S. f. terme de Physique, c'est la fixation d'un fluide, ou la privation de sa mobilité naturelle de l'action du froid ; ou enfin c'est le changement d'une substance fluide en un corps concret, solide et dur, qu'on appelle glace. Voyez GLACE et FROID.

Les Cartésiens définissent la congelation, le repos ou l'immobilité d'un fluide durci par le froid. Cette définition suit assez naturellement de l'idée qu'ils ont de la fluidité, puisqu'ils supposent que c'est le mouvement continuel des parties du fluide entr'elles qui la constitue. Voyez FLUIDE.

En effet l'opinion de ces philosophes sur la congelation est, que l'eau ne se congèleque parce que ses parties perdent leur mouvement naturel, et adhèrent fortement les unes avec les autres. Voyez SOLIDITE.

Les principaux phénomènes de la congelation sont 1°. Que l'eau et tous les fluides, excepté l'huile, se dilatent en se congelant, c'est-à-dire qu'ils occupent plus d'espace, et qu'ils sont spécifiquement plus legers qu'auparavant.

L'augmentation du volume de l'eau par la congelation fournit matière à beaucoup d'expériences ; et il est à-propos d'examiner ici, et de suivre la nature dans cette opération.

Le vaisseau B D (Pl. de Pneum. figure 20) rempli d'eau jusqu'à E, étant plongé dans un vase où il y ait de la glace mêlée avec du sel R S T V, l'eau s'élève d'abord de E jusqu'en F ; ce qui parait venir de la condensation subite du vaisseau qui a été promptement plongé dans un milieu froid : bien-tôt après l'eau se condense à son tour, et descend continuellement de F jusqu'à ce qu'elle soit en G, où elle s'arrête pendant quelque temps ; mais bien-tôt elle reprend des forces, venant à se dilater, elle s'élève de G en H ; de-là bien-tôt après, par un violent mouvement, elle s'élève en I ; et alors l'eau parait en B toute trouble, ressemblant à un nuage, et c'est alors qu'elle commence à se congeler, et se convertit en glace. Il faut ajouter que pendant que la glace se durcit de plus en plus, et qu'une partie de l'eau contiguè au cou du vaisseau B se congele, l'eau continue toujours à s'élever de I vers D, et elle s'écoule enfin du vaisseau qui la contenait.

2°. Que non-seulement les fluides perdent de leur pesanteur spécifique dans la congelation, mais qu'ils perdent aussi de leur poids absolu ; de sorte qu'après qu'ils sont dégelés on les trouve sensiblement plus legers qu'avant leur congelation ; ce qui peut venir de leur dissipation, parce qu'il y a lieu de croire qu'il se fait une espèce de transpiration même des corps glacés.

3°. Que l'eau glacée n'est pas aussi transparente que quand elle est fluide, et que les corps se voient moins nettement.

4°. Que l'eau s'évapore presqu'autant quand elle est glacée que quand elle est fluide.

5°. Que l'eau ne se congèlepoint dans le vide, et qu'elle demande pour se glacer la présence et le contact immédiat de l'air.

6°. Que l'eau bouillie et refroidie se congèleaussi vite que celle qui n'a pas bouilli.

7°. Que quand la surface de l'eau est couverte d'huîle d'olive, elle ne se congèlepas si promptement que quand il n'y en a point ; et que l'huîle de noix l'empêche de se glacer à un froid violent, ce que l'huîle d'olive ne ferait point.

8°. Que l'esprit-de-vin, l'huîle de noix, et l'huîle de térébenthine, se congèlent rarement.

9°. Que la surface de l'eau qui se congèleparait toute ridée ; que ces rides sont quelquefois parallèles et d'autres fois comme des rayons qui viennent tous d'un centre, et tendent à la circonférence.

