(Anatomie) visage de l'homme. Cette partie animée par le souffle de Dieu, suivant l'expression de Moyse (Gen. IIe 7.), a des avantages très-considérables sur celle qui lui répond dans les autres animaux, et qu'on appelle bec, museau, ou hure. Voyez BEC, etc.

Cicéron, Ovide, Silius Italicus, et plusieurs autres, ont remarqué que l'homme seul de tous les animaux, a la face tournée vers le ciel. Brown, l. IV. ch. j. de son ouvrage sur les erreurs populaires, a dit là-dessus des choses assez curieuses. Voyez Brown's Worcks, p. m. 149-151.

M. de Buffon, dans le second tome de son histoire naturelle, a exprimé parfaitement les traits caractéristiques qui peignent les passions fortes par le changement de la physionomie. Si l'on considère combien les passions ont de degrés et de combinaisons différentes, si l'on observe ensuite que chaque modification des mouvements de l'âme est reconnaissable à des yeux exercés, on sera étonné de la diversité prodigieuse des mouvements, dont les muscles de la face sont susceptibles. Voyez PHYSIONOMIE.

On juge encore du tempérament ; et presque des mœurs et du caractère d'esprit, par l'inspection des rides du front. Le principe de cet art, dont l'application parait fort vaine, a été singulièrement défendu par M. Lancisi, dans une dissertation qui est à la tête du Theatrum anat. de Manget. Voyez METOPOSCOPIE.

Les Anatomistes sont assez d'accord sur l'exposition des os de la face ; mais ils diffèrent extrêmement dans les descriptions des muscles de cette partie. Celles de Santorini sont très-remarquables. Observ. anat. chap. j. Voyez les articles particuliers des os et des muscles de la face, comme MAXILLAIRE, MASSETER, etc.

On distingue la face en partie supérieure ou front, et en partie inférieure. Enfin on se sert du mot face, pour exprimer le côté supérieur, antérieur, etc. de différentes parties du corps. (g)

FACE, (Séméiotique) Voyez VISAGE.

Face hippocratique, voyez VISAGE HIPPOCRATIQUE.