subst. m. (Littérature) repas fixé à-peu-près vers le milieu du jour, un peu plutôt ou un peu plus tard, suivant les temps, les lieux, et les personnes. Isidore s'est trompé en assurant que les Romains ne connaissaient pas le diner. Les auteurs, tant grecs que latins, qui ont parlé des usages de l'ancienne Rome, font tous mention du diner des Romains, qui était à la vérité fort frugal, et c'est peut-être la raison pour laquelle Isidore le compte pour rien. Peut-être aussi s'est-il mépris, en ce que ce repas dans l'antiquité la plus reculée était nommé coena, si l'on en croit Festus.

L'heure du diner des Romains était environ la sixième du jour, c'est-à-dire à midi. Suétone rapporte que l'empereur Claude prenait tant de plaisir aux spectacles des gladiateurs, qu'il descendait dans sa loge dès le matin, et qu'il y restait encore à midi, dans le temps même que le peuple se retirait pour aller diner ; et Martial dit à un parasite qui était venu chez lui sur les dix à onze heures : Vous venez un peu trop tard pour déjeuner, et beaucoup trop-tôt pour diner. On dinait autrefois en France beaucoup plutôt qu'aujourd'hui. C'est ce qu'on peut prouver par différents passages des historiens, et par l'heure du diner des différents ordres religieux. Article de M(D.J.)

DINER, subst. m. (Médecine) Pour ce qu'il y a à observer concernant le régime à l'égard de ce repas, voyez HYGIENE, REGIME.