Les théories et les hypothèses différentes par lesquelles on explique ce phénomène sont en grand nombre : les principes que différents auteurs ont posés là-dessus se réduisent à ceux-ci ; savoir, ou que c'est quelque matière étrangère qui s'introduit dans les interstices du fluide, et que par son moyen le fluide se fixe et augmente de volume, etc. ou que quelque matière naturellement contenue dans le fluide en est chassée, et que le fluide est fixé par la privation de cette matière, etc.

Selon d'autres, c'est une altération qui arrive aux particules qui composent le fluide, ou d'autres parties que le fluide contient.

Tous les systèmes connus sur la congelation peuvent se réduire à quelques-uns de ces principes : les Cartésiens qui l'attribuent au repos des parties du fluide qui était auparavant en mouvement, expliquent la congelation par la matière subtîle qui s'échappe de dedans les pores de l'eau ; ils soutiennent que c'est l'activité de cette matière éthérée ou subtîle qui mettait auparavant en mouvement les particules des fluides, et que dès que cette matière s'échappe il n'y a plus de fluidité.

Quelques autres philosophes de la même secte attribuent le changement de l'eau en glace, à une diminution de la force et de l'efficacité ordinaire de la matière subtile, causée par le changement de la température de l'air ; car cette matière subtîle ainsi altérée, n'aura plus assez d'énergie pour mettre en mouvement les parties du fluide comme de coutume.

Les Gassendistes, et les autres philosophes corpusculaires, attribuent avec assez peu de clarté la congelation de l'eau à l'introduction d'une multitude de particules frigorifiques, qui s'introduisant en foule dans le fluide, et s'y distribuant de tous côtés, s'insinuent dans les plus petits interstices qui se trouvent entre les particules de l'eau, empêchent leur mouvement accoutumé, et les fixent en un corps dur et solide qu'on appelle glace. C'est de l'introduction de ces particules que vient l'augmentation du volume de l'eau, et son plus grand froid, etc.

Ils supposent cette introduction des particules frigorifiques essentielle à la congelation, comme ce qui la caractérise et la distingue de la coagulation : la dernière est produite indifféremment par un mélange chaud ou froid, tandis que la première ne doit son origine qu'à un mélange froid. Voyez COAGULATION.

Il est fort difficîle de déterminer de quel genre sont les particules frigorifiques, et de quelle manière elles produisent leur effet : c'est aussi cette difficulté qui a fait produire plusieurs systèmes.

Quelques-uns ont dit que c'était l'air commun qui dans la congelation s'introduisait dans l'eau, et qui s'embarrassait avec les particules de ce fluide, empêchait leur mouvement, et formait cette quantité de bulles qu'on aperçoit dans la glace ; que de cette façon il augmentait le volume de l'eau, et par ce moyen la rendait spécifiquement plus légère. Mais M. Boyle a combattu cette opinion, en prétendant que l'eau gèledans les vaisseaux fermés hermétiquement, et dans lesquels l'air ne peut aucunement s'introduire ; cependant il y a autant de bulles que dans celle qui s'est congelée en plein air : il ajoute que l'huîle se condense en se gelant ; d'où il conclud que l'air ne peut point être la cause de sa congelation.

D'autres, et c'est le plus grand nombre, veulent que la matière de la congelation soit un sel, soutenant qu'un froid excessif peut bien rendre les parties de l'eau immobiles, mais qu'il ne se formera jamais de glace sans sel. Les particules salines, disent-ils, dissoutes et combinées dans une juste proportion, sont la cause principale de la congelation, car la congelation a beaucoup de rapport avec la crystallisation. Voyez CRYSTALLISATION.

Ils supposent que le sel est du genre du nitre, et que l'air chargé, comme tout le monde en convient, d'une grande quantité de nitre, fournit ce sel.

Il est très-facîle d'expliquer comment les particules du nitre peuvent faire perdre à l'eau sa fluidité. On suppose que les particules de ce sel sont des aiguilles roides et pointues ; qu'elles entrent facilement dans les parties ou globules de l'eau ; ces particules ainsi hérissées de pointes venant à se mêler, elles s'embarrassent les unes dans les autres, leur mouvement diminue peu-à-peu, et il se détruit enfin totalement.

