S. m. pl. (Histoire ecclésiastique) ordre de religieux ainsi nommés de leur fondateur Gilbert de Sempringhand, dans la province de Lincoln, qui institua cet ordre l'an 1148.

On n'y recevait que des gens qui eussent été mariés. Les hommes suivaient la règle de saint Augustin, et étaient chanoines, et les femmes celle de saint Benait.

Le fondateur ne bâtit qu'un monastère double, ou plutôt deux monastères différents qui se touchaient ; l'un pour les hommes, et l'autre pour les femmes, mais séparés par de hautes murailles.

Cet ordre eut des monastères semblables, où l'on compta dans la suite jusqu'à sept cent religieux, et plus d'une fois autant de religieuses. Mais il fut aboli avec tous les autres sous le règne d'Henri VIII. Dictionnaire de Trévoux et Chambers. (G)