et soutiennent les condyles de l'occipital ; F, F, les cuisses ou pedoncules du cervelet, qui s'avancent pour former la protubérance annulaire ; G, G, les corps pyramidaux ; H, H, les corps olivaires ; I I I la protubérance annulaire ; K, K, les cuisses de la moelle allongée ; L sinus entre la protubérance annulaire, les cuisses de la moelle allongée, et les éminences orbiculaires ; M les éminences orbiculaires ; N corps cendré placé dans l'angle postérieur de la continuité des nerfs optiques entre les cuisses de la moelle allongée. C'est dans ce corps que se trouve l'orifice inférieur du 3e ventricule du cerveau, et d'où provient l'entonnoir ; O, O, les procès mammillaires, ou la première paire de nerfs ; P, P, les nerfs optiques ; Q leur continuité ; R, R, ces nerfs avant leur union ; S S la troisième paire de nerfs ou les moteurs, qui viennent de la partie antérieure de la protubérance annulaire ; T T la quatrième paire de nerfs, nommés les pathétiques ; V V la cinquième paire de nerfs venant des parties latérales de la protubérance annulaire ; W, X, Y, ses trois branches ; W la première, X la seconde, Y la troisième ; Z la sixième paire des nerfs, qui vient de la partie antérieure des éminences olivaires et pyramidales ; a a la portion dure de la septième paire de nerfs, qui sort de la partie antérieure du côté extérieur des corps olivaires ; b b la portion molle qui vient des parties latérales des corps olivaires ; c c parait être le limaçon dans lequel la portion molle se distribue ; d d la huitième paire des nerfs, qui vient de la partie latérale et postérieure des corps olivaires ; e e les nerfs recurrents de l'épine, qui se joignent à la 8e paire, ou l'accessoire de Willis ; f f les troncs de la huitième paire réunis avec les nerfs recurrents ; g g les nerfs recurrents lorsqu'ils ont quitté la huitième paire ; h un rameau de l'accessoire qui se distribue au muscle clino-mastoïdien et au sterno-mastoïdien ; i un autre rameau qui s'unit avec la troisième paire cervicale ; k la fin de ce nerf qui se perd dans le trapeze ; l, l, l, les troncs de la huitième paire de nerfs ; m, m, les rameaux de la huitième paire qui vont à la langue, surtout à sa racine et à la partie voisine du pharynx, etc. n, n, les rameaux de la huitième paire qui se distribuent à la partie supérieure du larynx, dans lequel ils s'insinuent entre l'os hyoïde et le cartilage thyroïde où le rameau o s'unit avec le recurrent de la huitième paire ; p le recurrent droit de la huitième paire, qui vient de deux endroits de la huitième paire ; q le recurrent droit joint avec le nerf intercostal droit ; r le recurrent gauche qui sort de même de la huitième paire par deux principes, mais un peu plus bas que le droit ; s le nerf par le moyen duquel le cardiaque gauche est uni avec le recurrent gauche ; t les ramifications des nerfs recurrents dans le larynx, et qui se distribuent à la glande thyroïde, au pharynx, aux crico-aryténoïdiens postérieurs, aux aryténoïdiens, aux thyro-aryténoïdiens ; u w x le nerf cardiaque droit, qui vient w du nerf recurrent droit, et x de la huitième paire ; y z le nerf cardiaque gauche, qui vient z du nerf gauche de la huitième paire, et du nerf intercostal gauche, comme il le semble par la figure ; nerf de communication entre les cardiaques ; les ramifications des nerfs cardiaques, qui se distribuent dans le cœur ; les nerfs du poumon qui viennent de la huitième paire du cerveau ; , , division de la huitième paire en deux rameaux, qui se réunissent ensuite, et forment ainsi une petite ile, dont la droite est plus grande que la gauche ; , , , rameaux au moyen desquels les troncs de la huitième paire sont unis ensemble devant et derrière l'estomac ;

rameau du tronc gauche de la huitième paire qui parcourt la partie supérieure de l'estomac jusqu'au pylore ; tronc gauche de la huitième paire, lequel se distribue à la portion gauche de l'estomac ; rameaux du tronc droit de la huitième paire, lesquels se distribuent à la partie postérieure de l'estomac ; rameau du tronc droit de la huitième paire, lequel répond au rameau

du tronc gauche, qui parcourant le même espace ; jette des filets à la partie postérieure de l'estomac ; le tronc droit descendant derrière l'estomac, et qui s'unit ensuite avec le nerf intercostal gauche ; origine du nerf intercostal, où il est uni avec la sixième paire ; , , les deux rameaux dans lesquels les troncs des nerfs intercostaux se divisent, et qui se réunissent ensuite : d'où il arrive qu'ils forment un intervalle par lequel passe la carotide interne, et qui est renfermé avec cette artère dans le conduit du rocher par lequel cette artère entre dans le crane ; , , les troncs des nerfs intercostaux ; , , les ganglions cervicaux supérieurs des intercostaux ; , , , , , , , les troncs des nerfs intercostaux qui se portent le long de l'épine par le cou, par la poitrine, par le bas-ventre et par le bassin ; , , etc. les ganglions des nerfs intercostaux ; , , , etc. rameaux par lesquels les nerfs intercostaux sont unis avec les nerfs de l'épine ; l'extrémité des nerfs intercostaux, unie avec la première et la seconde paire sacrée ; , , , , rameaux des nerfs intercostaux, qui unis ensemble forment des rameaux considérables , , , qui se portent le long du corps des vertèbres du dos, passent à-travers le diaphragme, se mêlent et s'unissent ensuite l'un et l'autre avec le nerf droit de la huitième paire et le droit avec le gauche ;

,

, rameaux des nerfs intercostaux, lesquels s'unissent aux rameaux des troncs , . Les nerfs des reins, des capsules atrabilaires, du foie, de la ratte, de l'estomac, des intestins, proviennent des troncs , des nerfs intercostaux, de la huitième paire, de leurs rameaux et de leur union ; , , , , rameaux au foie dont la plupart se distribuent au duodenum ; , nerf gastro-épiploïque droit, qui Ve à droite le long du fond de l'estomac, où l'épiploon lui est adhérent : il jette des rameaux à l'estomac, à l'épiploon ; nerf au rein droit et à la capsule atrabilaire droite ; paraissent être des rameaux à la ratte ; nerf gastro-épiploïque gauche, qui se jette sur la portion gauche du fond de l'estomac où l'épiploon est attaché, et jette à l'estomac des rameaux , 1, 1 etc. à l'épiploon ; 2, 2, 2, paraissent être des rameaux au rein gauche et à la capsule atrabilaire ; 3, 3, 3, 3, rameaux qui se rendent aux testicules, de compagnie avec les artères spermatiques ; 4, 4, 4, etc. paraissent être des rameaux qui se jettent dans le mésentère et aux intestins ; 5, 5, 5, etc. rameaux qui s'unissent ensemble çà et là le long des corps des vertèbres, des lombes, et de l'os sacrum, et se jettent au fond du bassin, où ils s'unissent 6 avec la 3e paire sacrée, et 7 avec la 4e paire ; 8, 8, 8, etc. rameaux que les rameaux 5, 5, reçoivent des troncs des intercostaux : 9, 9, 9, etc. paraissent être des rameaux au mesocolon, et à la partie gauche du colon ; 10, 10, 10, etc. la neuvième paire appelée nerfs lingaux, et qui sort de la partie latérale des corps pyramidaux ; 11 rameaux de la neuvième paire, qui se distribuent au digastrique, à l'hyo-glosse, au génio-glosse, à la langue, etc. 11 12 gros rameau de la neuvième paire qui se porte le long du cou, et se distribue au sterno-thyroïdien, au coraco-hyoïdien, au sterno-hyoïdien, etc. 13 rameau d'union de la seconde paire cervicale avec le rameau 12 de l'intercostal ; 14, 14, etc. nerfs cervicaux ; 14, 14, les seconds ; 15, 15, les troisiemes ; 16, 16, les quatriemes ; 17, 17, les cinquiemes ; 18, 18, les sixiemes ; 19, 19, les septiemes ; 20, 20, les huitiemes ; 21 rameau d'union entre la seconde et la troisième paire cervicale ; 22, 22, rameaux d'union entre la troisième et la quatrième paire cervicale ; 23 rameau de la quatrième paire cervicale qui se joint au recurrent de l'épine ; 24 25 24 25 origine des nerfs diaphragmatiques ; 24 de la quatrième paire cervicale, 25 de la cinquième paire ; 26, 26, nerfs diaphragmatiques dont le droit descend plus directement, parce qu'il n'en est point empêché par le cœur ; le gauche descend obliquement, à cause de la situation oblique du cœur du côté gauche ; 27, 27, rameaux des nerfs diaphragmatiques dans le diaphragme ; 28 28 union des quatre paires des nerfs cervicaux inférieurs, et de la première dorsale, qui forment les nerfs du bras ; 29, 30, 31, 32, 33, 34, et 39, les nerfs dorsaux ; 40 et 44, les nerfs lombaires ; 45 et 48, les nerfs sacrés ; 50, 51, les nerfs 50 50, qui proviennent des dernières paires lombaires 51 51 de la quatrième paire, qui unis ensemble se joignent aux premières paires sacrées 3 du côté droit, 2 du côté gauche, pour former les nerfs sciatiques ; 52, 52, les nerfs sciatiques.

PLANCHE XII.

Figure première d'HALLER, représente les artères de la face.

