S. f. pl. xenia, (Littérature) ce mot signifiait chez les Grecs les présents qu'ils faisaient à leurs hôtes pour renouveller l'amitié et le droit d'hospitalité. Les gens riches et magnifiques dans cette nation avaient des appartements de réserve, avec toutes les commodités possibles, pour y recevoir les étrangers qui venaient loger chez eux. La coutume était qu'après les avoir traités le premier jour seulement, ils leur envoyaient ensuite chaque jour quelques présents des choses qui leur venaient de la campagne, comme des poulets, des œufs, des herbages et des fruits. Les étrangers de leur côté ne manquaient pas de rendre à leurs hôtes présents pour présents, et ces divers dons de part et d'autre s'appelaient , comme on le voit dans Homère, qui nomme ainsi les présents que se font Glaucus et Diomède. C'est du mot xénia qu'a été formé celui de xénodochion, maison où l'on reçoit gratuitement les étrangers qui voyagent. (D.J.)