S. m. en terme de Doreur, c'est une espèce de foret formant une demi-losange par son bout tranchant. On s'en sert pour creuser un trou et l'élargir assez à l'extérieur, pour y river la tête d'une vis, afin qu'elle ne surpasse pas le reste de la pièce. Voyez Pl. du Doreur, fig. 20.

FRAISOIR, outil d'Ebéniste, espèce de vilebrequin, dont la meche est terminée par un petit cône à rainure : il sert à faire des trous dans les matières peu épaisses et sujettes à éclater, comme sont tous les ouvrages de placage et de marqueterie. Voyez MARQUETERIE ; et la fig. 10, qui représente seulement le fraisoir séparé de son vilebrequin.

* FRAISOIR, (Lutherie) c'est le même que celui des autres ouvriers en fer ; il sert aussi à élargir l'entrée d'un trou où l'on veut noyer un clou, une vis. Il y en a de carrés, d'autres à un plus grand nombre de pans, de cannelés, de taillés en lime, etc. celui qui se termine en cône, soit qu'il soit à facettes, soit qu'il ait été taillé en lime, s'appelle fraisoir à têtes perdues ; il est monté sur une boite, comme le foret ; et l'on s'en sert à l'arson et à la palette, ainsi que du foret. Voyez l'article FORET.