S. m. (Théologie) prêtre ou sacrificateur hébreu, ainsi nommé parce qu'il était de la tribu de Lévi.

Ce mot vient du grec , dont la racine est le nom de Lévi, chef de la tribu de ce nom, dont étaient les prêtres de l'ancienne loi. Ce nom fut donné à ce patriarche par sa mère Lia, du verbe hébreu lavah, qui signifie être lié, être uni, parce que Lia espéra que la naissance de ce fils lui attacherait son mari Jacob.

Les Lévites étaient chez les Juifs un ordre inférieur aux prêtres, et répondaient à-peu-près à nos diacres. Voyez PRETRES et DIACRES.

Ils n'avaient point de terres en propre, mais ils vivaient des offrandes que l'on faisait à Dieu. Ils étaient répandus dans toutes les tribus, qui chacune avaient donné quelques-unes de leurs villes aux Lévites, avec quelques campagnes aux environs pour faire paitre leurs troupeaux.

Par le dénombrement que Salomon fit des Lévites, depuis l'âge de 20 ans, il en trouva trente-huit mille capables de servir. Il en destina vingt-quatre mille au ministère journalier sous les prêtres, six mille pour être juges inférieurs dans les villes, et décider les choses qui touchaient la religion, et qui n'étaient pas de grande conséquence ; quatre mille pour être portiers et avoir soin des richesses du temple, et le reste pour faire l'office de chantres. Voyez TEMPLE, TABERNACLE, etc. Diction. de Trévoux.

LEVITIQUE, s. m. (Théologie) ; c'est le troisième des cinq livres de Moyse. Il est appelé le lévitique, parce qu'il y est traité principalement des cérémonies et de la manière dont Dieu voulait que son peuple le servit par le ministère des sacrificateurs et des Lévites.

LEVITIQUES, s. f. pl. (Histoire ecclésiastique) branche des Gnostiques et des Nicolaïtes. Ils parurent dans les premiers siècles de l'Eglise. S. Epiphane les nomme.