S. m. en Anatomie, c'est une espèce particulière de substance différente de la chair, dont on supposait anciennement que plusieurs parties du corps, comme le cœur, les poumons, le foie, la rate, les reins, etc. étaient formées. Voyez CHAIR.

Il est ainsi appelé du grec , effusion, c'est-à-dire engendré par collection ou condensation de sucs.

Erasistrate est le premier qui se soit servi de ce nom, s'imaginant que la substance de ces parties n'était pas vasculaire comme le reste, mais composée d'une masse ou d'un coagulum de sang, en stagnation dans les vaisseaux de ces parties. Mais les modernes rejettent cette opinion ; les observations faites par le moyen des microscopes et des injections etc. faisant voir que le cœur est un vrai muscle. Voyez COEUR ; les poumons et la rate, des grappes de vesicules membraneuses et de vaisseaux. Voyez POUMONS et RATE ; le foie et les reins, des amas de glandes, à-travers lesquelles la bîle et l'urine se filtrent. Voyez FOIE et REINS.

PARENCHYME DE PLANTES, le Docteur Grew donne ce nom à la moèlle ou pulpe, ou à cette partie intérieure de la plante, à-travers de laquelle on suppose que le suc est distribué. Voyez PLANTE, MOELLE, etc.

Quand on le voit avec un microscope, il ressemble à la moèlle, ou plutôt à une éponge ; c'est une substance poreuse, fléxible et capable de dilatation. Voyez MEDULLA, MOELLE.

Ses pores sont sans nombre et extrêmement petits ; ils reçoivent autant d'humeurs qu'il en faut pour les remplir et les étendre : on suppose que c'est cette disposition de pores qui prépare la plante à la végétation et à l'accroissement. Voyez VEGETATION.

Le parenchyme est blanc d'abord, mais il change de couleur à proportion que la racine devient plus épaisse ; ainsi il devient jaune dans la racine de la parelle, et rouge dans celle de la bistorte. Voyez PLANTE.