A le tronc commun de la carotide ; B la veine jugulaire commune ; C la carotide interne ; D la carotide externe ; E l'artère thyroïdienne supérieure ; F l'artère linguale, couverte par les veines et par le cératoglosse ; G l'origine de l'artère labiale pareillement couverte ; r r les rameaux ptérigoïdiens ;

un rameau au dos de la langue ; H le tronc de la carotide externe dans la parotide ; I l'artère occipitale couverte par la parotide et par les muscles ; K l'artère pharyngée cachée ; L rameau superficiel de l'artère labiale ; M l'artère sous-mentonnière ; N les rameaux superficiels de la labiale ; O l'artère musculaire de la lèvre inférieure ; p anastomose avec la maxillaire interne ; q la maxillaire inférieure couverte par les muscles, et qui sort par un trou ; R les rameaux de cette artère qui se jettent au carré et à la lèvre inférieure ; S anastomose avec la sous-mentonnière ; T anastomoses avec la coronaire de la lèvre inférieure ; V les rameaux de l'artère labiale inférieure anastomosés avec la coronaire labiale inférieure ; Y la coronaire de la lèvre inférieure ; Z un de ses rameaux au masseter et au buccinateur ; a un rameau à la peau ; b au triangulaire et à l'angle des lèvres ; c un rameau de la carotide externe à la parotide ; d la transversale de la face qui sort de la temporale ; e rameau à la temporale et à l'orbiculaire de la paupière ; f rameau alvéolaire qui accompagne le buccinateur, et qui est à peine apparent ; g rameau au zygomatique, à la partie supérieure de la parotide, à l'orbiculaire inférieur, à la peau ; h rameaux au buccinateur ; i à l'angle des lèvres ; k, k, la coronaire labiale supérieure ; l la nasale latérale qui en part ; m son anastomose avec l'ophtalmique ; n une autre nasale dont deux rameaux ; o une autre à la cloison des narines ; p la coronaire de la lèvre supérieure du côté droit, et l'anastomose avec la gauche ; q rameau au muscle zygomatique, et vers l'arcade zygomatique ; t le profond, qui s'anastomose d'un côté avec un compagnon du buccinateur, et de l'autre avec le sous-orbitaire ; u cette anastomose ; x la place du tronc sous-orbitaire couvert par les muscles ; y les anastomoses de ce rameau sous-orbitaire avec le rameau temporal ; z anastomose sous-orbitaire avec la coronaire labiale ; 1 rameau qui se jette au fond du nez ; 2 anastomose avec l'ophtalmique ; 3 autre anastomose ; rameau inférieur qui se distribue au releveur commun, et qui communique avec le rameau f ; 4 le rameau descendant de l'ophtalmique du releveur ; 5 un autre aux ailes du nez ; 6 tronc de l'ophtalmique qui sort de l'orbite ; 7 rameau à la paupière inférieure ; 8 à la supérieure, au corrugateur, etc. 9 à l'espace qui est entre les deux sourcils ; 10 cutanée ; 11 le dorsal du nez ; 12 anastomoses de la coronaire avec les nasales ; l'artère auriculaire postérieure ; 13 rameau de la temporale au masseter et à la parotide ; 14 la temporale la plus profonde ; 15 la temporale ; 16 l'auriculaire antérieure ; 17 la temporale interne ; 18, 19, ses anastomoses avec les rameaux de l'ophtalmique ; 20 les rameaux qui vont au front, aux tempes, au sinciput ; 22 la temporale externe ; 23 l'auriculaire supérieure ; 24 les artères sincipitales ; 25 anastomoses avec l'occipitale ; 26 la veine faciale ; 27 la veine temporale ; 28 la veine faciale qui monte dans la face ; 29 les veines frontales ; la veine ophtalmique ; 30 le conduit de Stenon ; 31 le conduit de la glande accessoire ; 32 la glande maxillaire ; 33 la glande parotide ; 34 la compagne de la parotide ; 35 le muscle masseter ; 36 le triangulaire ; 37 le carré ; 38 l'orbiculaire inférieur ; 39 l'orbiculaire supérieur ; 40 la nasale de la lèvre supérieure ; 41 le buccinateur ; 42 le zygomatique ; 43 le releveur commun des lèvres ; 44 le releveur commun de la lèvre supérieure et de l'aîle du nez ; 45 l'orbiculaire de la paupière ; 46 le frontal ; 47 le temporal ; 48 le mastoïdien ; 49 coupe de la trachée artère ; 50 la moelle épinière ; 51, 52, le vrai milieu de chaque lèvre.

Figure 2. d'HALLER représente une partie de la distribution de la carotide externe.

A le bord inférieur du cartilage thyroïde ; B le bord supérieur ; C l'os hyoïde ; D la glande de Warthon, ou la glande maxillaire ; E la glande sublinguale ; F extrémité de la mâchoire inférieure, dont une des branches a été emportée ; G l'aîle externe de l'apophyse ptérigoïde ; H la partie antérieure de l'arcade zygomatique rompue ; I la partie interne ; K le conduit auditif ; L l'apophyse mastoïde ; M le trou par où passe la troisième branche de la cinquième paire ; N le trou de l'artère épineuse ; O la place de l'apophyse transverse de la première vertèbre ; l'apophyse styloïde ; P le muscle sterno-thyroïdien ; Q le caraco-hyoïdien ; R, R, les sterno-hyoïdiens ; S le mylo-hyoïdien indiqué en passant ; T une partie du basio-glosse, dont la plus grande partie a été détruite ; V la partie du pharynx qui descend du crochet de l'apophyse ptérigoïde ; X le muscle stylo-glosse ; Y le stylo-pharyngien ; Z le peristaphylin externe ; a le peristaphylin interne ; b l'oblique supérieur de la tête ; c l'oblique inférieur ; le releveur de l'omoplate ; d le complexus ; e le nerf de la huitième paire ; f f l'artère vertébrale, qui parait d'abord à nud entre le grand droit et les obliques, et ensuite entre l'oblique inférieur et le releveur de l'omoplate ; g un rameau qui se distribue aux muscles obliques, au grand droit, au complexus, au petit droit ; h le tronc commun de la carotide ; i i la carotide interne, qui est ici un peu fléchie ; l la carotide externe ; m l'artère thyroïdienne supérieure ; n le rameau qui se distribue aux muscles hyo-thyroïdien, cerato-glosse, sterno-hyoïdien ; o un rameau qui se jette dans les muscles sterno-hyoïdiens ; p rameau qui descend vers le coraco-hyoïdien le long de la peau ; rameau qui Ve au crico-thyroïdien et à la glande thyroïde ; q rameau de l'artère pharyngée ; r un rameau superficiel à la glande parotide ; s le premier rameau qui Ve au pharynx, et qui se divise en haut et en bas ; t rameau à la huitième paire de nerfs, au ganglion intercostal, au scalene, au muscle droit interne, et au long du cou ; u le second rameau qui se distribue au pharynx ; * endroit où on remarque dans différents sujets un rameau qui accompagne la jugulaire ; W rameau qui se jette au droit interne à la partie supérieure du pharynx ; x x rameau qui se jette à la partie postérieure du pharynx et qui descend ; y rameau superficiel de la carotide externe ; z l'artère linguale ; rameau qui se jette au cerato-glosse ; le tronc profond de la linguale ou la ranine ; rameau superficiel ou la sublinguale ; os mylo-hyoïdien ; l'artère labiale ; son rameau palatin ; un grand rameau à la glande maxillaire ;

un rameau aux amygdales ; un rameau ptérigoïdien ;

un rameau à la glande sublinguale et au mylo-hyoïdien, ou l'artère sous-mentonnière : le rameau qui nourrit la mâchoire inférieure ; les rameaux de la palatine qui se jettent aux muscles du palais ; le profond du palais ; le tronc labial qui se jette à la face ; l'artère occipitale ; l'artère stylo-mastoïdienne ; l'auriculaire postérieure ; les rameaux de l'artère splénique qui se distribuent au splenius ; le rameau meningé postérieur ; un rameau au complexus ; le coude de la carotide où elle commence à prendre le nom de maxillaire interne ; l'artère temporale ; l'artère meningée ; la maxillaire inférieure ; la temporale profonde extérieure ; la maxillaire interne qui cotoye la racine de l'apophyse ptérigoïde ; 1 l'artère temporale profonde interne ; 2 l'artère alvéolaire ; 3 la nasale et la palatine descendante, qui sont obscurément apparentes dans la fente sphéno-maxillaire.

Fig. 3 de RUISCH ; le procès ciliaire Ve au microscope.

A la partie tendineuse du procès ciliaire ; B la partie musculeuse ; C fibre circulaires du petit cercle plus sensibles qu'elles ne sont naturellement.

Figure 4 du même ; le globe de l'oeil et les nerfs qui s'y rendent.

A les nerfs oculaires ; B B les artérioles dispersées sur la sclérotique ; C la sclérotique ; D l'uvée ; E la pupille.

Figure 5 du même ; la langue vue dans sa partie inférieure.

A tégument membraneux de la langue ; B B les artères sublinguales.

Figure 6 du même ; la choroide sans ses vaisseaux.

A les nerfs dont les dernières ramifications se perdent dans le ligament ciliaire ; B l'iris ou le lien du ligament ciliaire où ces rameaux se terminent ; C la production de ces rameaux vers le ligament ciliaire ; E l'uvée.

Figure 7 de COWPER ; les muscles de l'oeil presque dans leur situation naturelle.

A la sclérotique ; B portion supérieure de la partie osseuse de l'orbite, sur laquelle on observe le petit anneau cartilagineux ; a a le nerf optique ; C portion inférieure de l'angle externe de l'orbite, où s'insere le muscle oblique inférieur ; D le grand oblique ; E le superbe ; F l'abducteur ; G l'abaisseur ; H l'adducteur ; I le petit oblique.

