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LUNE

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Écrit par Auteur anonyme
Catégorie parente: Science
Catégorie : Astronomie
S. f. (Astronomie) est l'un des corps célestes que l'on met ordinairement au nombre des planètes, mais qu'on doit regarder plutôt comme un satellite, ou comme une planète secondaire. Voyez PLANETE et SATELLITE.

La lune est un satellite de notre terre, vers laquelle elle se dirige toujours dans son mouvement comme vers un centre, et dans le voisinage de laquelle elle se trouve constamment, de façon que si on la voyait du soleil, elle ne paraitrait jamais s'éloigner de nous d'un angle plus grand que dix minutes.

La principale différence que l'on aperçoit entre les mouvements des autres planètes et celui de la lune se peut aisément concevoir : car puisque toutes ces planètes tournent autour du soleil qui est à peu près au centre de leur mouvement, et puisqu'il les attire, pour ainsi dire, à chaque instant, il arrive delà qu'elles sont toujours à peu près à la même distance du soleil, au-lieu qu'elles s'approchent quelquefois considérablement de la terre, et d'autres fois s'en éloignent considérablement. Mais il n'en est pas tout à fait de même de la lune, on doit la regarder comme un corps terrestre. Ainsi selon les lois de la gravitation elle ne peut guère s'éloigner de nous, mais elle est retenue à peu près dans tous les temps à la même distance.
Création : 1 décembre 1765

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DISCOURS PRÉLIMINAIRE

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Écrit par Jean le Rond d'Alembert (O)
Catégorie parente: Introduction
Catégorie : Introduction
L'encyclopédie que nous présentons au public, est, comme son titre l'annonce, l'ouvrage d'une société de gens de lettres. Nous croirions pouvoir assurer, si nous n'étions pas du nombre, qu'ils sont tous avantageusement connus, ou dignes de l'être. Mais sans vouloir prévenir un jugement qu'il n'appartient qu'aux savants de porter, il est au moins de notre devoir d'écarter avant toutes choses l'objection la plus capable de nuire au succès d'une si grande entreprise. 

Nous déclarons donc que nous n'avons point eu la témérité de nous charger seuls d'un poids si supérieur à nos forces, et que notre fonction d'éditeurs consiste principalement à mettre en ordre des matériaux dont la partie la plus considérable nous a été entièrement fournie.
Nous avions fait expressément la même déclaration dans le corps du prospectus; mais elle aurait peut-être dû se trouver à la tête. Par cette précaution, nous eussions apparemment répondu d'avance à une foule de gens du monde, et même à quelques gens de lettres, qui nous ont demandé comment deux personnes pouvaient traiter de toutes les sciences et de tous les arts, et qui néanmoins avaient jeté sans doute les yeux sur le prospectus, puisqu'ils ont bien voulu l'honorer de leurs éloges.

Ainsi, le seul moyen d'empêcher sans retour leur objection de reparaitre, c'est d'employer, comme nous faisons ici, les premières lignes de notre ouvrage à la détruire. Ce début est donc uniquement destiné à ceux de nos lecteurs qui ne jugeront pas à propos d'aller plus loin: nous devons aux autres un détail beaucoup plus étendu sur l'exécution de l'encyclopédie: ils le trouveront dans la suite de ce discours, avec les noms de chacun de nos collègues; mais ce détail si important par sa nature et par sa matière, demande à être précédé de quelques réflexions philosophiques.

L'ouvrage dont nous donnons aujourd'hui le premier volume, a deux objets: comme Encyclopédie , il doit exposer autant qu'il est possible, l'ordre et l'enchainement des connaissances humaines: comme Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, il doit contenir sur chaque science et sur chaque art, soit libéral, sait mécanique, les principes généraux qui en sont la base, et les détails les plus essentiels, qui en font le corps et la substance. Ces deux points de vue, d'Encyclopédie et de Dictionnaire raisonné, formeront donc le plan et la division de notre discours préliminaire. Nous allons les envisager, les suivre l'un après l'autre, et rendre compte des moyens par lesquels on a tâché de satisfaire à ce double objet.
Création : 28 juin 1751

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MONTROSS

(Géographie) ville d'Ecosse, dans la province d'Angus, qui donne le titre de duc au chef de la maison de Graham ; c'est un bon port de mer qui reçoit de gros vaisseaux. Il est situé du côté de Merues, à l'embouchure de la rivière d'Esk, à 15 lieues N. E. d'Edimbourg, huit de saint André. Long. 15. 24. lat. 56. 48.

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