S. m. (Théologie) coupe ou vaisseau qui sert à la messe pour la consécration du vin. Ce mot vient du grec ou , qui signifie un vase ou un verre.

Le vénérable Bede assure que le calice dont se servit Jesus-Christ à la dernière cène, était un vase à deux anses, et contenait une chopine ; et que ceux dont on s'est servi dans les commencements, étaient de la même forme. Dans les premiers siècles les calices étaient de bois ; le pape Zéphyrin, ou selon d'autres, Urbain I. ordonna qu'on les fit d'or ou d'argent. Léon IV. défendit qu'on en fit d'étain ou de verre : et le concîle de Calchut ou de Celcyth en Angleterre, fit aussi la même défense. Les calices des anciennes églises pesaient au moins trois marcs ; et l'on en voit dans les thresors et sacristies de plusieurs églises anciennes, d'un poids bien plus considérable. Il y en a même dont il est comme impossible qu'on se soit jamais servi, attendu leur volume, et qui paraissent n'être que des libéralités des princes. Horn. Lindan et Beatus Rhenanus attestent qu'ils ont Ve en Allemagne quelques anciens calices auxquels on avait ajusté avec beaucoup d'art un tuyau qui servait aux laïcs pour recevoir l'Eucharistie sous l'espèce du vin. (G)

CALICE, (Botanique) se dit de la partie qui enveloppe les feuilles ou pétales d'une fleur, laquelle est formée en coupe ou calice. (K)