Figure 8 de BIDLOO ; la paupière supérieure avec ses glandes et ses poils vue à la loupe.

A A la peau éloignée ; B B la glande supérieure ; C C les petites glandes desquelles elle est composée ; D D les conduits de cette glande ; E E d'autres petites glandes semées sur ces conduits ; F F le tarse ; G G les membranes qui l'environnent ; H H les poils courbés en-haut ; I la glande lacrymale ; K K coupe des os du nez ; L conduit de cette glande vers le nez ; M d'autres conduits de cette glande vers la paupière.

Figure 9 de RUISCH ; la choroide et ses artères.

A les artères ciliaires ; C face antérieure du ligament ciliaire ; D cercle de l'iris, ou face antérieure des procès ciliaires ; E la pupille.

Figure 10 du même.

A portion postérieure de la sclérotique ; B la rétine dont toutes les artères ne sont pas remplies.

Figure 11 du même représente l'humeur vitrée et la crystalline.

A l'humeur vitrée ; B le crystallin ; C les procès ciliaires couverts d'une humeur noire ; D les artérioles de la membrane de Ruisch ; E portion du nerf optique ; F portion de la sclérotique.

Figure 12 du même.

A la lame extérieure de la sclérotique ; B la lame intérieure ; C enveloppe intérieure qu'on dit provenir de la pie-mère.

Figure 13 du même.

15 les artérioles de l'iris vues au microscope ; A le grand cercle artériel de l'iris ; B le petit.

Figure 14 d'HEISTER ; la langue vue dans sa face supérieure.

A A A A la surface supérieure de la langue dans laquelle se voient par-tout des papilles en forme de tête et d'autres pyramidales ; B un morceau de l'enveloppe extérieure séparé du reste et renversé ; on y voit un grand nombre de papilles nerveuses adhérentes à sa face interne ; C C la seconde enveloppe de la langue ou le corps réticulaire de Malpighi, par les trous duquel les papilles nerveuses passent de la troisième membrane vers la première ; O le corps réticulaire séparé de la troisième enveloppe de la langue, et renversé pour y faire voir les petits trous disposés en forme de réseau ; E E la membrane, ou le corps papillaire nerveux, dans lequel se voient les papilles nerveuses ; F F les glandes linguales, et les papilles, qui paraissent bien plus grosses que les antérieures ; G trou qui s'observe quelquefois à la partie postérieure de la langue.

PLANCHE XIII. DE L'OREILLE.

Figure 1. de DUVERNEY ; elle représente la distribution de la portion dure dans les différentes parties de la face.

A le tronc de la portion dure à sa sortie du crane, par le trou situé entre les apophyses styloïde et mastoïde ; B B le gros rameau que cette portion jette à l'oreille externe ; C C le rameau inférieur qui se distribue au menton, aux muscles situés sur la mâchoire, et aux téguments ; D le rameau supérieur qui en forme de patte d'oie se divise en plusieurs rameaux. 1, 2, 3, 4, 5, les cinq rameaux de cette branche, qui se distribuent aux muscles des tempes du front et des paupières ; 6 rameau de cette branche, qui se jette au milieu des joues, et qui en se joignant à une branche de la cinquième paire 7, devient plus gros ; 8 le dernier rameau de cette division, qui jette des filets au buccinateur.

Figure 2 d'après nature ; elle représente l'os des tempes en situation, et Ve à sa partie latérale externe.

A A A partie de cet os qui forme la fosse temporale ; B l'apophyse zigomatique ; C l'apophyse transverse ; D l'apophyse mastoïde ; E l'angle lambdoïde ; F le trou stylo-mastoïdien ; G le trou auditif externe.

Figure 3 d'après nature, représente l'os des tempes, Ve dans sa partie inférieure.

A la portion écailleuse qui forme la fosse temporale ; B C D E F G le rocher ; B sa pointe ; B C D son angle antérieur ; D l'orifice de la trompe d'Eustachi ; E l'angle postérieur inférieur ; F la fosse jugulaire ; G le conduit de la carotide ; H l'apophyse styloïde ; I le trou stylo-mastoïdien ; K l'apophyse mastoïde ; L la rainure mastoïdienne ; M l'angle lambdoïde ; N N O la fosse articulaire ; O sa fêlure ; P le trou auditif externe ; Q l'apophyse transverse ; R l'apophyse zygomatique.

Figure 4 d'après nature, représente l'os des tempes, Ve par sa face latérale interne.

A A partie de cet os qui forme la suture écailleuse ; B B face interne de la portion écailleuse ; D D E E le rocher ; D sa face supérieure ; E E sa face postérieure ; F le trou auditif interne ; G H son angle postérieur supérieur. H sa pointe ; I I son angle postérieur inférieur ; K la fosse jugulaire ; L L la gouttière du sinus latéral.

Figure 5 d'après nature, représente les canaux demi-circulaires et le limaçon.

A le limaçon ; B les canaux demi-circulaires ; C la fenêtre ovale ; D la fenêtre ronde.

Figure 6 de VALSALVA ; elle représente les canaux demi-circulaires, le limaçon, les osselets de l'oreille, etc. en situation.

a l'extrémité de l'aqueduc de Fallope ; b portion des parois du sinus mastoïdien ; c muscle de la petite apophyse du marteau ; d muscle de la grande apophyse du marteau ; e le côté antérieur de la trompe d'Eustachi, où s'insere ce muscle ; f f le péristaphylin externe ; g muscle de l'étrier ; 1 le grand canal demi-circulaire ; 2 le moyen canal ; 3 le plus petit ; 4 le vestibule ; 5 le canal du limaçon ; 6 la portion molle du nerf auditif, qui se distribue au limaçon et aux canaux demi-circulaires.

Figure 7 de RUISCH ; elle représente les osselets de l'ouie dans leur état naturel et recouverts de leur périoste.

N°. 1 ces os sont représentés beaucoup plus grands qu'ils ne le sont naturellement.

A le marteau ; B l'enclume ; C l'étrier ; D l'orbiculaire.

N°. 2 représente ces os dans leur grandeur naturelle dans les adultes.

N°. 3 représente ces mêmes os tels qui s'observent dans le foetus.

Figure 8 de VALSALVA, représente la distribution de la portion molle dans les canaux demi-circulaires.

Figure 9 et 10 de BIDLOO, représentent la peau et l'épiderme vus au microscope.

a a, etc. les papilles ; b b les différentes vésicules situées entre ces papilles ; d d les vaisseaux de la sueur ; e e, etc. les cheveux qui s'élèvent des vaisseaux de la sueur.

Figure 10, représente l'épiderme.

a a les pores de la sueur ; b b, etc. les sillons sur lesquels ces trous sont rangés.

Figure 11 et 12 d'après RUISCH, représentent la cloison des narines couverte de la membrane pituitaire, garnie de ses vaisseaux et de ses glandes muqueuses.

A cette cloison couverte de vaisseaux ; B cette cloison garnie de sinus muqueux.

PLANCHE XIV.

Figure première d'HALLER.

A la tente du cervelet ; B le sinus longitudinal de la dure-mère, qui se divise en deux parties de son extrémité postérieure ; C le sinus droit divisé en deux parties, dont l'une dégorge dans le sinus latéral droit, et l'autre dans le sinus latéral gauche ; D vestiges de la faulx du cerveau ; E E les grandes veines de la tente ; A F insertion des veines du cerveau dans les sinus latéraux ; G orifice du sinus occipital postérieur ; H H les sinus occipitaux postérieurs, le droit et le gauche ; I I la faulx du cervelet ; K K les grands sinus transverses ; L L les fosses jugulaires ; M M les sinus pétreux inférieurs qui s'ouvrent dans ces fosses ; N N les sinus pétreux supérieurs ; O O veine du cervelet qui débouche dans ces sinus ; P P sinus occipitaux antérieurs inférieurs ; Q Q leur canal de décharge qui sort avec la neuvième paire ; R R le sinus occipital antérieur et supérieur ; S S la communication avec les sinus caverneux et le circulaire ; T l'orifice du sinus pétreux supérieur, par lequel il s'ouvre dans le sinus caverneux ; V V les sinus caverneux ; X X le sinus transverse de la fosse pituitaire ; Y Y le sinus circulaire de Ridley ; Z Z insertion des veines antérieures du cerveau dans les sinus caverneux ; a a la principale artère de la dure-mère ; b b la veine qui l'accompagne ; c endroit du crane où elle y entre par un trou particulier ; d d les artères carotides internes dans le sinus caverneux, coupées dans l'endroit où elles entrent dans le cerveau ; e e artériole qu'elle jette dans ce sinus au nerf de la cinquième paire ; f f endroit où la carotide interne produit l'artère ophtalmique ; g g les apophyses clinoïdes postérieures ; h l'apophyse crista-galli ; i i les sinus frontaux ; k k nerf de la cinquième paire qui se distribue à la dure-mère ; l troisième branche de la cinquième paire ; m la seconde branche ; n la première branche ou l'ophtalmique ; o la quatrième paire de nerfs ; p la troisième paire ; q cloison qui sépare la cinquième de la sixième ; r la sixième paire ; s origine du nerf intercostal ; t t entrée de la septième paire dans la dure-mère ; u u premières racines de la huitième paire ; x x secondes racines de la huitième paire ; y y la neuvième paire ; z trou de la moelle épinière.

Dans l'oeil droit, la partie supérieure de l'orbite détruite.

