Coiffeur

venir adoux. (Teinture) Il se dit des fleurs bleues que jette le pastel mis dans la cuve. Voyez TEINT. Le règlement de 1669 veut que la teinture des draps noirs se fasse avec de fort guesde, et qu'on y mêle six livres d'indigo tout apprêté avec chaque balle de pastel, quand la cuve sera en adoux.
en Teinture, c'est donner aux laines et aux draps, le bleu de pastel. On dit aussi gueder, parce que le guede et le pastel sont la même chose. Quand le bleu se donne avec le voude et l'indigo, cela n'empêche pas qu'on ne se serve du terme ampasteler. Voyez TEINTURE.
S. m. (Teinture) façon qu'on donne à une étoffe, et qui consiste à la faire passer d'une première couleur dans une autre. Le bisage est permis aux Teinturiers du petit teint.
adj. (Teinture) on dit d'une étoffe qui a repassé une seconde fois à la teinture, qu'elle est bisée.
S. m. (Teinture) c'est ainsi qu'on appelait autrefois les maîtres Teinturiers du petit-teint, parce qu'il n'était permis qu'à eux de faire le bisage et réparage.
v. act. (Teinture) c'est teindre avec le bois de Bresil. Il faut que les toiles et les fils à marquer aient été teints en bonne cuve pour être bresillés. Voyez TEINTURE.
S. m. (Teinture) c'est ainsi qu'on appelle la coque verte de la noix. Il est permis aux teinturiers de l'employer dans quelques couleurs, mais non dans toutes. Les Tourneurs, Menuisiers, etc. s'en servent pour donner aux bois blancs la couleur du bouis, et les Distillateurs en tirent un ratafia, dont on fait cas.

adjectif qu'on prend quelquefois substantivement, (Teinture) couleur verte tirant sur le blanc. Il est ordonné par les règlements de la Teinture et les statuts des Teinturiers, que les soies teintes en celadon seront alunées, voyez ALUNER, puis gaudées, voyez GAUDER, ensuite passées sur la cuve d'inde ; que les laines de cette couleur seront gaudées et passées en cuve, sans être brunies avec le bois d'inde, voyez BRUNIR ; et que les fils celadons seront d'abord teints bleus, puis rabattus avec le bois de campeche et le verdet, et achevés avec la gaude. Voyez l'article TEINTURE.
S. m. (Teinture) ce terme a deux acceptions : il se dit 1°. de l'action de teindre en cochenille ; 2°. du bouillon ou de la décoction destinée à teindre en cramoisi avec la cochenille : d'où l'on a fait le verbe cocheniller. Voyez TEINTURE et COCHENILLE.
S. m. (Teinture) c'est l'action de teindre ou de préparer une étoffe avec la noix de gale, ou le rodoul, ou le fonic. On donne cet apprêt aux étoffes qui doivent être mises en noir ; il consiste à les faire bouillir dans une décoction de ces ingrédiens ; on use ensuite de la couperose. On éprouve l'engallage par le débouilli.