S. m. (Mécanique) action de scier. Il se dit aussi de l'effet qui s'en produit. Il y a des moulins à vent et à eau pour le sciage des bois ; ces moulins ont plusieurs scies parallèles qui se lèvent et s'abaissent perpendiculairement ; ils n'ont besoin que de peu d'ouvriers, pour pousser les pièces de bois qui sont sur des rouleaux ou suspendus avec des câbles, à mesure que le sciage s'avance. M. Félibien, dans ses principes d'Architecture, parle aussi des longues scies de fer sans dents, inventées par un nommé Misson, marbrier, pour le sciage des marbres dans le roc même d'où on les tire ; mais cette invention n'a pas fait fortune. (D.J.)

SCIAGE, bois de, (Commerce de bois) On appelle bois de sciage celui qui est débité avec la scie, pour le distinguer du bois de brin, qui n'est qu'équarri avec la coignée ; et du bois de mairrain, qui n'est que fendu avec un instrument de fer tranchant en forme d'équerre. Les planches, les solives, les poteaux, les chevrons, sont des bois de sciage. Il s'en faut bien que le bois de sciage soit aussi bon que le bois de brin. Ce sont les scieurs de long qui le débitent. (D.J.)