1, 1 l'artère ophtalmique ; 2, 2 son rameau extérieur, qui accompagne le nerf du même nom ; 3, 3 rameau intérieur qui se distribue aux narines ; 4, 4 rameaux à la sclérotique, dont quelques-uns se rendent à l'uvée ; 5, 5 vestiges des muscles releveurs de la paupière et de l'oeil ; 6 l'extrémité du releveur de la paupière ; 7 la glande lacrymale ; 8 le nerf optique ; 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, comme dans l'oeil du côté opposé.

Dans l'oeil gauche.

9 la poulie ; 10 le muscle grand oblique ; 11 le releveur de l'oeil ; 12 le muscle interne de l'oeil, ou l'adducteur ; 13 l'abducteur coupé ; 14 le rameau supérieur de la troisième paire, lequel se distribue aux releveurs de l'oeil et de la paupière ; 15 le reste du tronc ; 16 rameau de ce nerf à l'oblique inférieur ; 17 rameau au droit inférieur de l'oeil ; 18 rameau au droit interne ; 19 rameau au ganglion ophtalmique ; 20 rameau supérieur de la première branche de la cinquième paire ; 21 filet extérieur de ce rameau ; 22 filet intérieur ; 23 rameau extérieur de la première branche de la cinquième paire ; 24 petits rameaux qui se portent à la face par les trous de l'os de la pommette ; 25 rameaux à la glande lacrymale ; 26 rameaux inférieurs de la douzième branche de la cinquième paire ; 27 filet de ce rameau au ganglion ; 28 petit rameau aux narines ; 29 petit tronc qui s'élève en-devant ; 30 le ganglion ophtalmique ; 31 les petits nerfs ciliaires 7, 8, comme dans l'oeil droit.

Figure seconde de RIDLEY.

A A, les lobes antérieurs du cerveau ; B B les lobes postérieurs ; C C le cervelet ; D D, les sinus latéraux ; E E, les artères vertébrales ; F, les sinus vertébraux ; G G G la dure-mère séparée du côté droit de la moelle épinière ; 1, 2, 3, 4, etc. les dix paires de nerfs du cerveau, avec sept autres de la moelle épinière ; a trou qui aboutit à la tige pituitaire ; b b les deux éminences orbiculaires ; c c, les deux troncs de l'artère carotide interne ; d d leur communication avec la vertébrale ; e e, branches de la basilaire, qui forment le plexus choroïde ; f plusieurs petites branches de la carotide interne ; g l'artère basilaire, composée de deux troncs ; h h, des artères vertébrales ; i i i l'artère épinière ; k petite branche d'une artère qui traverse la neuvième paire ; l l, les jambes de la moelle allongée ; m m, la protubérance annulaire, ou pont de Varole ; n, les corps pyramidaux ; o, les corps olivaires ; p la branche antérieure de la carotide interne ; q q, petites branches qui vont au plexus choroïde ; r r r r, branches d'artères dispersées sur la protubérance annulaire ; s s, partie des pédoncules du cerveau ; * * nerf accessoire.

PLANCHE XV.

Les figures de cette planche sont tirées des Adversaria anatomica de TARIN : elles représentent les cavités du cerveau et du cervelet.

Figure 1. On voit dans cette figure les deux portions antérieure et postérieure de la tête : elle est coupée à six lignes au-dessus des sourcils, de la partie antérieure vers la partie moyenne ; et de la partie postérieure, ou de l'occiput, vers la même partie moyenne ; de manière cependant que ces deux coupes forment dans l'endroit de leur concours un angle plus ou moins obtus, pour y découvrir en entier les ventricules supérieurs du cerveau, et les sinus postérieurs de ces ventricules.

Voici ce que ces deux portions ont de commun.

A A coupe des téguments ; B C coupe des os ; B de leur écorce ; C de leur substance spongieuse ; D E F G H coupe de la dure-mère ; D E F G de la faulx, D F du sinus longitudinal supérieur ; J I K L M N O, etc. coupe du cerveau ; J J de la substance corticale ; I I de la substance médullaire, distinguée des autres parties par tous les petits points rouges par lesquels on a voulu représenter les gouttes de sang qui s'écoulent des veines coupées dans cet endroit ; L L coupe du bord postérieur du corps calleux ; M de la cloison transparente ; N de la colonne antérieure de la voute ; O des parties latérales du bord postérieur du corps calleux, PP des colonnes postérieures de la voute. * extrémité postérieure des cornes de bélier. QQ RR coupe des ventricules antérieurs du cerveau, RR des parois des sinus postérieurs.

Ce qui suit est particulier à la coupe qui représente la face.

SS les CORPS cannelés parsemés de veines. TV COUCHES des nerfs optiques, couvertes en partie du plexus choroïde. VV EMINENCES ovalaires des couches ; ces éminences ne s'observent pas toujours. UU nouveaux FREINS transparents comme de la corne, qui retiennent le tronc des veines qui viennent des corps cannelés et des couches des nerfs optiques, se décharger dans ce tronc situé dans l'angle formé par la rencontre des couches et des corps cannelés : ces freins s'étendent de part et d'autre de la partie anterieure des couches, le long de l'angle dont nous venons de parler, vers leur partie postérieure sous ces couches, jusqu'à la partie antérieure de la fente des sinus antérieurs des ventricules du cerveau, et se terminent de la partie postérieure de ces couches sous ces couches mêmes, par une substance médullaire semblable à celle qui couvre les nerfs optiques : ces freins poussent quelquefois un ou deux rameaux aux éminences ovalaires des couches. X X un de ces rameaux. Z a b c le PLEXUS choroïde dans sa situation naturelle. a les rameaux qui se dégorgent dans les branches b, lesquelles par leur concours forment la VEINE de Galien. c d EMINENCE des sinus postérieurs des ventricules supérieurs du cerveau : ces éminences ne s'observent pas toujours. d e ORIFICE qui conduit dans les sinus dans lesquels s'étendent les piliers postérieurs de la voute, les cornes de bélier et le plexus choroïde.

Ce qui suit est particulier à la coupe opposée.

f g h i j, etc. face inférieure du corps calleux, ou la paroi supérieure des ventricules latéraux du cerveau et des sinus postérieurs de ces ventricules. f f la partie de ce corps qui couvre les corps cannelés. g g la paroi supérieure des sinus postérieurs. h h les VEINES qui s'étendent le long de la paroi de ces ventricules. i i les CANNELURES formées par la courbure de cette paroi. j j la CLOISON transparente. k la partie inférieure du bord postérieur du corps calleux. l les parties de la voute contiguès postérieurement à la paroi supérieure des ventricules, et antérieurement à la partie postérieure de la cloison transparente. m partie antérieure arrondie des colonnes médullaires qui forment la voute, et qui sont un peu adhérentes dans cet endroit. n o la partie postérieure de ces colonnes qui Ve toujours en s'amincissant, et qui est adhérente en n au corps calleux, et se termine en tranchant en o. p ESPACE triangulaire isocele compris entre le bord postérieur du corps calleux et les colonnes postérieures de la voute, nommé la LYRE, entrecoupée de filets de la partie antérieure à la postérieure, et d'une partie latérale vers l'autre.

Figure 2. Cette figure représente la partie moyenne de la coupe de la figure première, qui représente la face ; le plexus choroïde en a été enlevé ; la coupe OP du bord postérieur du corps calleux, etc. a été éloignée pour découvrir la partie supérieure du cervelet.

H partie antérieure et supérieure du cervelet. J COMMISSURE postérieure du cerveau. I la GLANDE pinéale. K les COLONNES médullaires qui lient cette glande aux couches des nerfs optiques, et l'appliquent à la commissure postérieure du cerveau. L les NATES. M coupe de la cloison transparente. NN coupe du pilier antérieur de la voute. SS les CORPS cannelés. TV les COUCHES des nerfs optiques. V les EMINENCES arrondies des couches. U U nouveaux FREINS dont nous avons parlé dans la figure première. X Y Z FENTE qui sépare les couches, et qui conduit dans le troisième ventricule. X la VULVE. Y l'ANUS. Z la FENTE continue à la vulve et à l'anus ; en ouvrant cette fente on découvre le troisième ventricule.

Figure 3. Cette figure est presque la même que la précédente, sinon qu'elle représente le troisième ventricule.

H J I, etc. U comme dans la figure précédente, si ce n'est que les colonnes K paraissent s'étendre le long du bord supérieur et intérieur des couches, et que les éminences VV n'ont point été représentées. a b c d le troisième VENTRICULE. a la COMMISSURE antérieure du cerveau. b b la partie de ce ventricule nommée l'entonnoir. c c les EMINENCES orbiculaires d'où s'élèvent les colonnes NN. d CONDUIT qui du troisième ventricule s'étend dans le quatrième. b d FENTE continue à l'entonnoir et à ce conduit. e e ENDROIT où les couches sont quelquefois adhérentes entre elles.

Figure 4. Cette figure fait voir la tête coupée, de manière qu'on découvre les sinus antérieurs des ventricules latéraux du cerveau et les cornes du belier.

