S. m. pl. (Histoire ecclésiastique) fête de tous les saints, dont l'institution dans l'église n'est pas au-dessus du temps de Grégoire III. décédé en 813. Cette fête fut fixée au premier de Novembre ; l'idée de sa célébration serait aussi sage qu'utile, si on y eut joint dans le même jour, toutes les autres fêtes du calendrier, à l'exception de celle de Pâques. Cette dernière eut rappelé tout ce qui regarde notre Sauveur, sa naissance, ses miracles, sa mort, sa résurrection, son ascension ; l'autre eut réuni sous un même point de vue, la contemplation de la sainte Vierge, des apôtres, des saints, des martyrs, et tout ce qu'il y a de plus édifiant dans le christianisme. C'est un beau parti à prendre dans un siècle éclairé ! (D.J.)