Cet effet n'est produit que dans le plus fort de l'hiver : en voici la raison ; c'est que dans ce temps, les pointes du nitre qui agissent pour diminuer le mouvement ont plus de force que la puissance ou que le principe qui met les fluides en mouvement, ou qui les dispose à se mouvoir. Voyez FLUIDE.

L'expérience si connue de la glace artificielle confirme cette opinion. On prend du salpêtre commun, on le mêle avec de la neige ou de la glace pilée, on fait fondre ce mélange sur le feu, en plongeant une bouteille pleine d'eau dans ce mélange ; tandis qu'il se fond, l'eau contenue dans la bouteille et contiguë à ce mélange se congelera, quand même on ferait l'expérience dans un air chaud. On conclut de cette expérience, que les pointes du sel, par la pesanteur du mélange et de l'atmosphère, sont introduites dans l'eau au-travers des pores du verre. Il parait évident que cet effet est uniquement dû au sel, puisque nous sommes assurés que les particules d'eau ne peuvent point passer par les pores du verre. Dans les congelations artificielles, à quelqu'endroit qu'on applique le mélange, soit au fond, aux côtés ou vers la surface de l'eau contenue dans le verre, il s'y formera une petite lame de glace. Ce phénomène suit, de ce qu'il y a toujours dans tout le mélange une suffisante quantité de particules salines, capable d'empêcher l'action de la matière ignée, au lieu que dans les congelations naturelles l'eau doit se congeler à sa surface, parce que les particules salines y sont en plus grande quantité.

L'auteur de la nouvelle conjecture pour expliquer la nature de la glace, fait plusieurs objections contre ce système. Il ne parait point, dit-il, que le nitre entre dans la composition de la glace ; car si cela était, on rendrait difficilement raison des principaux phénomènes. Comment, par exemple, les particules du nitre en s'introduisant dans les pores de l'eau, et en fixant toutes ses parties, pourraient-elles augmenter le volume de ce fluide et le rendre spécifiquement plus leger qu'il n'était auparavant ? elles devraient au contraire naturellement augmenter son poids. Cette difficulté, jointe à quelques autres, fait sentir la nécessité d'une nouvelle théorie. L'auteur donc propose la suivante, qui parait satisfaire à l'explication des phénomènes d'une façon qui parait d'abord beaucoup plus facîle et beaucoup plus simple : elle est indépendante de cette introduction et expulsion de matières étrangères.

L'eau ne se congèleque pendant l'hiver, parce qu'alors ses parties plus intimement unies ensemble s'embarrassent réciproquement l'une et l'autre, et perdent le mouvement qu'elles avaient auparavant. L'air, ou pour mieux dire l'altération de son élasticité et de sa force, sont la cause de son union plus étroite aux particules de l'eau. L'expérience démontre qu'il y a une quantité prodigieuse d'air grossier répandu entre les globules de l'eau : on convient que chaque particule d'air a une vertu élastique. L'auteur soutient que les petits ressorts de l'air grossier qui est mêlé avec l'eau, sont beaucoup plus forts et beaucoup plus tendus dans l'hiver que dans tout autre temps. Quand d'un côté ces ressorts viennent à se débander, tandis que de l'autre l'air continue à peser sur la surface de l'eau, les parties de l'eau pressées et rapprochées les unes des autres par cette double force, perdront leur fluidité et formeront un corps solide, qui restera tel jusqu'à ce que les petits ressorts de l'air, relâchés par une augmentation de chaleur, permettent aux parties du fluide de reprendre leurs premières dimensions, et laissent assez d'espace entre les globules du fluide pour qu'ils puissent se mouvoir entr'eux. Mais ce système a son faible, et le principe sur lequel il est fondé peut être démontré faux. Le froid n'augmente point le ressort ni l'élasticité de l'air, au contraire il les diminue. L'air se raréfie par la chaleur, et se condense par le froid ; et il est démontré en Aèrométrie, que la force élastique de l'air raréfié, est à la force de ce même air, qui est dans un état de condensation, comme son volume, quand il est raréfié, est à son volume quand il est condensé. Voyez ÉLASTICITE et AIR.

