Toilerie

(Toilerie chinoise) toîle blanche de la Chine, dont il se fait un négoce considérable au Japon.
S. f. (Toilerie) petite olone et locrenau, sortes de toiles propres à faire des voiles de vaisseaux, qui se fabriquent en quantité dans plusieurs endroits de la Bretagne.
S. f. (Toilerie) on appelle platilles, certaines espèces de toiles de lin très-blanches, qui se fabriquent en plusieurs endroits de France, particulièrement dans l'Anjou, et en Picardie.

Les platilles se vendent en petites piéces de cinq aunes de long, sur trois quarts et demi de large, mesure de Paris ; les unes plus grosses, les autres plus fines. Ce sont les Espagnols à qui elles sont toutes envoyées, qui leur ont donné le nom de platilles. Elles sont pareillement propres au commerce qui se fait en quelques endroits des côtes d'Afrique, au-delà de la rivière de Gambie.

S. m. (Toilerie) c'est la seconde qualité du lin sérancé ; la première et la meilleure s'appelle le brin. Quand on fait des poupées du total ensemble, on l'appelle tout-au-tout. Savary.
S. f. (Toilerie) terme en usage dans le commerce des toiles : on appelle une tire de six coupons de batiste, six coupons de cette espèce de toîle attachés l'un à l'autre, en sorte qu'ils composent comme une pièce entière. (D.J.)

TIRE, petite tire, (Soierie) la petite tire a été imaginée pour avancer davantage l'étoffe : on ne s'en sert ordinairement que pour les droguets destinés à habiller les hommes, et les desseins pour cette mécanique ne peuvent pas être longs ; huit ou dix dixaines sont suffisantes pour ce genre de travail. Il est vrai qu'on en a fait qui allaient jusqu'à vingt dixaines ; mais dans ce cas les semples étaient aussi aisés que le bouton, qui est le nom donné à la façon de travailler.

S. f. (Toilerie) nom que l'on donne à certaines toiles blanches faites de lin, qui approchent assez de la qualité de celles qu'on nomme toiles demi-Hollande. (D.J.)