S. f. pl. (terme d'Astronomie) ce sont sept étoiles fameuses chez les Poètes, qui, selon les anciens, amenaient toujours la pluie.

C'est pour cette raison qu'on les a appelées Hyades, du mot grec , pluere, pleuvoir.

La principale est l'oeil gauche du taureau appelé par les Arabes aldebaran. Voyez ALDEBARAN et TAUREAU.

Les Poètes ont feint que les hyades sont filles d'Arlaf et de Pleione, et que leur frère Hyaf ayant été déchiré par une lionne, elles pleurèrent sa mort avec tant de douleur, que les dieux touchés de compassion, les transportèrent au ciel et les placèrent sur le front du taureau où elles pleurent encore.

D'autres représentent les hyades comme les nourrices de Bacchus, que Jupiter transporta au ciel pour les mettre à couvert de la colere de Junon. Chambers. (G)

Les anciens, comme nous l'avons déjà dit, regardaient la constellation des hyades comme apportant la pluie, témoin ce vers de Virgile : Archerum, pluviasque hyadas geminosque triones. Les philosophes reconnaissent unanimement aujourd'hui que les étoiles sont trop éloignées de nous pour causer aucuns changements ni aucune altération dans notre athmosphère ni dans notre terre. (O)