Je ne sais pas si c'est trop la peine de faire mention de l'hypothèse de quelques auteurs, dans laquelle ils expliquent d'où vient l'augmentation du volume et la diminution de la gravité spécifique de l'eau convertie en glace. Ils soutiennent que les particules de l'eau dans leur état naturel, approchent de la figure cubique, et qu'ainsi il n'y a que très-peu d'interstices entre les parties des fluides ; mais que ces petits cubes sont changés par la congelation en autant de sphères, qui laissent entr'elles beaucoup d'espace vide. Les particules cubiques sont certainement beaucoup moins propres à constituer un fluide, que les particules sphériques, de même que les particules sphériques sont bien moins disposées à former un corps solide que ne le sont les cubiques ; c'est ce que la nature de la fluidité et de la solidité nous suggère assez facilement.

Au fond, pour nous faire une théorie de la congelation, nous devons recourir, soit aux particules frigorifiques des philosophes corpusculaires, considérées sous le jour et avec tous les avantages que leur a donné la philosophie de Newton, soit à la matière subtîle des Cartésiens, avec tous les correctifs de M. Gauteron, dans les mémoires de l'académie royale des Sciences, année 1709.

Nous joindrons ici l'un et l'autre système, pour laisser au lecteur la liberté du choix. Je commence par le premier. Lorsqu'une quantité de particules frigorifiques et salines s'est introduite par les pores entre les globules de l'eau, elles peuvent être si proches les unes des autres, qu'elles se trouvent dans leur sphère d'attraction : il suivra de-là que les parties cohéreront ensemble et formeront un corps solide jusqu'à ce que la chaleur les sépare, les agite, rompe leur union et les éloigne assez l'une de l'autre pour qu'elles ne soient plus dans la sphère d'attraction, mais pour qu'elles soient au contraire exposées à la force répulsive, et qu'alors l'eau reprenne sa fluidité. Il parait probable que le froid et la gelée doivent leur origine à une substance saline naturelle qui nage dans l'air ; en effet, tous les sels, et particulièrement quelques-uns mêlés avec de la neige ou de la glace, augmentent considérablement la force et les effets du froid. On peut ajouter que tous les corps salins donnent de la roideur et de la rigidité aux parties des corps dans lesquelles ils sont introduits.

Les observations qu'on a faites sur les sels avec les microscopes, font voir que les particules de quelques sels, avant qu'ils soient réduits en un corps solide, paraissent très-fines, et ont la figure de petits coins ; c'est pourquoi elles se soutiennent dans l'eau lorsqu'elles sont élevées, quoiqu'elles soient spécifiquement plus pesantes que l'eau.

Ces petites pointes des sels introduites dans les pores de l'eau, et qui sont en quelque façon soutenues par ce moyen, même dans l'hiver (quand la chaleur du soleil n'a pas assez de force pour tenir les sels suspendus dans le fluide, pour émousser leurs pointes ou pour les entretenir dans un mouvement continuel) ; ces petites pointes, dis-je, venant à perdre leur arrangement et devenant plus libres de s'approcher les unes des autres, elles forment alors des crystaux de la manière que nous l'avons expliqué ci-dessus, qui s'introduisant par leurs extrémités dans les plus petites parties de l'eau, la convertissent de cette façon en un corps solide, qui est la glace.

Outre cela, il y a encore une grande quantité de particules d'air dispersées çà et là, tant dans les pores des particules de l'eau, que dans les interstices formés par les globules sphériques. Les particules salines s'introduisant dans les particules d'eau, en chassent les petites bulles d'air ; celles-ci s'unissant plusieurs ensemble, forment un plus grand volume et acquièrent par cette union une plus grande force d'expansion que quand elles étaient dispersées. De cette façon elles augmentent le volume, et diminuent la pesanteur spécifique de l'eau convertie en glace.

