(Critique sacrée et Littérature) ; ce mot grec signifie proprement celui qui gouverne la quatrième partie d'un état. Hérode le tétrarque ouit la renommée de Jesus. Matth. xiv. 1. Cet Hérode, dont parle l'Ecriture, était Antipas, fils du fameux Hérode, qu'Auguste avait gratifié de la quatrième partie du royaume de son père, sous le nom de tetrarchiae. Il en avait donné une seconde à Philippe, avec la même qualité de tétrarque ; et les deux autres à Archélaus, sous le titre d'ethnarque, qu'Hérode porte aussi sur les médailles ; cependant il est nommé roi, au vers. 9. quoiqu'il n'eut point cette dignité, et que ce sut pour l'avoir ambitionné qu'il se perdit ; mais les Latins donnaient eux-mêmes le titre de rois aux tétrarques, comme il parait par l'oraison de Cicéron pour Déjotarus, qui n'était que tétrarque. Les Hellénistes abusaient aussi de ce titre, et le prodiguaient même aux gouverneurs de province, comme on le voit I. des Macch. ch. j. (D.J.)