S. m. terme d'Horlogerie, signifie proprement la partie d'une montre qui sert à retarder ou à avancer son mouvement. Les principales pièces qui servent à cette opération sont, la roue de rosette et la rosette, la portion de roue appelée rateau, et la coulisse ; toutes ces pièces sont attachées sur la platine du nom : elles exigent, et principalement la coulisse de la part de l'ouvrier, beaucoup de précision, arrivant souvent qu'une montre, même d'ailleurs très-parfaite, mais négligée dans cette partie, Ve très-irrégulièrement et s'arrête dans certaines circonstances. Ces inconvénients proviennent souvent de ce qu'en avançant ou retardant la montre jusqu'à un certain période, cela fait tant soit peu lever la coulisse, et qu'alors le balancier frottant dessus, arrête son mouvement, ou la fait aller très-irrégulièrement lorsque le frottement n'est point assez fort pour arrêter ses vibrations. L'on pourrait prévenir ces inconvéniens, supprimer plusieurs pièces, et rendre les montres beaucoup plus parfaites, en imitant la construction mise en pratique par Beeckaert, horloger, beaucoup plus simple et exempte des vicissitudes auxquelles sont sujettes les coulisses ordinaires. Il supprime la roue de rosette, la rosette, le rateau, la coulisse, l'aiguille et des visses ; à toutes ces pièces il supplée une aiguille tournante au moyen du bout de la clé, retenu au centre du coq par le pont d'acier, qui sert en même temps pour recevoir le bout du pivot du balancier. Cette aiguille aboutit au bord du coq, où sont des chiffres et divisions pour indiquer l'avance et le retard ; elle porte à-travers le coq une cheville fendue, à l'effet de serrer le ressort spiral. Ce ressort est entre le balancier et le coq, moyennant quoi le balancier se trouve rapproché du milieu de ses deux axes de toute la hauteur de la virole. Cet objet peut importer à la perfection des montres.