AA coupe des téguments. B C D E * coupe des os, C des sinus frontaux, D de la cloison de ces sinus, E de l'épine du coronal, * de l'apophyse de l'os ethmoïde. F trous olfactifs. G G fosses antérieures de la base du crane, couvertes de la dure-mère. H H trous optiques. II nerfs optiques qui se rendent à l'oeil par ce trou. J union de ces nerfs. K concours de ces nerfs de la partie postérieure vers l'antérieure. 2 coupe des carotides internes. L L coupe de la dure-mère. M M coupe de la substance corticale du cerveau. N N coupe de la substance médullaire du cerveau. O P coupe des sinus des ventricules du cerveau ; O des sinus antérieurs, P des postérieurs. Q coupe des couches des nerfs optiques, bordée de la substance médullaire, dont ces couches sont couvertes. R une partie et le fond de l'entonnoir. S orifice antérieur du conduit ouvert du troisième ventricule dans le quatrième. T la commissure postérieure du cerveau. U les natès. h i k l m n o p comme dans la coupe opposée de la figure première, si ce n'est que le corps calleux a été séparé des parties latérales antérieures auxquelles il est continu, et renversé de devant en arrière, pour faire voir que les cornes de bélier V W ne sont pas un prolongement du corps calleux. V extrémité postérieure de ces cornes voisines du bout postérieur du corps calleux. W leur extrémité antérieure cannelée et voisine X X des apophyses clinoïdes postérieures. Y Y filaments médullaires, obliques de devant en-dehors, et de derrière en-devant, unis ensemble pour couvrir les cornes. Z Z prolongement pyramidal des piliers postérieurs de la voute : ce prolongement borde le bord interne des cornes. a b le PLEXUS choroïde. a partie de ces plexus renversée de devant en arrière, et représentée en z z, (figure premiere). b b partie de ce plexus qui couvre les cornes, représentée dans sa situation naturelle. c c partie latérale externe des sinus antérieurs des ventricules antérieurs du cerveau. d e R comme dans la coupe de la figure première. f f bord interne et inférieur du lobe moyen du cerveau. g g FENTE qui se trouve entre ce bord et la moelle allongée, et par laquelle les artères du plexus choroïde se rendent à ce plexus.

Figure 5. On voit dans cette figure une coupe verticale de la tête, de droite à gauche, le long de la partie postérieure des oreilles, et le cervelet coupé, de manière qu'on puisse y découvrir le quatrième ventricule.

Ce qui suit est commun aux deux coupes.

AA coupe des téguments et des chairs. B C D coupe des os, C de la suture sagittale, D du trou oval. E F G H I coupe de la dure-mère, F G de la faulx, G du sinus longitudinal, H I de la tente, I des sinus latéraux. J K L coupe du cerveau, J de la substance corticale, K de la substance médullaire, L coupe des sinus des ventricules antérieurs du cerveau dans l'espace triangulaire commun à ces sinus. * orifice des sinus postérieurs. M N O coupe du cervelet, M de la substance corticale, N de la substance médullaire, O des parois du quatrième ventricule. P parties latérales inférieures du cervelet, séparées par la petite faulx de la dure-mère.

Ce qui suit est particulier à la coupe qui représente les oreilles.

Q bord postérieur des cornes de bélier. R plexus choroïde qui couvre la partie postérieure des cornes. S bord postérieur du corps calleux. T les NATES. U les TESTES, V la GLANDE pinéale, dans leur situation naturelle. W colonne médullaire d'où sort X, l'origine de la quatrième paire de nerfs. Y la face postérieure de la grande valvule du cerveau. a b c d e f g paroi antérieure du quatrième ventricule ouverte. a la partie inférieure du conduit formé par la grande valvule et les colonnes médullaires du cervelet. b c petite FENTE qui divise cette paroi. d d d d les quatre petites FOSSES. e f portion de la septième paire de nerfs qui sort du quatrième ventricule. e sa sortie de ce quatrième ventricule dans l'angle formé par le concours de la partie inférieure et antérieure du cervelet, et la postérieure de la moelle allongée. g e le BEC de plume à écrire, dont les bords g g sont quelquefois crenelés. h coupe de la moelle épinière.

Ce qui suit est particulier à la coupe opposée.

i espace triangulaire, qui résulte du concours de la partie inférieure, postérieure et antérieure de la faulx, avec la partie moyenne et antérieure de la tente. j extrémité supérieure de l'éminence vermiculaire, située sur la valvule Y. l parties latérales internes du cervelet, correspondantes à ces extrémités. k extrémité inférieure de l'éminence vermiculaire opposée à la paroi a b c d e f. m la partie postérieure du quatrième ventricule.

PLANCHE XVI.

Figure première d'HALLER ; elle représente les artères de la partie antérieure et interne de la poitrine.

A le foie représenté en passant. B la portion droite du diaphragme. C quelques parties des muscles de l'abdomen. D le pericarde, à-travers lequel le cœur parait çà et là. E l'oreillette droite circonscrite par des points. F la pointe du cœur. G la veine cave inférieure. H la veine pulmonaire droite. I la veine cave inférieure. K sa continuation dans la jugulaire droite. L la jugulaire gauche. M une partie de l'aorte. N la ligne dans laquelle le péricarde se termine dans la veine cave. O la ligne par laquelle il est adhérent à l'aorte. P la partie droite du thymus. Q la gauche. R la lame gauche du médiastin unie avec le pericarde. S la trachée artère. T l'oesophage. V la glande thyroïde. X la veine jugulaire interne droite. Y la veine thyroïdienne supérieure. Z le nerf droit de la huitième paire. a tronc commun de l'artère souclavière et de la carotide droite. b la souclavière droite. c la carotide droite. d la veine mammaire droite. e l'artère mammaire droite. f rameau péricardio-diaphragmatique de la mammaire droite. g rameau qui se distribue au péricarde et aux glandes placées sous la veine cave. h rameau qui accompagne le nerf diaphragmatique. i rameau superficiel qui se distribue aux poumons. k d'autres au péricarde. l rameau de l'artère diaphragmatique droite. n anastomose de l'une et l'autre artériole qui accompagne ce nerf. o rameau de l'artère diaphragmatique au diaphragme. p anastomose de la mammaire avec les rameaux de la diaphragmatique. q l'artère thymique droite. r l'artère péricardine postérieure supérieure. s l'artère thymique gauche postérieure. t la veine thymique droite. u rameau des artères mammaires, qui sort du thorax. x division de la mammaire interne. y rameau externe, ou l'épigastrique. z rameau qui se distribue aux téguments extérieurs de la poitrine. 1 rameau abdominal, ou l'épigastrique intérieur. 2 l'extérieure, ou la musculo-phrénique. 3 rameau intérieur de la mammaire, ou la phrénico-péricardine. 4 rameau au médiastin. 5 petit rameau au péricarde. 6 petit tronc qui se porte au diaphragme. 7 les artères coronaires antérieures figurées en passant. 8 la veine thyroïdienne inférieure droite. 9 la veine thyroïdienne inférieure gauche. 10 rameau qui se distribue à la trachée artère. 11 un autre à l'oesophage. 12 un autre à la corne droite du thymus. 13 la carotide gauche. 14 la souclavière gauche. 15 les deux rameaux de la thyroïdienne inférieure. 16 la vertébrale gauche. 17 la mammaire. 18 un de ses rameaux au mediastin, qui accompagne le nerf diaphragmatique. 19 rameau thymique gauche. 20 division de la mammaire gauche. 21 rameau phrénique ou péricardin gauche. 22 rameau épigastrique. 23 la veine souclavière gauche. 24 la jugulaire gauche. 25 la mammaire gauche. 26 rameau thymique gauche. 27 rameau superficiel. 28 la veine bronchiale gauche. 29 rameau thymique. 30 rameau médiastin. 31 rameau bronchial. 32 la veine thyroïde moyenne gauche.

Figure 2. d'HALLER, représente l'aorte inclinée sur la gauche, afin qu'on puisse mieux voir les artères bronchiales du même côté.

A B C le poumon droit. A le lobe inférieur. B le supérieur. C le moyen. D E le poumon gauche. D le lobe inférieur. E le lobe supérieur. F F l'oesophage. G G G l'aorte. H H H les rameaux qu'elle jette en-dedans le bas-ventre figurés en passant. J l'arc de l'aorte. K le tronc de la souclavière et de la carotide droite. L la souclavière droite. M la carotide droite, N la gauche. O la souclavière gauche. P le péricarde recouvert postérieurement de la plèvre. Q Q le médiastin postérieur. R la veine cave. S l'azygos. T rameau intercostal supérieur. U U 1 2 3 veines intercostales. X division de l'azygos. Y tronc droit, Z le gauche. la trachée artère. la bronche droite. a veine bronchiale gauche. b tronc qui s'insere au-delà de l'aorte dans les espaces intercostaux. c rameau à l'oesophage, d à la trachée artère, e ensuite à l'oesophage, f au même, g dans les tuniques de l'aorte. h l'artère péricardine postérieure supérieure, qui vient de la souclavière gauche, et qui se distribue à l'oesophage et à la trachée artère ; i la même qui vient de la souclavière droite, et se distribue au tronc de l'aorte et à la trachée artère. k les artères broncho-oesophagiennes qui viennent de l'aorte.

l'artère et la veine oesophagienne qui viennent de la bronchiale droite. l l'artère bronchiale droite. m intercostale supérieure, qui en sort et se porte vers l'intervalle de la seconde et de la troisième côte. nn les bronchiales qui se distribuent aux poumons. o une partie de la bronchiale gauche. p p p les artères intercostales. q les trois petites artères oesophagiennes, qui viennent de l'aorte. r l'autre artère oesophagienne. s veine de l'azygos à l'aorte. t veine bronchiale droite de l'azygos. u d'autres petites artères oesophagiennes. x rameau de l'artère r. y z la plus grande artère oesophagienne. 1 l'artère oesophagienne. 2 une autre veine. 3 une troisième. 4 une quatrième.

Figure 3. de NUCK, représente une partie de la mammelle.

A A une partie de la mammelle. B B la peau coupée. C C C la partie glanduleuse de la mammelle. d d d d racines capillaires des tuyaux laiteux. e, e, e, trois de leurs troncs. f f anastomose de ces troncs entr'eux. g la papille percée de plusieurs trous.

Figure 4. de BIDLOO, représente les vésicules d'un rameau bronchial.

