adj. en Algèbre, se dit d'une série, lorsque ses termes vont toujours en diminuant. Ainsi 1, 1/2, 1/4, 1/8, etc. est une série convergente. Voyez SERIE, SUITE et DIVERGENT. (O)

CONVERGENT : droites convergentes, en Géométrie se dit de celles qui s'approchent continuellement, ou dont les distances diminuent de plus en plus, de manière qu'étant prolongées, elles se rencontrent en quelque point ; au contraire des lignes divergentes, dont les distances vont toujours en augmentant. Les lignes qui sont convergentes d'un côté, sont divergentes de l'autre. Voyez DIVERGENT.

Les rayons convergens, en Dioptrique, sont ceux qui, en passant d'un milieu dans un autre d'une densité différente, se rompent s'approchant l'un vers l'autre ; tellement que s'ils étaient assez prolongés ils se rencontreraient dans un point ou foyer. Voyez RAYON et REFRACTION, &c.

Tous les verres convexes rendent les rayons parallèles convergens, et tous les verres concaves les rendent divergens, c'est-à-dire que les uns tendent à rapprocher les rayons, et que les autres les écartent ; et la convergence ou divergence des rayons est d'autant plus grande, que les verres sont des portions de plus petites sphères. Voyez CONCAVE, etc. C'est sur ces propriétés que tous les effets des lentilles, des microscopes, des télescopes, etc. sont fondés. Voyez LENTILLE, MICROSCOPE, etc.

Les rayons qui entrent convergens d'un milieu plus dense dans un milieu plus rare, le deviennent encore davantage, et se réunissent plutôt que s'ils avaient continué à se mouvoir dans le même milieu. Voyez REFRACTION.

Les rayons qui entrent convergens d'un milieu plus rare dans un milieu plus dense, deviennent moins convergens et se rencontrent plutard que s'ils avaient continué leur mouvement dans le même milieu.

Les rayons parallèles qui passent d'un milieu plus dense dans un milieu plus rare, comme par exemple du verre dans l'air, deviennent convergens, et tendent à un foyer, lorsque la surface dont ils sortent a sa concavité tournée vers le milieu le plus dense, et sa convexité vers le milieu le plus rare. Voyez REFRACTION.

Les rayons divergens ou qui partent d'un même point éloigné, dans les mêmes circonstances, deviennent convergens et se rencontrent ; et à mesure qu'on approche le point lumineux, le foyer devient plus éloigné : de sorte que si le point lumineux est placé à une certaine distance, le foyer sera infiniment distant, c'est-à-dire que les rayons seront parallèles ; et si on l'approche encore davantage, ils seront divergens. Voyez DIVERGENT ; voyez aussi CONVEXITE, CONCAVE, FOYER, etc.

Si la surface qui sépare les deux milieux est plane, les rayons parallèles sortent parallèles, mais à la vérité dans une autre direction ; et si les rayons tombent divergens, ils sortent plus divergens : mais s'ils tombent convergens, il sortent plus convergens. C'est tout le contraire, si les rayons passent d'un milieu plus rare dans un plus dense. (O)

CONVERGENT : hyperbole convergente, est une hyperbole du troisième ordre, dont les branches tendent l'une vers l'autre, et vont toutes deux vers le même côté. Telles sont (fig. 35. sect. con.) les branches hyperboliques A B, C D, qui ont une asymptote commune. (O)

CONVERGENT, en Anatomie, se dit des muscles qui rencontrent ou rencontreraient obliquement le plan que l'on imagine diviser le corps en deux parties égales et symétriques, et forment ou formeraient avec lui un angle dont le sommet regarderait le plan horizontal. Voyez CORPS. (L)