Géométrie

sorte de terme qui sert à désigner la situation verticale et perpendiculaire à l'horizon. Voyez HORISON et VERTICAL. Un fil à-plomb qu'on laisse pendre librement, se met toujours dans une situation verticale. C'est de-là qu'est venu cette dénomination. (O)

ABAISSER

ABAISSER est aussi un terme de Géométrie. Abaisser une perpendiculaire d'un point donné hors d'une ligne, c'est tirer de ce point une perpendiculaire sur la ligne. Voyez LIGNE et PERPENDICULAIRE. (O)

ABAISSER, c'est couper, tailler une branche près de la tige d'un arbre. Si on abaissait entièrement un étage de branches, cela s'appellerait alors ravaler. Voyez RAVALER. (K)

adj. (Géométrie) ce qui est immédiatement à côté d'un autre. On dit qu'un angle est adjacent à un autre angle, quand l'un est immédiatement contigu à l'autre ; de sorte que les deux angles ont un côté commun. On se sert même plus particulièrement de ce mot, lorsque les deux angles ont non seulement un côté commun, mais encore lorsque les deux autres côtés forment une même ligne droite. Voyez ANGLE et COTE.

S. f. (Géométrie) On appelle ainsi l'index ou la règle mobile, qui partant du centre d'un instrument astronomique ou géométrique, peut en parcourir tout le limbe pour montrer les degrés qui marquent les angles, avec lesquels on détermine les distances, les hauteurs, etc. Ce mot vient de l'arabe, où il a la même signification. En Grec et en Latin on l’appelle souvent δίοπτρα, dioptra, et encore linea fiduciæ, ligne de foi.

Cette pièce porte deux pinnules élevées perpendiculairement à chaque extrémité. Voyez PINULE, DEMI-CERCLE, etc. (E)

S. f. (Géométrie) c’est l’art de mesurer les hauteurs, soit accessibles, soit inaccessibles. Ce mot est composé du Latin altus, haut, et du Grec μέτρον, mesure.