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Catégorie parente: Physique particulière
Catégorie : Anatomie
adj. en Anatomie, se dit d'une veine située à la partie externe du bras. Voyez BRAS.

La veine céphalique est une branche de l'axillaire ; elle s'unit peu après sa naissance avec la petite céphalique qui descend de la veine souclavière ou de la jugulaire externe ; elle passe entre les tendons du muscle deltoïde et grand pectoral, et descend tout le long du bord externe de la portion externe du biceps. Voyez JUGULAIRE, DELTOÏDE, etc. (L)

CEPHALIQUE, adj. (Médecine) remède propre pour les maladies de la tête. Ce mot est tiré du grec , tête.

On donne ordinairement ce nom aux remèdes qui sont propres à calmer la trop grande vivacité du sang, l'irritation et la tension des fibres, d'où proviennent l'irrégularité dans la distribution des esprits, le délire, les spasmes, les convulsions, la frénésie, et autres accidents de cette espèce.

On met au rang des céphaliques tous les remèdes qui tempèrent l'agitation des esprits par leurs exhalaisons agréables ; tels sont les fleurs de primevère, de tilleul, de sureau, de violette, de lis des vallées ; enfin les substances balsamiques dont on a donné l'usage en infusion, en décoction, ou en poudre.

Lorsque l'on fait prendre les céphaliques en sternutatoires, on a dessein d'irriter légèrement une branche de la cinquième paire des nerfs, qui unie avec une pareille branche de la sixième, se répandent dans toutes les cavités de la face, et sont humectées par la membrane pituitaire ; cette espèce de convulsion excite l'évacuation de la mucosité qui s'y sépare, et soulage par ce moyen dans les cas où son trop grand épaississement ou sa trop grande quantité est nuisible. Voyez STERNUTATOIRE. (N)