adj. pris subst. (Belles Lettres) écrivain copiste, qui mettait autrefois au net ce qui avait été écrit en notes par les Notaires ; ce qui revient à-peu-près à ce que nous exprimerions maintenant ainsi, celui qui fait la grosse d'une minute.

Ce mot est Grec, , composé de , beauté, et , j'écris, et signifie par conséquent scriptor elegans, écrivain qui a une belle main.

Autrefois on écrivait la minute d'un acte, le brouillon ou le premier exemplaire d'un ouvrage, en notes, c'est-à-dire en abréviations, qui étaient une espèce de chiffres. Telles sont les notes de Tiron dans Gruter ; c'était afin d'écrire plus vite, et de pouvoir suivre celui qui dictait. Ceux qui écrivaient ainsi en notes s'appelaient en latin Notaires, et en grec ; c'est-à-dire écrivains en notes, et gens qui écrivaient vite. Mais parce que peu de gens connaissaient ces notes ou ces abréviations, d'autres écrivains, qui avaient la main bonne, et qui écrivaient bien et proprement, les copiaient pour ceux qui en avaient besoin, ou pour les vendre ; et ceux-ci s'appelaient calligraphes, comme on le voit dans plusieurs auteurs anciens. Voyez SCRIBE, LIBRAIRE, NOTAIRE, etc. (G)