S. f. est une partie quelconque du diamètre ou de l'axe d'une courbe, comprise entre le sommet de la courbe ou un autre point fixe, et la rencontre de l'ordonnée. Voyez AXE ORDONNEE.

Telle est la ligne A E (Plan. sect. coniq. fig. 26.) comprise entre le sommet A de la courbe M A m, et l'ordonnée E M, etc. On appelle les lignes A F abscisses, du Latin abscindere, couper, parce qu'elles sont des parties coupées de l'axe ou sur l'axe ; d'autres les appellent sagittae, c'est-à-dire flèches. Voyez FLECHE.

Dans la parabole l'abscisse est troisième proportionnelle au paramètre et à l'ordonnée, et le paramètre est troisième proportionnel à l'abscisse et à l'ordonnée. Voyez PARABOLE, etc.

Dans l'ellipse le carré de l'ordonnée est égal au rectangle du paramètre par l'abscisse, dont on a ôté un autre rectangle de la même abscisse par une quatrième proportionnelle à l'axe, au paramètre, et à l'abscisse. Voyez ELLIPSE.

Dans l'hyperbole les carrés des ordonnées sont entre eux, comme les rectangles de l'abscisse par une autre ligne composée de l'abscisse et de l'axe transverse. Voyez HYPERBOLE.

Dans ces deux dernières propositions sur l'ellipse et l'hyperbole, on suppose que l'origine des abscisses, c'est-à-dire le point A, duquel on commence à les compter, soit le sommet de la courbe, ou ce qui revient au même, le point où elle est rencontrée par son axe. Car si on prenait l'origine des abscisses au centre, comme cela se fait souvent, alors les deux théorèmes précédents n'auraient plus lieu. (O)