les Fondeurs en canon, en cloches, en statues équestres, etc. appellent ainsi un espace carré pratiqué à côté du fourneau où l'on fait fondre le métal, dans lequel on allume le feu, et dont la flamme sort pour entrer dans le fourneau. Le bois est posé sur une double grille de fer qui sépare sa hauteur en deux parties ; celle de dessus s'appelle la chauffe ; et celle de dessous où tombent les cendres, le cendrier. Voyez l'article FONDERIE, et les fig. des Pl. de la Fonderie des figures équestres. (V)
S. m. (Fonderie des Canons) Les Fondeurs appellent ainsi un certain morceau de fer qui embrasse en effet comme avec deux mains les tourillons de la pièce de canon, lorsqu'on l'élève dans le châssis de l'alésoir pour agrandir son calibre. Voyez ALESER, ALESOIR. Dict. de Trévoux.
S. f. (Charpentier) pièce de bois, de brin ou de sciage, qui sert à former les planchers ; il y en a de plusieurs grosseurs, selon la longueur de leur portée. Les moindres solives sont de 5 à 7 pouces de gros ; pour les travées, depuis 9 jusqu'à 15 pieds. Les solives de 15 pieds ont 6 pouces sur 8 ; celles de 21 pieds ont 8 pouces sur 10 ; celles de 24 pieds 9 pouces sur 11 ; et celles de 27 pieds 10 pouces sur 12 : ces proportions sont générales dans toutes les solives. Dans les solives ordinaires et celles d'enchevêtures, elles ne sont pas tout à fait les mêmes, comme on le verra dans la table suivante. Lire la suite...