S. m. pl. (Histoire ecclésiastique) ordre de religieux fondés par S. Romuald en 1009, ou selon d'autres en 960, dans horrible désert de Campo-maldoli, dans l'état de Florence, sur le mont Appennin.

Leur règle est celle de S. Benait : par leurs statuts, leurs maisons doivent être éloignées au moins de cinq lieues des grandes villes.

Les Camaldules ne portèrent pas ce nom dès les commencements : jusqu'à la fin du onzième siècle, on les appela Romualdins, du nom de leur fondateur. On n'appelait alors Camaldules, que ceux qui habitaient dans le de sert même de Camaldoli ; et le P. Grandi observe que le nom de Camaldules ne leur vient pas de ce que leur première maison a été établie à Campo-maldoli, mais de ce que la règle s'est maintenue dans cette maison sans dégénérer, mieux que partout ailleurs. Il n'y a qu'une maison de Camaldules en France, près de Gros-bois.

La congrégation des hermites de S. Romuald, ou du mont de la Couronne, est une branche de celle de Camaldoli, avec laquelle elle s'unit en 1532. Paul Justinien de Venise commença son établissement en 1520, et fonda le principal monastère dans l'Apennin, en un lieu nommé le mont de la Couronne, à dix milles de Pérouse. Baronius, Raynaldi, Sponde. (G)