ou FICTICE, adj. (car ces deux mots paraissent l'un et l'autre en usage), se dit, en Philosophie, des choses qu'on suppose sans fondement ; un être fictif, une hypothèse fictice. Fictif parait aujourd'hui plus usité ; fictice est plus analogue au latin fictitius, qui a le même sens.
FICTIF, (Jurisprudence) se dit de quelque chose qui n'est point réel, mais que l'on suppose par fiction ; par exemple, une rente, un office, sont des immeubles fictifs, au lieu qu'un héritage est un immeuble réel. Voyez IMMEUBLES. Il y a des propres fictifs, qui sont les deniers stipulés propres. Voyez PROPRES. (A)
adj. (Mathématiques) une raison renversée, est la même chose qu'une proportion réciproque. Voyez RECIPROQUE, RAISON, DIRECT et INVERSE. (E)
RENVERSE, terme de Chirurgie, qui se dit des plis qu'on fait faire à une bande dans un point de la circonférence d'un membre inégal, afin que la circonvolution de la bande, qui ne porterait que par un de ses bords, ne fasse point de godet. Pour faire ce bandage, on observe dans les différents tours inégaux qui forment des doloires, des mousses, ou des rempans sur le membre ; on observe, dis-je, de renverser la bande aux endroits inégaux, à la partie postérieure, jamais sur la plaie ou l'ulcère. Pour éviter la multiplication des renversés, on garnit la partie inégale avec des compresses assez épaisses et graduées. Les renversés doivent être bien unis, et les plus courts qu'il est possible. Pour y réussir, il ne faut pas dérouler trop de bande ; il faut tenir le globe assez près de la partie, et diriger de l'autre main, qui est libre, le pli qu'on veut faire faire à la bande ; sans cette précaution le renversé est long et plissé en façon de corde. Voyez BANDE, BANDAGE, DOLOIRE, MOUSSE, RAMPANT. (Y) Lire la suite...