SPONSA, (Littérature) Ces deux mots ne se prennent pas seulement dans les auteurs, pour des personnes fiancées, promises en mariage ; sponsus se prend aussi dans le même sens que maritus et vir, comme on le voit dans Horace, Ode II. l. III. vers. 31. 33. et 42. On a donc censuré mal-à-propos Santeuil le victorin d'avoir mis sponsus pour mari, et sponsa pour femme.

Sponsus se prend aussi pour une caution. Sponsum au neutre, aussi-bien que auditum, est un de ces noms substantifs verbaux qu'il a plu à nos grammairiens d'appeler supins, et qui se prend pour sponsor, un répondant, une caution. Séneque a dit au IV. liv. des Bienfaits, ch. xxxix. sponsum descendam, quia promisi. (D.J.)