S. m. orarium, terme de Liturgie ; c'est le nom qu'on a autrefois donné à cette partie des vêtements sacrés des prêtres et des diacres, que nous appelons aujourd'hui étole : on mettait l'oraire sur la tunique ou dalmatique ; mais les Bollandistes remarquent que ce mot n'a pas toujours la même signification ; qu'il se prend quelquefois pour rochet ou

(a) Il n'y a pas d'année où la grêle ne ravage la moitié, quelquefois les trois quarts des diocèses de Rieux, Comminges, Conserants, Auch et Lombez, sans compter que les endroits épargnés rendent beaucoup moins, parce que le propriétaire découragé néglige la culture de son champ, et souvent le laisse en friche n'ayant pas de quoi semer ; il y a même certains quartiers dans ces différents diocèses qui sont grélés régulièrement toutes les années, souvent deux, trois, jusqu'à quatre fois dans la même année ; ce fait est certain, et l'auteur ne le sait que trop.

petit habillement de toîle que portent les évêques, et quelquefois pour un linge qui sert à essuyer la bouche. Le quatrième concîle de Tolede, canon 40, ordonne que les diacres ne porteront qu'un orarium ou étole, et qu'il sera blanc et sans or. Cependant tout cela a changé ; car l'orarium, qui n'était autrefois que de linge, n'est plus, depuis longtemps, que d'une belle étoffe. Ce mot vient-il du latin ora, le bord de l'habit, ou de os, oris, la bouche, ou de quelqu'autre origine ? c'est ce qu'on ignore, et ce qu'il importe fort peu de savoir. (D.J.)