S. m. (Histoire moderne, Superstition) les Japonais désignent sous ce nom des prêtres revêtus d'une dignité ecclésiastique de la religion de Budsdo, qui répond à celle de nos évêques. Ils tiennent leurs pouvoirs et leur consécration du souverain pontife de leur religion appelé siaka, voyez cet article ; c'est l'empereur séculier du Japon qui nomme ces tundes, le siaka confirme son choix, et leur accorde le droit de dispenser dans les cas ordinaires, et d'appliquer aux vivants et aux morts les mérites des dieux et des saints.

Les tundes ne communiquent point sans restrictions, un pouvoir si étendu aux prêtres ordinaires. Ils ont communément la direction de quelque riche monastère de bonzes, qui leur fournissent les moyens de soutenir avec splendeur la dignité de leur état. Voyez SIAKA.