Nous pouvons concevoir de-là comment l'eau impregnée de soufre, de sels et de terre, qui ne se dissolvent que difficilement, peut être changée en métaux, minéraux, gommes et autres fossiles : les parties de ces différents mixtes formant avec l'eau une espèce de ciment, ou s'introduisant dans les pores des particules de l'eau, se trouvent changées en différentes substances. Voyez SEL et EAU.

Quant au second système, comme on suppose que la matière éthérée est généralement la cause du mouvement des fluides (voyez ÉTHER), et que l'air ne doit son mouvement qu'à ce même principe, il suit de-là que tous les fluides doivent rester dans un état de repos et de fixité, lorsque cette matière subtîle perd de la force qu'elle doit avoir. Par conséquent l'air étant moins échauffé dans l'hiver à cause de l'obliquitté des rayons du soleil, il est plus dense et plus fixe dans ce temps que dans toute autre saison. Outre cela on s'est convaincu par plusieurs expériences, que l'air contient un sel qu'on suppose être de la nature du nitre. Cela accordé, et supposant la condensation de l'air : il suit que les particules du nitre doivent être rapprochées par la condensation de l'air, et qu'au contraire elles doivent être divisées et éloignées les unes des autres par sa raréfaction et sa plus grande fluidité. Si la même chose arrive à toutes liqueurs qui sont saoulées ou qui tiennent un sel en dissolution ; si la chaleur de la liqueur tient le sel exactement divisé ; si la fraicheur d'une cave ou de la glace, fait que les molécules d'un sel dissous se rapprochent les unes des autres, se réunissent plusieurs ensemble et forment des crystaux ; pourquoi l'air, qui est reconnu pour un fluide, serait-il exempt de la loi générale des fluides ?

Il est vrai que le nitre de l'air étant plus grossier quand il fait froid que quand il fait chaud, devrait perdre de sa vitesse ; mais aussi le produit de sa masse par sa vitesse, qui reste la même, augmentant, il aura un plus grand mouvement ou une plus grande quantité de mouvement. Il n'en faut pas davantage pour que le sel agisse avec plus de force sur les parties des fluides. C'est aussi probablement pour cette raison que l'évaporation est si considérable dans un temps de gelée.

Ce nitre aèrien doit être cause de la concrétion des fluides : ce n'est point l'air ni le nitre qu'il contient qui donnent le mouvement aux fluides, puisque c'est la matière subtîle : donc quand cette matière subtîle perd de sa force, tout le fluide perd en même temps une partie de son mouvement.

Mais la matière éthérée, assez faible d'elle-même dans l'hiver, doit de nouveau perdre beaucoup de sa force, agissant contre un air condensé et chargé de molécules de sel assez considérables ; elle doit donc perdre de sa force dans le temps de froid, et pour cela elle a moins d'aptitude à entretenir le mouvement des fluides ; en un mot lorsqu'il gele, on peut regarder l'air comme la glace impregnée de sel, avec laquelle nous faisons glacer nos liqueurs en été. Probablement ces liqueurs se congèlent à cause de la diminution du mouvement de la matière éthérée par son action contre la glace et le sel mêlés ensemble : alors l'air malgré sa grande chaleur n'est point en état d'empêcher la concrétion. Chambers. (M)

CONGELATION, en Chimie, est une espèce de fixation : elle se dit du changement qui arrive à un fluide, lorsqu'il devient une masse solide ou molle en perdant sa fluidité, soit que ce changement se fasse par l'air froid, comme lorsqu'un métal fondu ou de la cire fondue au feu se congèlent, ou par de la glace qui congèleles liqueurs grasses et les aqueuses, ou par quelqu'autre moyen que ce sait, comme par les acides qui congèlent certaines liqueurs. Voyez COAGULATION. (M)

Le terme de la congelation, en parlant d'un thermomètre, est le point où la liqueur s'arrête dans le tuyau lorsqu'on plonge la boule dans une eau mêlée de glace. Voyez THERMOMETRE. (M)