A rameau bronchial séparé de son tronc. B B ses petits rameaux. C C les vésicules qui terminent ces rameaux. D vésicules séparées de différentes figures qui sont recouvertes de vaisseaux sanguins, et d'autres vaisseaux qui s'entrelacent les uns avec les autres.

PLANCHE XVII. DE SENAC.

Figure première. Cette figure représente la face convexe du cœur, mais il a été forcé par la cire dont il a été rempli ; on ne pouvait faire voir autrement la figure naturelle des sacs ; l'injection n'a pas conservé la proportion exacte des vaisseaux ; ils ont été diversement forcés.

L'aorte c, par exemple, parait moins grosse que l'artère pulmonaire. La veine-cave supérieure B a été trop dilatée, les proportions manquent de même dans les artères coronaires ; à mesure que les ventricules ont été dilatés, ces artères se sont allongées : à leurs extrémités, de même que dans leur cours, elles sont marquées par des points ; ce sont ces points qui les distinguent des veines. A l'oreillette droite remplie de cire ; il ne parait aucune dentelure, quoiqu'il y en ait quelque trace dans l'état naturel. B la veine-cave supérieure, qui est continue avec l'appendice à sa partie postérieure. C l'aorte qui vient de derrière l'artère pulmonaire, et se courbe en montant. D l'artère pulmonaire. E l'oreillette gauche qui est plus élevée que la droite. F la veine pulmonaire antérieure. I I les valvules de l'artère pulmonaire qui avaient été poussées dans les sinus par l'injection, et qui paraissaient au-dehors. g branche antérieure de l'artère pulmonaire gauche. h artère coronaire droite. i i veines innominées, qui débouchent dans l'oreillette par leur tronc. k k la veine qui accompagne l'artère. L la branche antérieure de l'artère coronaire qui passe à la partie postérieure par la pointe du cœur. m m m m m m artères qui rampent sur les oreillettes et les grands vaisseaux. Il n'est pas douteux qu'il n'y ait des variations dans les vaisseaux coronaires, il est peu de sujets où l'on trouve ces vaisseaux exactement les mêmes : mais c'est dans les branches que se présentent les variations. Les troncs en général sont peu différents, les principales divisions sont aussi moins variables ; mais on ne finirait jamais si l'on voulait marquer toutes les différences qui sont très-fréquentes dans les vaisseaux. Il faut cependant observer ces différences pour établir ce qui est le plus général ; elles peuvent d'ailleurs nous découvrir quelque usage particulier, ou quelque vue de la nature.

Figure seconde. Cette figure représente la face aplatie du cœur, et les oreillettes remplies ; les ventricules et les vaisseaux coronaires sont aussi remplis ; le sinus de la veine coronaire a été forcé par l'injection.

A oreillette ou sac gauche dont la surface supérieure est toujours oblique. B le sac droit qui est plus court que le sac gauche. C la veine pulmonaire gauche et postérieure. D D le sinus coronaire qui a été trop dilaté par la cire. E la veine pulmonaire droite, postérieure du sac gauche. F la veine-cave inférieure qui avait été liée, et dont l'orifice parait plus petit que dans l'état naturel. G G G adossement des sacs qui sont liés par un plan extérieur des fibres communes à l'un et à l'autre. H embouchure du sinus coronaire dans l'oreillette droite. I veine innominée avec les branches o o o o. L artère coronaire qui vient de l'autre face du cœur. a a a a a a a branches des artères coronaires sur la surface du cœur. b b b veine qui marche le long de la cloison. c c c seconde veine qui n'a qu'une artère qui l'accompagne. d d deux autres veines. e e e branche où se réunit la veine. f f f f extrémités artérielles qui marchent transversalement. g g branches veineuses sur lesquelles passe une branche artérielle a, en forme d'anneau. h h h h veines qui se répandent sur les sacs. i i i i i i artères qui rampent sur les sacs. o o o o branches de la veine innominée i. On voit dans cette figure si les artères coronaires par leurs extrémités se joignent et forment un anneau, comme Ruisch le prétend, et elles sont ici fort éloignées.

Figure troisième. On a représenté dans cette figure les fibres musculaires du cœur et leurs contours ; pour cela on a durci un cœur par la coction, on a auparavant rempli ses cavités de charpie.

A l'artère pulmonaire qui parait relevée à la racine, parce que le ventricule droit est rempli. B l'aorte. C la pointe du ventricule gauche, avec ses fibres en tourbillon : mais ce tourbillon ne peut pas être bien représenté ici, à cause de la petitesse de la pointe resserrée par la coction ; c'est une espèce d'étoîle avec des rayons courbes qui sortent du centre, ou qui s'y rendent. D la pointe du ventricule droit ; elle est en général moins longue que la pointe du ventricule gauche. E le ventricule droit Ve par sa face convexe ou supérieure. F le ventricule gauche, Ve de même. g g g le sillon qui termine ou unit les deux ventricules : les fibres externes s'élèvent ici en petites bosses près du sillon, parce que les ventricules sont remplis, et que la cloison n'a pas prêté autant que les fibres. C'est pour cela qu'on ne voit pas bien la continuité apparente de celles du ventricule droit avec celles du ventricule gauche : mais cette continuité n'est pas douteuse, on n'a qu'à enlever de petites lames, on verra qu'elles partent du bord du ventricule droit pour s'étendre sur le gauche. h h h le côt du ventricule gauche ; c'est sur ce côté que sont les fibres droites, ou approchantes des droites, lorsqu'il y en a dans le cœur ; ces fibres forment une couche si mince, qu'on les emporte facilement en élevant la membrane qui les couvre.

Figure quatrième. Cette figure représente la face aplatie ou inférieure du cœur.

A A les fibres qui sont à la racine des oreillettes. B la cloison des oreillettes. C le ventricule gauche. D le ventricule droit. e la pointe du ventricule gauche. f la pointe du ventricule droit. g g g le sillon qui termine les deux ventricules.

Figure 5. On a représenté dans cette figure l'intérieur du ventricule gauche ; pour cela on a fait une section par l'aorte, et on l'a poussée le long de la cloison ; il n'y a que cette section qui puisse montrer la grande valvule, et laisser les piliers dans leur entier.

A la grande valvule mitrale qui surpasse de beaucoup celle qui est cachée dessous. B scissure qu'on a été obligé de faire pour étendre le ventricule, et l'y montrer. C autre scissure qui a été nécessaire pour la même raison. D troisième scissure qu'on a faite à la pointe. E espace lisse et poli, qui est sous l'aorte. F g, f G, piliers d'où partent les fibres tendineuses, dont on a représenté l'entrée dans la valvule. a a a bande ou cordon tendineux, auquel la valvule est attachée. b b b filaments tendineux qui rampent dans la valvule, et qui vont joindre ceux qui viennent de la racine de cette valvule. d d d d d racines de piliers, et les colonnes avec leurs aires. On voit au bas des piliers les colonnes, les faisceaux, les filaments, les aires, les fossettes dont le ventricule est couvert ; il n'y a rien sur cette surface qui ne soit représenté d'après nature jusqu'aux parties les plus petites.

Figure 6. On a représenté dans les figures précédentes tout ce qui est sous l'aorte, les valvules sigmoïdes et leurs structures, le cordon auquel sont attachées les valvules auriculaires ; la façon dont se terminent les colonnes à ce cordon ; comme ce cœur avait été dans l'eau alumineuse, le tissu avait été resserré.

A A espace lisse et poli, qui est sous l'aorte. B pilier avec ses filets tendineux qui vont au reste de la valvule f, qui a été déchirée. C autre pilier avec quelques filets tendineux qui Ve à un reste g de la valvule. D D D, ce qui manque ici a été représenté dans la précédente figure. a a a valvules sigmoïdes avec leurs tubercules ; on a omis les sinus. b b b cordon qui est sous ces valvules : il est un peu plus large dans l'état naturel, et plus proche du fond des valvules. c, c, c, c, c, colonnes, faisceaux, filaments et fossettes. d d d d cordon des valvules mitrales. e e e e insertion des fibres des colonnes sous ce cordon. i, h, embouchures des artères coronaires.

Figure 7. Cette figure représente la structure des valvules sigmoïdes.

a le tubercule. b bosse ou second tubercule, qui est dessous. c, d, les angles que forment les cornes ; toutes les fibres qu'on voit dans cette figure sont musculaires. e, f, artères coronaires.

Figure 8. Cette figure représente une valvule sigmoïde prise d'un autre sujet.

a tubercule. b, c, les cornes.

PLANCHE XVIII.

Figure 1. d'HALLER. représentant quelque partie du bas-ventre.

A B le lobe droit du foie incliné à droit. le lobe gauche. le lobe de Spigélius. C la vésicule du fiel. D le rein droit. E l'estomac élevé en-haut. F l'oesophage.

une portion de l'épiploon gastro-colique. G le pylore. H la portion descendante du duodenum. J une autre portion transverse du duodenum. K sa partie gauche et l'origine du mésentère. L le rein gauche. M la rate dans sa situation naturelle. N la face antérieure du pancréas. O la face postérieure du pancréas. P l'artère mésentérique qui passe derrière le duodenum et devant le pancréas. Q l'artère colique moyenne. R le tronc de la coeliaque. S l'artère coronaire supérieure. les rameaux mésentériques de la veine-porte. T la veine-porte poussée un peu sur la gauche. U rameau droit de l'artère coeliaque. X son tronc hépatique. Y la duodénale. Z l'artère gastro-épiploïque droite, qui côtoye la grande courbure de l'estomac. a a les deux artères pyloriques inférieures. b la grande artère pancréatico-duodénale qui côtoye la partie cave de la courbure. c les rameaux qu'elle jette au duodenum, Y au pancréas ; ses anastomoses avec les petites pyloriques. d la pancréatique. e l'insertion de l'artère de la splénique dans la pancréatico-duodénale. c f rameau d'une branche de la mésentérique qui s'ouvre dans cette même artère d. g lieu de l'insertion de la première duodénale. h l'artère splénique. i les rameaux pancréatiques. k les rameaux gastriques postérieurs. l, l, l, les rameaux spléniques. m l'artère gastroépiploïque gauche. n ses anastomoses avec la droite. o o les vaisseaux courts.

