S. m. terme de Liturgie ; ce mot est purement latin ; on l'emploie en français dans la suite du discours comme les autres mots. On entend par celui-ci le verset qui se dit à la fin des pseaumes, et en tant d'autres occasions, à la messe, à l'office et dans toutes les prières que l'Eglise récite. Le mot de gloria est le premier mot de ce verset par lequel on glorifie la sainte Trinité. Voyez DOXOLOGIE.

On appelle quelquefois ce verset du nom des deux premiers mots par où il commence.

On tient que ce fut le pape Damase qui dans l'année 368 ordonna qu'à la fin de chaque pseaume on chanterait le gloria patri. Baronius croit que cela était en usage du temps des apôtres ; mais que l'usage n'en était pas si commun qu'il l'a été depuis les commencements de l'arianisme, qu'il devint comme une profession de foi contre ces hérétiques.

Le cinquième canon du concîle de Vaison tenu en 529 porte " on récitera dans nos églises le nom du pape ; et après gloria patri, on ajoutera sicut erat in principio, comme on fait à Rome, en Afrique et en Italie, à cause des hérétiques qui disent que le Fils de Dieu a commencé dans le temps ". Fleury, hist. eccles. liv. XXXII. tit. XIIe pag. 268.

Gloria in excelsis est encore une espèce d'hymne que l'on chante dans le service divin, qui commence par les mots gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus, etc. Gloire soit à Dieu, etc. et que les anges chantèrent à la naissance de Jesus-Christ ; c'est pourquoi on l'appelle aussi hymne angélique, où le cantique des anges. Diction. de Trév. et Chamb, (G)