S. f. (Physique) Les Physiciens se servent de ce mot pour signifier cette impression dont un milieu est affecté par le mouvement de la lumière, du son, etc. M. Newton démontre dans ses principes phil. nat. princ. matth. prop. 48, que les vitesses des pulsations dans un fluide quelconque, sont en raison composée de la sous-doublée de la force élastique directement, et de la sous-doublée de la densité réciproquement ; en sorte que dans un milieu dont l'élasticité est égale à la densité, toutes les pulsations auraient une égale vitesse. (D.J.)

PULSATION, (Médecine) Toute agitation ordinaire du cœur et des artères si violente, que quoiqu'elle réponde au pouls naturel, on puisse la sentir facilement dans les endroits où le pouls naturel est insensible au toucher dans les sujets sains, s'appelle pulsation.

Elle est produite, 1°. par l'augmentation du mouvement musculaire, surtout si elle est favorisée par la ténacité des humeurs, leur épaississement, la pituite, la lenteur de la circulation ; elle cesse dès que le corps demeure en repos. 2°. Elle est l'effet d'un stimulant appliqué à quelque partie interne qu'il faut éloigner ou rectifier. 3°. Elle est causée par l'inflammation ou l'érésipele de quelque partie. 4°. Par un mouvement de circulation trop rapide dans tout le corps, ou dans quelque ramification d'artère ; elle est souvent suivie d'hémorrhagie qui la dissipe, et qui indique la phlébotomie, comme dans les fièvres aiguës et ardentes. 5°. Elle doit encore son existence à l'embarras des humeurs dans les extrémités des artères. 6°. Enfin elle doit sa naissance à la dégénération de ces mêmes humeurs, qui annonce une métastase dans les maladies aiguës, ainsi qu'une diminution de douleur dans une partie attaquée de la goutte.

De-là naissent différents accidents, 1°. suivant la différence des causes, 2°. suivant celle des lieux où la pulsation se fait sentir.

Il faut dans la guérison avoir égard aux causes et à la partie affectée. (D.J.)

PULSATION, (Horlogerie) Ce terme signifie l'avantage d'un levier pour en faire mouvoir un autre. Une roue qui engrene près du centre d'un pignon, a moins de pulsation que si elle agissait sur un pignon d'un plus grand diamètre. (D.J.)