S. m. en Anatomie ; c'est l'angle extérieur formé par la flexion du bras. Voyez BRAS.

Cette éminence sur laquelle le bras se pose, et que nous appelons coude, s'appelait en latin cubitus, et en grec , ou par d'autres . (L)

COUDE, (l'os du) cubitus, en terme d'Anatomie ; est un des os du bras qui Ve depuis le coude jusqu'au poignet : on l'appelle aussi cubitus. Voyez CUBITUS.

COUDE, en Architecture, est un angle obtus dans la continuité d'un mur de face ou mitoyen, considéré par-dehors, et un pli par dedans. On doit supprimer, autant qu'il est possible, les coudes des murs de faces des bâtiments sur la rue, pour rendre ces dernières plus droites. Je trouve que cette partie essentielle pour l'agrément d'une capitale, est trop négligée à Paris. (P)

COUDE, en terme de Chauderonnerie ; c'est l'extrémité d'une trompette, ainsi appelée parce qu'elle forme le coude. Voyez dans les Planches de Lutherie, la fig. et l'art. TROMPETTE.

COUDE ou JARRET, (Hydraulique) c'est dans le tournant d'une conduite de fer ou de grais, un bout de tuyau de plomb coudé pour raccorder ensemble les tuyaux de fer. (K)

COUDE (Jardinage) se dit d'une allée, d'un terrain, quand les alignements ne sont pas droits. Un arbre peut aussi avoir un coude, quand la tige n'est pas bien droite sur le pied. (K)

COUDE, (Manège) jointure au train de devant du cheval, qui assemble le bout de l'épaule avec l'extrémité du bras. Voyez BRAS et EPAULE.

Coude, c'est aussi la partie de la branche qui prend naissance au bas de l'arc du banquet, vis-à-vis le milieu du fonceau ou du chaperon, et qui forme un arc au-dessous du banquet. Le coude d'une branche prend un tour plus ou moins grand, selon que l'on veut fortifier ou affoiblir la branche. Voyez BANQUET, FONCEAU, BRANCHE, et Pl. de l'Eperonnier, fig. 22 en C.

Un coude serré relève assez bien le cheval ; mais un trop grand coude tire la tête du cheval entre ses jambes.