Figure 2. d'HALLER, représente les reins, &c.

A le rein droit. B le rein gauche. C la capsule droite. D la capsule gauche. E une de ses parties un peu élevée pour voir les vaisseaux postérieurs. F grand sillon de la capsule. G le même dans la capsule droite. H H les appendices du diaphragme. J J le centre tendineux du diaphragme. K K les portions du diaphragme qui sortent des côtes. L ligament suspensoire du foie. M trou de la veine-cave N, et de l'oesophage. O le psoas gauche. P l'uretère du même côté. R l'intestin rectum représenté en passant. Q l'uretère droit. S S une partie de la graisse rénale. T l'aorte. U la veine-cave à sa sortie du foie. X l'artère phrénique. Y rameau droit. Z rameau capsulaire antérieur. a les postérieurs. b rameau au diaphragme. c rameaux des mammaires qui paraissent un peu dans l'étendue du diaphragme. d rameau droit de l'appendice. e anastomose des artères diaphragmatiques. f rameau gauche de la phrénique. g, g, les capsulaires antérieures de la diaphragmatique. h l'oesophagienne. i, i, rameaux à l'un et à l'autre tendon. k k à l'appendice. rameau qui perce le diaphragme pour aller au thorax.

anastomose ou arc des vaisseaux droit et gauche dans le tendon. l rameau au ligament suspensoire. veine phrénique droite. la gauche. m l'artère céliaque. n la mésentérique supérieure. o l'appendicale droite qui vient de l'aorte. p la première capsulaire gauche postérieure. q l'appendicale qui vient de l'aorte. la capsulaire postérieure droite. r la seconde capsulaire postérieure gauche. s sa capsulaire antérieure gauche. t l'artère rénale gauche. u rameau adipeux qui vient du tronc. w l'artère rénale droite. l'artère capsulaire droite antérieure de la rénale. la veine qui l'accompagne. Xe x, les artères aux glandes lombaires. y l'artère adipeuse droite de la rénale. z l'artère spermatique droite. 1 l'adipeuse qui en sort. 2 l'uretérique supérieure de l'aorte. 3 le grand rameau adipeux inférieur. 4 le rameau qui Ve aux testicules. 5 la spermatique gauche. 6 les adipeuses qui en sortent. 8 rameaux aux testicules. 9 l'adipeuse postérieure qui vient de la capsulaire. 10 l'artère mésentérique inférieure. 11, 11, les iliaques communes. 12, 12, les externes. 13, 13, les internes. 14, 14, les épigastriques. 15 l'artère sacrée. 16 l'uretérique gauche. 17 l'uretérique droite inférieure. 18 la veine sacrée. 19 la veine capsulaire droite. 20 la veine rénale gauche. 21 la capsulaire gauche de la rénale. 22 l'adipeuse de la même. 23 la spermatique de la même. 24 la première rénale droite. 25 la seconde. 26 la spermatique qui en sort, 28 et de la veine-cave. 29 le sommet de la vessie. 30 l'ouraque. 31 les artères ombilicales.

Figure 3. du même, représente les intestins en situation.

A A la partie inférieure du foie élevé en-devant. B B la vésicule du fiel. C la veine ombilicale. D le petit lobe de Spigélius. E E l'estomac. G le pylore. K K l'épiploon gastro-colique. O O limite dans le colon, de laquelle provient l'épiploon gastro-colique et le colique. Q Q le petit épiploon. S S partie du mésocolon. T T différentes parties du colon. U second coude du duodenum presque transverse. X troisième coude du duodenum qui reçoit le canal cholidoque. Y ligament ou membrane qui Ve de la vésicule au colon. Z a ligament hépatico-rénal. Z limite gauche de ce ligament. a sa limite droite. b b le rein droit couvert par le péritoine. c l'orifice de Winslow par lequel on souffle le petit épiploon. d d le colon avec les appendices graisseux. e, e, les intestins grêles. f f la partie du pancréas qui s'insinue dans les courbures du duodenum.

PLANCHE XIX.

Figure 1. de KULM.

a b c d 2 le pancréas. a, a, a, a, les grains glanduleux du pancréas. b, b, b, b, les petits conduits qui de ces grains se rendent dans le conduit commun. d 2 f e le commencement du duodenum. e l'orifice commun du conduit pancréatique et du canal cholidoque dans cet intestin. f f l'intestin ouvert pour voir cet orifice. g le pylore. h l'estomac. i l'orifice cardiaque. k le foie. l la vésicule du fiel. m le conduit cistique. n le conduit hépatique. o le canal cholidoque. 1 1 les vaisseaux courts. 2 2 3 la rate. 3 l'artère splénique. 4 l'épiploon. 5 le diaphragme. 6 le rein.

Figure 2. de REVERHOLT, représente la partie concave du foie.

A A, la face interne du foie. B le petit lobe du foie. C la tissure du foie. D la veine ombilicale. E l'artère hépatique. F son rameau qui produit la cistique. G la veine-porte. H les nerfs hépatiques. I la veine-cave. K la vésicule du fiel. L le conduit cistique. m le conduit hépatique. n le canal cholidoque. o glandule cistique. p grosse glande placée sur la veine-porte, ou sur le conduit cistique. q vaisseaux lymphatiques de la vésicule. r, r, r, vaisseaux lymphatiques qui proviennent de la partie concave du foie.

Figure 3. du même, représente la face convexe du foie.

A A A, une partie du sternum avec ses cartilages. B l'appendice xiphoïde. C C le foie. D la vésicule du fiel. E la veine ombilicale. F ligament suspensoir du foie. g g g vaisseaux lymphatiques du côté droit. h h ces vaisseaux coupés, où ils s'unissent en perçant le diaphragme. i i vaisseaux lymphatiques provenans de la partie gauche du foie.

Figure 4. de BIDLOO, représente la rate dépouillée de ses membranes.

A l'artère, B la veine, l'une et l'autre remplies de cire. a b ramifications de l'artère et de la veine. C, C, vestiges de la capsule. D prolongements et plexus de nerfs. E petites fibres qui partent de la membrane propre de la rate. F vestiges des cellules rompues. G capillaires des vaisseaux lymphatiques.

Figure 5. de RUYSCH, représente une portion de l'intestin jejunum renversé.

A fausses glandes miliaires situées dans les rides, ou environnées de brides. B ces glandes sans être environnées de brides.

Figure 6. de PEYER.

A A l'extrémité de l'iléon ouverte et dilatée de manière qu'on le voie en-dedans. C C la valvule de Bauhin. D D portion du colon coupée. E, E, e, e, e, glandes solitaires. F F l'intestin coecum entier. G G le même renversé pour voir les glandes.

Figure 7. d'HEISTER, représente les veines lactées.

A A A, une partie de l'intestin jejunum. B B B un grand nombre de racines des veines lactées. C C C C leur distribution dans le mésentère. D D D D les glandes les plus considérables du mésentère.

PLANCHE XX.

Figure 1. de NUCK.

A le rein droit. B l'artère émulgente. C distribution des nerfs dans ce rein. D la veine émulgente. E E les vaisseaux lymphatiques. F l'uretère. G le bassinet dilaté. H retrécissement de l'uretère. I une pierre qui s'est trouvée dans la partie dilatée. G K les vaisseaux sanguins de l'urethre.

Figures 2. et 3. de BERTIN, représentent le rein coupé en deux.

Figure 2.

B B les papilles rénales. C C les glandes situées entre ces papilles.

Figure 3.

A A distribution des artères dans le rein, lesquelles sont continuées aux tuyaux qui composent B B les papilles.

Figure 4. de RUYSCH, représente la moitié du rein coupée de manière qu'on y puisse voir la distribution des vaisseaux sanguins.

A, la face extérieure du rein, dans laquelle les vaisseaux se distribuent en serpentant. B la face interne du rein, dans laquelle on voit les vaisseaux sanguins remplis de cire se distribuer de la même manière que ci-dessus. C les papilles rénales. D le bassinet. E la cavité du bassinet, dans laquelle les papilles séparent l'urine.

Figure 5. de DUVERNEY, Chirurgien.

A la vessie sur laquelle on observe les fibres longitudinales et transverses de sa membrane musculaire. B l'ouraque. C coupe de la vessie. D paroi intérieure de la vessie. E le verumontanum, où on observe les orifices des vésicules séminaires. F les orifices des glandes prostates qui s'observent sur les parties latérales du verumontanum. G les parois intérieures de l'urethre. H les glandes prostates. I origine des corps caverneux. K le muscle ischio-caverneux. M coupe du muscle bulbo-caverneux. N les glandes de Cowper. O le conduit de ces glandes. P l'orifice de ces conduits dans l'urethre. Q coupe du tissu spongieux de l'urethre. R la fosse naviculaire. S coupe du tissu spongieux des corps caverneux. T le gland. V orifice des sinus muqueux de l'urethre. X coupe du tissu spongieux du gland continu au tissu spongieux de l'urethre. Y l'orifice du gland.

PLANCHE XXI.

Figure 1. de RUYSCH, représente la verge dépouillée de la peau, desséchée après l'avoir embaumée, et vue dans sa partie inférieure.

