(Idolâtrie) si l'on en croit Hartsnock, dissert. X. de cultu deorum Pruss. c'est le nom d'un faux dieu des anciens Prussiens. Ces peuples, dit-il, entretenaient un feu perpétuel à l'honneur de ce dieu ; et le prêtre qui en était chargé, était puni de mort, s'il le laissait éteindre par sa faute. Les Prussiens croyaient que quand il tonnait, le dieu Percunus parlait à leur grand-prêtre, qu'ils nommaient krive. Alors ils se prosternaient par terre pour adorer cette divinité, et la prier d'épargner leurs campagnes. Ce qu'il y a de vrai, c'est que nous n'avons aucune connaissance de la religion des Borrussiens, ou anciens Prussiens, si tant est qu'ils eussent une religion ; nous ne sommes pas plus éclairés sur leurs mœurs et leurs usages. On raconte, comme une merveille, que sous l'empire de Néron, un chevalier romain eut passé de Hongrie dans ce pays-là pour y acheter de l'ambre. Ainsi tout ce que Hartsnock dit de ces peuples et de leurs dieux, doit être mis au nombre des fables de son imagination. (D.J.)