Littérature

(Littérature) le mot Lautia, gén. orum, dans Tite-Live, désigne la dépense de l'entretien que les Romains faisaient aux ambassadeurs des nations étrangères pendant leur résidence à Rome. Dès le premier jour de leur arrivée, on leur fournissait un domicile, des vivres, et quelquefois des présents ; c'est ainsi qu'on en agit vis-à-vis d'Attalus, et c'est du mot lautia que vint celui de lautitia, magnificence, somptuosité en habits, en table et en meubles. (D.J.)
S. f. (Littérature) fête des Romains, en l'honneur de la mère des dieux. On portait ce jour-là, sur un char, la statue de la déesse, et on allait ensuite la laver dans le ruisseau Almont, à l'endroit où il se jette dans le Tibre ; cette solennité qu'on célébrait le 25 de Mars, fut instituée en mémoire du jour que le culte de Cybele fut apporté de Phrygie à Rome. (D.J.)
S. m. (Littérature) ; c'était un habit de moine fait de poil, selon Suidas ; selon d'autres auteurs, c'était une tunique de lin sans manches, et assez semblable à un sac que portaient les solitaires de l'Egypte et de la Thébaïde. (D.J.)
S. m. (Littérature) en grec , en latin lemniscus, espèce de couronne de fleurs entortillées de rubans de laine, dont les bouts assez longs pendaient et flottaient au gré des vents. Le lemnisque était une récompense honorable, que le préteur mettait sur la tête de l'esclave gladiateur plusieurs fois victorieux, pour marque de sa bravoure et de son affranchissement. Voyez GLADIATEUR, tom. VII, pag. 696. (D.J.)
ou LÉNÉENNES, s. f. pl. (Littérature) en latin lenaea, en grec ; fêtes qu'on célébrait tous les ans dans l'Attique en l'honneur de Bacchus, dans le cours du mois lénéon, en automne. Outre les cérémonies d'usage aux autres fêtes de ce dieu, celles-ci étaient remarquables, en ce que les poètes y disputaient des prix, tant par des pièces composées pour faire rire, que par le combat de tétralogie, c'est-à-dire de quatre pièces dramatiques : de-là vient que dans les lénées on lui chantait : " Bacchus, nous solennisons vos fêtes, en vous présentant les dons des muses en nos vers éoliens ; vous en avez la première fleur, car nous n'employons point des chansons usées, mais des hymnes nouveaux et qui n'ont jamais été entendus ".