A superficie du tissu cellulaire dépouillée de l'enveloppe extérieure épaisse et nerveuse ; ce tissu cellulaire prend le nom de membrane adipeuse lorsqu'il est rempli de graisse. B le corps spongieux d'un côté. C le conduit urinaire. D la surface interne de l'enveloppe épaisse et nerveuse, dépouillée du tissu cellulaire. F le gland, sur la superficie duquel on ne voit aucune papille, parce qu'elles ont disparu en séchant. G épaisseur du tissu cellulaire après l'avoir gonflé. H tête du tissu cellulaire. I la cloison qui s'observe entre les deux corps caverneux.

Figure 2. d'HEISTER, représente la verge vue par sa même face supérieure, dont les veines et la substance caverneuse ont été remplies de mercure.

A le tronc de la veine de la verge, par laquelle le mercure a été introduit après avoir détruit la valvule de cette veine. B B division de cette veine en deux branches principales vers la partie moyenne de la verge. C C la distribution de ces branches en plusieurs rameaux, surtout proche la couronne du gland. D D distribution merveilleuse des petits rameaux sur le gland. e e e e certains vaisseaux plus petits, plus grands et très-gros, qui se distribuent dans différents endroits. F la fin de l'urethre par où sort l'urine. G le cordon avec lequel la verge a été liée après qu'on y a eu introduit le mercure. H la partie postérieure de la verge coupée.

Figure 3. d'HEISTER, représente la partie inférieure de la même verge.

A le petit frein de la verge couvert d'une infinité de petits vaisseaux. B B la couronne et le col de la verge rempli d'un grand nombre de vaisseaux. C C toute la partie inférieure du gland couverte, comme la supérieure, de petits vaisseaux très-fins et tortueux. E E les deux corps caverneux de la verge, entre lesquels l'urethre est située et environnée d'un nombre prodigieux de vaisseaux, qui communiquent et s'entrelacent de diverses manières. F la fin de l'urethre. G cordon avec lequel on a lié la verge. H la partie postérieure de la verge coupée.

Figure 4. de MORGAGNI, représente la verge vue dans la partie inférieure, et le canal de l'urethre coupé, &c.

A A le corps spongieux de l'urethre coupée dans sa longueur pour voir sa cavité. D le plus grand des petits canaux de l'urethre ouvert et étendu ; on voit aussi tout le long du canal un grand nombre d'orifices de pareils canaux. E ligament suspensoire de la verge. F F la membrane qui recouvre la verge, et qui est continue à ce ligament. g une partie de cette membrane séparée de la surface des corps caverneux et tirée en bas. H partie du prépuce tiré en arrière, où l'on voit I le frein et quelques glandes sur le frein même. K la couronne du gland et ses glandes sébacées.

Figure 5. de GRAAF.

A les vaisseaux spermatiques coupés transversalement. B ces mêmes vaisseaux représentés confusément. C distribution de l'artère spermatique dans le testicule. D D distribution de la veine spermatique sur les parties latérales du testicule. E la tunique albuginée. F une partie de la tunique vaginale emportée. G la plus grosse partie de l'épididyme. H partie moyenne de l'épididyme. I la plus petite partie de l'épididyme. K la fin de l'épididyme, ou le commencement du canal déférent. L ce canal coupé.

Figure 6. du même.

A l'artère spermatique. B division de cette artère en deux rameaux. C C distribution du gros rameau au testicule. D D distribution du petit rameau au testicule. E la plus grosse partie de l'épididyme adhérente au testicule. F l'épididyme renversé pour y découvrir la distribution de l'artère. G la fin de l'épididyme. H une portion du canal déférent.

Figure 7. du même.

Cette figure et la suivante représentent la communication des vésicules séminaires avec le canal déférent, telle qu'on la découvre dans le corps humain.

A A partie épaisse et étroite des canaux déférents. B B partie des canaux déférents moins épaisse et plus large. C C extrémité retrécie des canaux déférents, laquelle s'ouvre par un orifice étroit dans les vésicules. D D col membraneux des vésicules séparé en deux parties, de sorte que la semence de l'une de ces vésicules ne peut passer dans l'autre, que lorsqu'elle est parvenue dans l'urethre. E E les vésicules gonflées d'air pour y découvrir tous leurs contours. F F vaisseaux qui se rendent aux vésicules séminaires. G G membranes qui retiennent les vésicules séminaires et les vaisseaux déférents dans leur situation. H H vaisseaux sanguins qui se distribuent sur les parties latérales des canaux déférents, et qui les embrassent par leurs ramifications.

Figure 8. du même.

A B C D E F G H comme ci-dessus. I le verumontanum. K ouverture des conduits des prostates dans l'urethre. L coupe des prostates. M l'urethre ouverte.

Figure 9. d'HEISTER, représente le testicule.

A la membrane albuginée séparée pour découvrir B B les vaisseaux séminaires du testicule fins comme des cheveux, desquels tout le testicule parait composé.

PLANCHE XXII.

Figure 1. D'HALLER.

A la matrice. B son épaisseur. C son col ouvert de côté. D éminence formée par son orifice. E les valvules de son col, qui se sont trouvées dans ce cadavre plus confuses qu'elles ne sont d'ordinaire. F les œufs de Naboth. G le ligament rond. H la trompe du côté droit. I. ses franges. K l'ovaire en situation. L L différents petits œufs entiers et disséqués. M les vaisseaux des grandes ailes. N l'ovaire gauche couvert de cicatrices. O une portion du péritoine dont les vaisseaux sont des branches des vaisseaux spermatiques. P l'artère spermatique. Q le tronc de la veine. R les petites veines. S le corps pampiniforme. T les vaisseaux qui se distribuent à l'ovaire. V autres vaisseaux qui se distribuent à la matrice. X la trompe gauche vasculeuse. Y le ligament large. Z les franges de la trompe vasculeuse. a a les uretères. b les branches d'artères des hypogastriques qui se distribuent à la matrice. c plexus formé par les artères du vagin, et celles de la matrice. d la vessie renversée. e le vagin. f la partie postérieure, dans laquelle les rides legeres qui s'y remarquent sont presque transverses. g taches qui se remarquent fort souvent dans le vagin. h i troncs des rides du vagin. h tronc antérieur de ces rides. i autre tronc postérieur et plus petit. k partie couverte de papilles très-serrées. l partie formée par les valvules. m rides intermédiaires transverses. n n contours des parties externes de la génération. o embouchure de l'urethre. p les grandes lacunes utérines. q les valvules supérieures. r leurs sinus supérieurs. s leurs sinus inférieurs. t t les grandes lacunes des sinus supérieurs. u u les lacunes des sinus inférieurs. x x les glandes sébacées qui se trouvent-là. y le clitoris. z son prépuce. ligne creuse qui répond au milieu du corps du clitoris. les lacunes qui se remarquent dans cette ligne. les lacunes qui sont sur les côtes de cette ligne. les nymphes. les glandes des nymphes.

Figure 2. d'HALLER.

A A A la matrice ouverte postérieurement. B B les ovaires et les trompes. C C le vagin ouvert par la partie antérieure. sa membrane interne, nerveuse et ridée. sa chair extérieure fibreuse. D le petit cercle de l'hymen disséqué. E l'orifice de la matrice crénelé et rude. F la cloison de la matrice composée de trois sommets. G la colonne antérieure et la plus grande du vagin. H la postérieure. I les petites valvules du col de la matrice. K la partie valvuleuse du vagin voisine de la matrice. L la colonne antérieure et la plus grande du vagin. M la colonne postérieure et la plus petite. N la caroncule intermédiaire. O la partie proche l'hymen, composée de valvules circulaires.

Figure 3. de KULM.

a le trou oval. b le conduit artériel. C la partie de la tête appelée la fontanelle. f le thymus. g g les poumons. h les vaisseaux ombilicaux. i le foie. A le placenta. B les membranes du foetus. m le chorion. n l'amnios. C le cordon ombilical. o o les artères ombilicales. p la veine ombilicale. q l'ouraque.

Figure 4. d'HUBER ; elle représente l'hymen d'une fille, quelques semaines après la naissance.

A A les grandes lèvres. B B le clitoris. a l'orifice de l'urethre. b b les deux ventricules du vestibule. c l'hymen rond, et qui environne tout-autour l'orifice du vagin. d d les petits sinus de l'hymen prolongés jusqu'au concours de la lame supérieure avec l'inférieure. e la cavité du vagin toute couverte de rides.

Figure 5. d'HUBER ; elle représente un hymen contre nature, dans lequel s'observe une colonne charnue qui divise l'entrée du vagin en deux segments inégaux, d'après le cadavre d'une fille âgée de 7 ans.

E l'hymen. c la colonne de l'hymen. C le clitoris. D son prépuce. A A les grandes lèvres. B B les nymphes. a l'orifice de l'urethre. b les deux ventricules du vestibule. d d les deux lacunes qui conduisent aux prostates de Bartholin.

Figure 6. du même ; elle représente les parties externes de la génération d'une fille de quatorze ans.

A A, B B, C, D, E, comme dans la figure précédente. F concours du bord charnu d d. G la fosse naviculaire. H entrée du vagin renfermée entre l'hymen et l'orifice de l'urethre ; le reste de l'espace compris entre le clitoris, les nymphes et cette entrée, s'appelle le vestibule du vagin. I le périnée. K l'anus. a, b, c, les parties placées dans le vestibule. a l'orifice de l'urethre. b, b, les deux ventricules. c, c, les deux orifices ou lacunes situées dans la partie supérieure du vestibule. d, d, les bords charnus saillans de la fente la plus étroite. (L)